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Cours Numérisation, Savoirs Et Connaissances

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nomies. Dans l'informatisation il n'y a plus de travail direct appliqué à produire. Le travail direct n'existe pas car c'est de l'automatisation. Il n'y a plus de travail direct. Le travail se situe donc en amont(conception, design, recherche, développement) et en aval(front de vente … ) Donc : Que devient l'emploi? On constate que le chômage augmente. Les ruptures sont porteuses d'emplois nouveaux. La Révolution Scientifique (fin XIXe siècle) : on a découvert l'atome, les microbes et l'électronique. Aujourd'hui, on assiste à l'application des principes électromagnétiques. Il faut un temps d'adaptation à cette rupture.

Le procédé d'automation fait que l'économie se mobilise. Aujourd'hui, avec cette rupture de l'automation on a affaire à des économies globales et plus nationales. Les marchés sont interconnectés, ce qui est une cause des cracks boursiers. Autre problème : les pôles de compétitivités mis en place dans le but de créer des emplois en amont et en aval de la production de nouveaux produits, de nouveaux logiciels, de nouvelles offres de services. Nous sommes dans une économie de la connaissance, du savoir grâce à l'automation, ce qui a immaculé le travail de la production elle-même. C'est la raison d'être des pôles de compétitivités en France. Une des réponses est de former les jeunes à ces nouveaux métiers. C'est un processus historique, économique et social qui est la numérisation. Info et technologies des info en réseaux. Les réseaux de savoir : réseaux sur le net qui se donnent pour objectif de faire connaitre aux autres ses propres connaissances. Il y a donc des communautés de savoir qui fonctionnent selon des règles, des caractéristiques immatérielles. (Chapitre 1 de son bouquin + article)

1°) L'Avènement de la société de l'information.

Le processus de numérisation a pris beaucoup de temps. La dynamique de la société de l'information par approche historique.

1.1) Société post-indu ou néo-indu?

Des auteurs se sont d'abord prononcés dans une société post-industrielle.

1.1.1) Société post-industrielle et technologies intellects.

(M. CROZIER, la société bureaucratique) Avant on pensait que les services administratifs, dans les services non concurrencés comme l'éducation, allaient coûter de + en + chers. On pensait à une croissance quadratique des coûts. La démarche courante c'est celle des recherches de gains de productivité par la numérisation. Les gains de productivité sont connus depuis très longtemps, quand il y a augmentation de productivité, on remarque : – une baisse possible des prix. – une hausse possible des salaires. – Une augmentation du pouvoir d'achat. Si les prix baissent en augmentant la demande, on est dans un système de société industrielle. Les prix baissent par la concurrence, donc ça enclenche un cercle vertueux. Cela va s'étendre vers la société de loisirs. Comment en est-on arrivé là ? Quels sont les mécanismes qui permettent de l'expliquer? Quels en sont les auteurs? Jean Fourastié : On entre dans une société de services, c'est à dire le quaternaire. Daniel Bell : 1973, La Société Post-Industrielle , socio-économiste américain. R. Richta : 1967, La Société au Carrefour , socio-économiste marxiste tchécoslovaque.

Bell: Les sociétés industrielles sont des sociétés productrices de biens alors que la société postindustrielle est fondée sur les services, c'est à dire que ce qui compte désormais ce n'est ni le muscle, ni l'énergie mais l'information. L'homme clé est le professionnel, le spécialiste qui possède des compétences. Dans la société post-industrielle, ce qui créer de la valeur c'est le savoir, donc on a l'apparition de la Valeur-Savoir alors qu'auparavant la valeur était fondée sur le travail, la Valeur-Travail. Dans la société industrielle, ce qui comptait, c'était l'énergie. L'ordinateur est maintenant l'outil de base. Cette approche est apparue limitée pour plusieurs raisons. En effet ces auteurs n'ont pas vu les possibilités de gains de productivité grâce aux technologies informationnelles. Or on a obtenu des gains dans le secteur des services grâce à l'informatisation, ce qu'on a appelé l'industrialisation des services. Fourastié : primaire, secondaire, tertiaire: les services vont se développer car on ne fait pas beaucoup de gains de productivité donc on va y créer des emplois. Or on a industrialisé les services. L'approche sociologique de ces auteurs n'étaient pas pertinente. D'autres auteurs expriment que nous sommes entré dans une société industrielle qui développe l'info.

