Germinal

us froide : « grande route du Marchienne à Moutsou » ; « dix kilomètres de pavé ». Et enfin le paysage a également un aspect industriel: « de grosses planches »(l.26) ; «constructions »(l.34) ; »cheminée d’usine ». Le paysage est lui aussi difficile à déterminer, la ‘’tête vide de l’ouvrier’’ perçoit de façon confuse le paysage. C’est un paysage pauvre,il est « très obscur »(l.1) et sombre, « une épaisseur d’encre », ici une métaphore est utilisée par l’auteur,la nuit est comparée à de l’encre. Le personnage ne distinguait pas ce qui soutient les trois feux et ne comprenait pas ce qui se passait : « sans qu’il comprît davantage comment ils brûlaient ».

L’incompréhension du personnage fait alors apparaître la dimension fantastique du texte que nous allons désormais étudier.

Comme je l’avais indiquer plutôt le paysage est difficile à identifier, c’est un paysage obscur, sombre. « pigeons confus » ; « cheminée » = « silhouette » (l.35), on voit par ces citations que le site est vu à travers le regard déformant d’un personnage qui semble être fatigué : « Il marchait d’un pas allongé ». Grâce à la métaphore introduite par l’auteur où l’image maritime est interpréter par la platitude du paysage : « il n’avait la sensation[…]de terres nues »,on voit que le paysage est transformé de façon assez inquétante.

On a la sensation que le personnage ressent de la peur. On a également une impression d’étouffement : « noyée de nuit et de fumée »(l.39). La dernière phrase : « Maintenant,il [ …], près de chaque feu. »,donne un effet de rupture,le personnage reconnait une fosse après une description imprécise pendant tout le texte ce qui est absurde.

Dans cet incipit que nous avons analyser, en regardant en premier lieu comment l’auteur décrit le personnage et le paysage et ensuite comment à la fois il met en évidence l’aspect fantastique du texte. Nous avons constater que derrière cette description réaliste , ce début de roman montre une vision fantastique des lieux car leur identification reste dans l’ombre,incertaine pendant tout le texte mais la dernière vision du personnage anonyme est en constraste avec le reste.

...