Cours d'Economie

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Pour enrichir le pays, l’intérêt est de se spécialiser dans les productions qui utilisent le facteur de production qu’il possède en abondance.

Modèle purement théorique vérifié par Léontiev (1954) : si la théorie HOS est vraie ou si elle n’est pas fondamentalement vérifier (vérification empirique de modèle HOS). Cela a donné le paradoxe de Léontiev. Il a constaté que les Etats-Unis exportent autant de biens fait avec des machines que de biens fait par les salariés. Il en a conclu que les ouvriers américains étaient plus productifs : les salariés américains sont mieux formés que les ouvriers chinois.

Les nouvelles théories du commerce international

Le chef de file : Paul Krugman (américain) – années 80

Il explique que toutes les théories qui expliquent le commerce international sont dépassées et que pleins de chose ont changé.

Il va contredire ce qu’a dit le modèle HOS : les échanges se font entre pays à dotations factorielles identiques (80% des échanges mondiaux au sein de la Triade).

Il met en avant le rôle des échanges intra branches au niveau mondial : on échange les mêmes types de produits (mêmes techniques, mêmes pratiques).

Il met en avant le rôle des firmes multinationales dans le commerce international : implantées dans la plus grande partie du monde (représente plus d’un tiers des échanges mondiaux). Elles ont contribuées à l’essor de la mondialisation et de cette interdépendance entre les pays.

Les différentes formes d’ouverture des économies

La mobilité des biens et services

Plusieurs explications :

- La comptabilisation des exportations et importations dans la balance des transactions courantes : il évalue les exportations et les importations de chaque pays : si la balance est excédentaire, cela signifie qu’il y a plus d’exportations que d’importations

- Des mesures protectionnistes viennent entraver le libre échange (barrières non-tarifaires) : des normes à respecter, formes administratives complexes, des quotas d’importations, des mesures anti-dumping, etc.

- Raisonnement dans le cadre de la concurrence pure et parfaite :

C’est un modèle établit par les néoclassiques qui va expliquer de façon théoriques les cinq conditions idéales qu’un marché doit avoir pour qu’il y est plus de concurrence possibles :

• L’atomicité du marché : il doit y avoir une multitude de demandeurs et une multitude d’offreurs, tellement nombreux qu’aucun ne peut influencer le marché en sa faveur ;

• La transparence du marché : qu’on puisse accéder à toutes les informations sur le marché;

• Libre entrée et sortie du marché : n’importe quelle entreprise peut intégrer le marché aussi facilement que d’en sortir et dans le domaine d’activité qu’elle le souhaite ;

• L’homogénéité des produits : tous les produits sont sensé être substituables pour le consommateur ;

• Les facteurs de production doivent être mobiles : peuvent être déplacés très facilement.

Lorsque l’un des critères n’est pas respecter, on dit qu’il y a une concurrence imparfaite. Dans la réalité, la grande majorité des marchés sont en concurrence imparfaite. On dit que la concurrence pure et parfaite est une exception. Par exemple : internet.

La mobilité des facteurs de production

3 facteurs explicatifs principaux :

- La chute des coûts de transport = nouvelle dimension territoriale ;

- La réduction des frais de télécommunications = meilleur contrôle ;

- Les avancées technologiques = fluidité accrue.

La mobilité des capitaux

Henry Bourguinat : à partir des années 80 la règle des 3D

- Décloisonnement : plus de frontières entre les pays pour les capitaux et les banques n’ont plus de clientèles agréées.

- Désintermédiation : dans un système classique, les banques sont intermédiaires des échanges financiers entre les agents épargnes et sont qui ont besoin d’emprunter. De plus en plus, les agents économiques (les entreprises et l’état) font appel directement aux agents financiers pour trouver des moyens de financement : émettre des actions, émettre des obligations ;

- Dérèglementation : des règles ont été supprimé. Il n’y a plus de restriction des transactions financières.

Les investissements directs à l’étranger (IDE): > 10% du capital (liée à la production à long terme).

Exemple : un investisseur français qui va acheter 20% du capital d’une unité japonaise.

En dessous de ce seuil, on appel cela un investissement de portefeuille (liée à la production à court terme).

On appel ca la spéculation.

Libre échange et multilatéralisme

Le multilatéralisme : coopération de 3 Etats minimum pour établir des règles communes.

Exemple :

OMC (organisation mondiale du commerce) : 153 pays membres (anciennement GATT jusqu’en 1995).

|Avantages |Inconvénients |

|Le développement des accords multilatéraux ; | La multiplication des barrières non tarifaires ; |

|Une forte baisse des droits de douane ; |Opposition de l’Europe et des USA sur les OGM, les subventions |

|Un début de libéralisation des services ; |agricoles ; |

|Des réductions des mesures de soutien à la production agricole |Les problèmes de subventions aux industries ; |

|locale. |Les problèmes de copie de brevet par les pays en développement ; |

| |Le respect des règles sociales différentes selon les pays et du |

| |respect de l’environnement ; |

| |Le non respect des règles de l’OMC par les grandes puissances. |

L’incidence du taux de change sur les relations internationales

Taux de change et régime de change

Taux de change fixe ou flottant ?

Il existe deux systèmes de change au niveau mondial (deux déterminations possibles) :

|Taux de change flottant (ou flexible) |Taux de change fixe |

|Les

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