1.1.2) Société néo-industrielle et société de l'information.

j.K. Galbrath: 1967, Le Nouvel Etat Industriel. Il met en avant le concept de technostructure. Dans l'économie américaine des années 60, ceux qui détiennent le pouvoir sont ceux qui possèdent le savoir. Elle est composée des agents qui possèdent les informations et les compétences. Dès lors le pouvoir effectif est détenu et s'exerce dans le corps même de la firme, de l'organisation. Les actionnaires ont perdu le pouvoir à partir de 1930. Il n'y a plus de pouvoir externe. A la suite de cet auteur, il y a un certain nombre de courant qui suivent son idée. Porat : en 1977, a cherché à définir quelles étaient les activités qui relevaient de la production, du traitement, de la diffusion de l'information et ce, sur une base d'évaluation empirique. Il a montré qu'à partir des années 50 le secteur de l'information occupe aux USA le premier rang (devant l'industrie, les services matériels et l'agriculture). Il dit que nous sommes entrés dans une société de l'information et qu'il y a donc deux courants : post et néo industriel. Ce qui caractérise le courant néo industriel, c'est cette idée de néo industrie, une imbrication du matériel et de l'immatériel (Ex : ordinateurs et logiciels). La part matériel y est plus faible que la part immatérielle. Les deux courants ont donc une diversité d'expression mais présentent des similitudes. Ce qu'on peut dire c'est que l'on met l'accent, dans les deux approches, sur les savoirs, les compétences, les services et les industries soit sur les technologies, et notamment l'internet, fondées sur l'ordinateur. On a donc un enchevêtrement des activités industrielles de services et de l'information. Ex: ordinateurs, téléphonie mobile (technologie et services de l'information).

Conclusion : les 3 facteurs explicatifs des évolutions : – L'importance apportée aux savoir, aux compétences, à l'apprentissage et aux technologies. (UE: développement de l'économie du savoir). – La complémentarité entre biens et services, qui est de plus en plus forte. – La complexité croissante de la production, de la consommation et des échanges. Cette analyse s'explique par la révolution scientifique et technique, que l'on va vers une imbrication croissante matériel-immatériel qui va conduire à une numérisation. Les évolutions sociétales et technique ont fait remonter au développement, à l'existence de la révolution sociétale depuis 1950.

1.2) L'intrusion de la science dans la production :

Le processus de numérisation est le résultat de la science dans le système productif. Révolution scientifique et technique : A partir de 1939, on note l'apparition du concept qui permet d'analyser les évolutions (dû à Jean Bernald, qui est un théoricien de la science de la science). Richta va l'appliquer dans son ouvrage : « La civilisation au carrefour » (1966). Il y oppose la révolution industrielle d'hier et la révolution scientifique et technique. C'est une révolution de type néo-industrielle. Il décrit l'évolution comme un mouvement lent et continu assortis de mouvements brusques partiels. L'invention du transistor ou encore la définition du concept d'information par Shannon font partis de ces mouvement brusques partiels, de ces ruptures. Pour Richta, la révolution scientifique et technique pénètre les aspects de la vie en les transformant. Cette transformation est le passage d'une production industrielle de masse à une civilisation de type nouveau. 1950 : époque charnière car on va y définir deux concepts : – L'information (Shannon) – Rétroaction, feedback (Wiener) La révolution scientifique et technique est marquée par trois signes : – Le changement de la place de la science qui imprègne l'ensemble du processus de production . La science devient une force productive centrale de la société. – Les propriétés particulières de la connaissance scientifique, c'est à dire que la science possède des propriétés particulières qui la distingue des autres activités. L'utilisation de la science n'est pas altéré par son utilisation, elle se perfectionne. Science : information, savoir, connaissance. La capacité de croissance de la science. L'accroissement des connaissances dans le temps est un processus cumulatif. C'est une courbe de type exponentiel.

– La croissance considérable du rapport performance électronique

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