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Corpus-Les Muses

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y parle des Muses qui lui apportaient la « liberté », la « postérité » et «l’immortalité » par leur inspiration, Baudelaire explique que sa muse n’est pas celle dont il rêve. Elle a les « yeux creux », son teint reflète « la folie et l’horreur », elle est laide et macabre .Le poète se plaint de sa muse qui ne l’inspire que des idées noires ; Il la compare à un « succube », un démon qui sous les traits d’une femme charme les hommes dans leurs rêves et leurs procure des visions érotiques et au marais de la ville de Minturnes. Le poète décrit la « peur » et les « cauchemars » que cette muse lui procure. On a bien deux aspects différent d’une muse : d’abord très positif chez Du Bellay dont les Muses sont la source de son « cœur vainqueur » tandis qu’on trouve chez Baudelaire une image péjorative. Baudelaire désacralise la muse, il ne lui donne ni prénom ni ne met de majuscule à « muse ». Baudelaire et Du Bellay n’entretiennent pas les mêmes relations avec leurs muses. Baudelaire la dénigre et rêve d’une muse bien plus efficace qui lui apporterait une poésie « où reignent tour à tour le père des chansons [Apollon] » qui serait appréciées grâces à des inspirations antiques. Du Bellay quant à lui pleure la perte de ses Muses qui se sont « enfuient » emmenant avec elles « la divine ardeur » du poète. Pour cela, il emploi des hyperboles telles que « mille maux » et « ennuient ». Enfin, chez Apollinaire, le titre du poème est une référence à l’antiquité. C’est une expression latine de Tibule dont le mot « aruspex » qui signifie « devin » renvoie à la divinité des muses mythologiques. Une seconde fois, Apollinaire rappelle les origines des muses quand il dit : « ma créature et ma divinité ».Chez Malherbe, par contre, il n’y a que le prénom de la muse, Caliste, qui renvoie à l’antiquité.Toutefois, pour Apollinaire et Malherbe, la muse est une femme aimée.

Apollinaire et Malherbe décrivent de la même façon leur muse. Etant donné qu’il s’agit d’une femme qu’ils aiment, ils emploient le champ lexical de la beauté, de l’admiration et du compliment :« la clarté de son teint », « belle », « grande beauté », « tant de trésors », « sa douceur naturelle », « le feu de ton regard », et « ma divinité ».Les deux poètes font l’éloge de leur muse mais Apollinaire rappelle à plusieurs reprises qu’il en est avant tout le créateur : « c’est moi qui l’ai conçue », « je te crée ». Sans lui la muse n’est pas de la même manière que sans elle, le poète n’est rien. Ils entretiennent une relation de dépendance qui les rend tous deux immortels. Malherbe lui, explique que c’est la « Nature » qui a donné naissance à Caliste. Les deux poètes utilisent leur muse comme sujet de leurs poésie, ils chantent la beauté de leur muse, parlent d’elle, la décrivent. Ils ont une relation très personnelle avec leur muse, ils l’aiment : «Ô mon très cher amour » écrit Apollinaire. Par conséquent, on retrouve de nombreuses hyperboles comme : « A jamais », répété à deux reprises, «grande beauté », « œuvre d’art », « miracle »ou encore, « sa voix ressuscitent les morts ».Enfin, les deux poètes insistent sur l’amour « éternelle »qu’ils portent à la muse.

Pour conclure, Apollinaire, Baudelaire, Malherbe et Du Bellay n’ont pas la même vision de la muse et ne

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