DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Rapport De Stage Avs Df2

Dissertations Gratuits : Rapport De Stage Avs Df2. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 12

e qu’elle a rejoint la maison de retraite de Mornant.

Madame E. mesure 1 m 55 et pèse 72 kg. Sur le plan médical, Madame E. a subi deux accidents vasculaires cérébraux en 1988 et 1996 et fait une tentative de suicide en 1991. Elle est décrite par les psychologues comme souffrant de la perte de ses capacités. C’est une personne présentant une grande tristesse associée à son état de dépendance. Madame E. a aussi dû subir une prothèse totale de la hanche gauche. Pour cela elle a été opérée à quatre reprises (en 1980, 1986,1990 puis en 1996), et a une reconnaissance de ses dépendances GIR 1.

Aujourd’hui âgée de 85 ans, Madame E. est hémiplégique et souffre de troubles phasiques

Elle est paralysée du côté droit, ne parle pas et souffre d‘incontinence. Elle présente aussi un syndrome extra pyramidal, a du diabète, de l’ostéoporose vertébrale, fait de l’hyperlipidémie et a des troubles cognitifs.

Cependant, Madame E. conserve un peu de mobilité au niveau du bras gauche et de la tête. Elle possède une bonne audition et peut lire avec des lunettes. Madame E. ne peut plus tenir sur ses jambes, et de ce fait, ne peut marcher.

Les capacités de Madame E. sont donc très réduites. Elle a besoin d’une aide dans tous les actes essentiels de la vie quotidienne : Elle ne peut pas se déplacer, se nourrir ou, se laver seule.

Madame E. communique peu avec les autres résidents et le personnel. Elle aime regarder les reportages à la télévision dans sa chambre avant les animations qui débutent souvent vers 15 heures. Madame E. est par ailleurs très attachée à la propreté de sa personne.

Toutefois, Madame E. peut répondre par oui ou par non aux questions qu’on lui pose par un petit mouvement de tête.

Il est donc difficile d’établir une communication avec elle, tout comme il lui est très difficile de s’exprimer. Pour cela, il est nécessaire d’être très attentif, car elle ne peut interpeller le personnel soignant que par des mouvements de tête ou de son bras, qui restent restreints.

Comme nous le verrons tout au long de ce rapport, ce point est essentiel pour la réussite dans l’accompagnement de cette personne.

ANALYSE DE LA SITUATION

Madame E. est classée GIR 1. Compte tenu de ses nombreux handicaps, Madame E. doit être accompagnée dans l’ensemble des actes essentiels de la vie quotidienne. Un accompagnement qui nécessite l’intervention de deux personnels de soin notamment pour les transferts et la toilette. Madame E. est hémiplégique du côté droit, et étant droitière il ne lui reste que le bras gauche. Mais des tremblements gênent souvent l’utilisation de sa main gauche. Les toilettes se font au lit ou sur la chaise de douche et le verticalisateur est nécessaire pour tous les transferts. L’habillement du bas (protection, culotte, bas) est fait couché et le haut (une combinaison, une robe, et ses chaussures) lorsqu’elle est assise et maintenue sur le lit. Sans maintien, Madame E. bascule du côté gauche. Elle est aussi incontinente ce qui nécessite des protections en permanence. Pour les repas, il est possible de la solliciter pour qu’elle utilise son bras gauche même si ses capacités motrices sont très limitées. Suivant l’intensité de ses tremblements, au petit déjeuner, Madame E. arrive parfois à attraper une tranche de pain de mie pliée en deux, à l’amener vers sa bouche et manger et peut aussi réussir à tenir son verre, s’il y a une faible quantité de liquide. Madame E. mange de tout mais les aliments doivent être mixés sinon elle régurgite tous les morceaux. Ne tenant plus sur ses jambes, Madame E. est en fauteuil roulant et ce sont les aides-soignantes qui la guident dans ses déplacements quotidiens. Madame E. dîne un peu plus tôt que les autres résidents parce qu’elle s’endort très tôt et ce, jusqu’au lendemain matin. Madame E. est atteinte de troubles cognitifs et de troubles phasiques. Elle peut encore faire un signe de la tête pour un oui ou non, mais la communication reste très difficile. Compte tenu de cette situation, mes objectifs, aux travers de mes actions que j’ai menées, ont été de stimuler son autonomie au niveau de l’utilisation de son bras gauche lors des repas et de la prise de boisson, de l’aider à prendre ses médicaments, de veiller à son bien être lors des actes essentiels de la vie quotidienne et de respecter sa pudeur. Compte tenu de sa grande tristesse, j’ai cherché à établir une bonne communication avec elle, afin de comprendre ses attentes et d’y répondre au mieux.

