Le Mythe D'Orphée

fils du tyran de la ville, voulut

jouer de la lyre mais il fut dévoré par des chiens que la musique avaient attirés.

Texte : Orphée et Eurydice de Virgile

Virgile, Géorgiques,IV, 453-527

La perte définitive d'Eurydice

Orphée est sur le chemin du retour avec Eurydice, mais malheureusement il enfreint la loi

qu'a fixée Proserpine et il commet la faute de se retourner vers sa femme. Voici la suite...

Restitit Eurydicemque suam, jam luce sub ipsa,

Eurydice lui est redonnée, elle est déjà sous la lumière,

immemor heu ! Victusque animi respexit

hélas oublieux ! et vaincu dans son âme Orphée s'est retourné

Ibi omnis effusus labor atque immitis rupta tyranni foedera,

Là tous ses efforts s'effondrent et les alliances avec le cruel tyran sont rompues

terque fragor stagnis auditus Averni.

et trois fois le bruit est entendu dans les marais

Illa : « Quis et me, inquit, miseram et te perdidit, Orpheu, quis tantus furor ?

Elle dit : « qui m'a perdue, je suis malheureuse mais toi Orphée, quelle est cette

grande folie ?

En iterum crudelia retro fata votant conditque natantia lumina somnus !

Voilà la seconde fois que les cruels destins me rappellent et que le sommeil voile

mes yeux.

Jamque vale ! Feror ingenti circumdata nocte

Et maintenant adieu ! Je me fais emporter entourée par une vaste nuit

invalidasque tibi tendens, heu! non tua, palmas. »

et je tends mes mains sans force vers toi. hélas ! qui ne sont plus les tiennes.