DESCRIPTION DES ACTIONS MENEES

Pour cette partie, j’ai choisi de présenter les actions que j’ai menées au réveil de Madame E. en partie sous surveillance d’une aide-soignante. Je commence ma journée avec madame E. par une visite vers 8h30 avant son petit déjeuner au lit. Je frappe à sa porte, attends un petit moment pour lui laisser le temps de se réveiller car à cette heure-ci elle dort encore, la plus part du temps. Pendant ce temps je me lave les mains avec la solution hydro-alcoolique accrochée dans le couloir à chaque porte des chambres puis je rentre doucement pour ne pas l’effrayer. Je n’attends pas d’y être conviée par Madame E. car elle ne peut pas parler. J’entre et je referme la porte. Je m’annonce et avec un sourire, lui dit bonjour, je lui demande si elle a passé une bonne nuit. Madame E. me répond par un signe de tête que oui et je replace ensuite sa couverture pour la couvrir et préserver son intimité, puis lui indique l’heure. Je lui laisse le temps de se réveiller puis je lui demande si je peux remonter un peu les volets pour qu’elle puisse prendre son petit déjeuner à la lumière du jour. Ce que je fais avec son accord. Je lui annonce que l’aide-soignante va arriver avec son plateau et que nous allons la remonter dans son lit pour pouvoir ensuite l’asseoir en relevant la tête de celui-ci. (Madame E. dispose d’un lit médicalisé avec un matelas spécial anti escarre). Elle me fait signe de la tête qu’elle accepte et je lui mets alors ses lunettes sur le nez. Entre temps, l’aide-soignante arrive avec le petit déjeuner et le pose sur sa table adaptable. Sa chambre dispose aussi d’une armoire murale pour les vêtements et les effets personnels, d’un petit bureau sur lequel repose la télé, avec une chaise adaptée à celui-ci, un fauteuil classique et d’une table de chevet, ainsi que des photos de famille accrochées au mur. Afin de lui donner son petit déjeuner, nous devons remonter la tête du lit de sorte à ce que Madame E. puisse être en position assise. Pour cela, l’aide-soignante et moi-même nous plaçons de chaque côté du lit pour la remonter. Nous baissons les barrières de protection tout en indiquant à madame E. que nous allons la remonter dans le lit. On rehausse alors le lit, à hauteur de nos cuisses, à l’aide de la commande électrique, et chacune de nous passe doucement une main sous sa cuisse et une autre juste en dessous des épaules, on fléchit les genoux en écartant les jambes, fessier en arrière épaules en avant, front contre front, puis nous joignons nos mains derrière son dos. Une fois ainsi tenue, je lui demande si cela va pour elle et lui demande si elle est prête. Avec son accord, nous lui indiquons que nous allons compter jusqu’à trois puis la remonter. Durant cet acte, j’observe l’expression de son visage pour m’assurer qu’il ne montre pas un signe de douleur ou de gêne occasionnés par nos gestes. Je remets les barrières en vérifiant que celles-ci soit bien clipper en faisant un mouvement de gauche à droite. Je relève alors la tête du lit à l’aide la commande électrique. Durant la manœuvre, je place une main sur son épaule pour assurer son bien-être et sa sécurité. Je demande ensuite à Madame E. si elle confortablement installée avant que l’aide-soignante ne reparte. Si elle me fait signe que oui, je lui indique que l’aide-soignante va quitter sa chambre. A sa réponse l’aide-soignante lui souhaite un bon appétit et referme la porte en sortant. Si sa réponse est négative, on repositionne madame E. dans son lit. Avec son accord je remonte complètement les volets. Souvent madame E. tourne la tête et regarde dehors. J’ouvre alors les rideaux pour lui permettre de voir le parc et commente les couleurs d’automne. Je lui demande si elle souhaite que je laisse les rideaux tels qu’ils sont, pendant son petit déjeuner, ce qu’elle accepte. Ensuite je vais éteindre la lumière de la salle de bain qui avait été laissé allumée pour la nuit puis j’ajuste la table. Pour lui mettre sa serviette autour du cou, je lui demande d’incliner un peu la tête en avant pour pouvoir actionner la pression. Le petit déjeuner est composé d’un café au lait servit dans un gobelet, d’un verre de jus d’orange, de deux tranches de pain de mie beurré et de confiture. Me tenant debout à sa gauche, je lui propose alors de boire un peu de jus d’orange pour humidifier sa gorge afin de faciliter la prise de ces médicaments. Ils doivent être pris avant le petit déjeuner. Je l’aide à saisir le verre de sa main gauche en le poussant vers sa main. Je surveille ses tremblements et si nécessaire, je l’accompagne dans son mouvement en lui tenant la main. Si elle ne tremble pas, je la laisse faire seule. Pendant ce temps je lui parle des animations qui seront organisées au cours de la journée. Ensuite Je lui donne ses médicaments avec une petite cuillère et lui propose de boire tout de

...

Télécharger au format  txt (16.6 Kb)   pdf (137 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com