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Violence Dans La Société

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t le monde est d’accord là-dessus- l’on peut sans se tromper déclarer qu’elle l’est d’autant plus au sein de la société. Prenons une situation concrète : le problème français. Un problème politique, mais avant tout social. Les politiciens seraient-ils finalement tous corrompus ? Pauvre Sarkozy, et que dire de Mme Ségolène et ses belles paroles ? Ou encore, le citoyen moyen français ne serait-il qu’un délinquant pyromane, tellement inculte qu’il ne saurait même pas distinguer la gauche de sa droite ? Allons donc ! Non, bien sûr. Le problème, c’est l’incompréhension. La différence sociale entre les partis du gouvernement et le peuple français est telle que l’information ne passe plus correctement, que les promesses des uns ne répondent plus aux attentes des autres. Et quand certains médias « people » s’en mêlent et rajoutent une couche, c’est tout le discours qui en devient déformé ; des arguments potables se transforment alors en de véritables sources de conflit ! D’où la revendication du droit d’expression par la violence comme solution ultime ! Compréhensible, certes, mais tellement inapte et ridicule !

Cette violence se développe à partir d’une mauvaise compréhension. C’est la violence du couple, la violence d’une masse, celle qui inclut autrui, c’est la violence du social. Quelle rigolade, vraiment ! Quand on pense que chaque jour l’on nous démontre en tout sens par l’intermédiaire des journaux télévisés, de magazines divers que le monde est indéniablement mauvais ! Comment donc ne pas en devenir blasé ? Le choc ne vient plus de la violence elle-même, de tel ou tel massacre comme celui des millions de gens du tiers-monde victimes de la famine, mais plutôt de la manière dont elle se manifeste ! « Bof, la famine ? Ouais, c’est triste… », « Massacre à la chaîne dans un camp de concentration ? Pauv’ juifs ! » Mais, par contre, un tsunami géant qui dévaste tout sur son passage, le célèbre et puissant Empire américain touché dans sa fierté par une attaque de kamikazes : « Oh putain ! Ça troue le cul ! » (ou les tours, en l’occurrence….) Et, poussés par un travail qui se veut noble et consciencieux, les médias, cette fois, n’hésiteront pas à nous faire vivre et revivre ces épisodes « extraordinairement » violents comme ces films cultes et populaires. Bon, après tout, c’est si loin de chez nous tout ça, ça ne nous consterne pas…

S’il existe donc la violence du social, on dénote aussi une autre sorte de violence, plus ou moins liée, mais individuelle celle-ci, concernant le cœur même de l’individu qui compose la société. Car, bien que la société est formée d’un ensemble d’individus, elle n’est rien de plus que le résultat d’un besoin naturel de ceux-ci, vitale pour des hommes dont la survie dépend de la masse. Ainsi, un homme qui vit exclu de la société finira tôt ou tard soit par se faire absorber par celle-ci, soit par mourir. Les conditions de vie sont telles que l’on ne peut se passer d’un minimum de culture apportée par la société. L’on peut donc caractériser la culture comme inscrite dans une suite naturelle de l’évolution de l’Homme qui, par le langage, par sa faculté de se fondre dans une masse se fera combler ses besoins par autrui et vice-versa comblera ceux des autres partageant la même société.

Selon Freud, la violence naît du traumatisme d’un homme, traumatisme causé par sa frustration. Je développe : la violence naît du traumatisme, mais le traumatisme est dû à une mauvaise interprétation de la réalité que nous entrevoyons. Une incompréhension interne se forme, un déséquilibre mental et une perte de la faculté de dissocier le bien du mal. Perte causée par un facteur moral mal apprécié relatif à la société et ponctuée également par un besoin primaire non assouvi - qui peut être sexuel ou émotionnel. Mais, si la violence apparaît au cours de ce traumatisme, c’est qu’elle n’est pas présente naturellement. Un bébé à sa naissance n’est pas violent ! Il s’imprègne de tout ce qu’il vit et c’est ce tout qui formera ses traumatismes futurs. La violence n’est donc pas naturelle à proprement parler. Dutroux, Fourniret ou autre en sont de parfaits exemples ! Outre la colère, c’est la consternation et la tristesse qui me viennent en pensant, non pas à ces monstres qu’ils sont devenus, mais à leur jeunesse et à ce qui les a détruits psychologiquement. Traumatisme bien malheureux… Toutefois, certains sans scrupules lient leur santé mentale à une mauvaise éducation, ou encore, bien pire argument, à la transmission héréditaire d’un gène violent ! Car ces arguments usités par ceux qui affirment que la violence est naturelle à l’homme vont à l’encontre de mon idéologie profonde, il est de mon devoir de les dénoncer. Certes, l’éducation parentale joue un rôle précieux dans la psychologie de l’enfant, mais il ne faut pas oublier que c’est avant toute chose la société elle-même qui joue le rôle le plus important. Les stimuli proviennent de chacune de nos rencontres, ces rencontres mêmes qui forgent notre manière de percevoir la vie, ces rencontres mêmes qui se développent au sein de la société. Ceci peut devenir très vite un cercle vicieux dans lequel il ne faut pas tomber ! La société a donc, sans nul doute, une responsabilité vis-à-vis de la violence du social et de celle de l’individu qui la compose.

Pour l’autre argument, celui de la violence génétique, une simple démonstration fera l’affaire :

« Un criminel a une famille, n’est-ce pas ? Si la violence est génétique, c’est que le père, la mère, la sœur sont de potentiels meurtriers, violeurs d’enfants, racketteurs de vieilles dames,... Raisonnement logique. Donc, si l’on se base sur un tel argument, si on le trouve fiable et sans aucune véritable faille, autant, par un pur système de prévention, incarcérer toute la famille au même titre que le meurtrier ! Mais, attendez ! Ne paniquez pas ! Le cousin germain sera aussi arrêté, le grand-père également, même le bébé qui n’est pas encore né aura sa petite cage toute mignonne préparée à côté de celle de la mère ! Ne vous en faites pas, voyons ! Tout individu possédant une once de gène violent sera éliminé de la société. »

Réfléchissez bien, tous ! N’avez-vous pas un cousin en prison ? Moi, n’en ai-je pas un ? Bon Dieu, convertissez-vous tous et priez pour que ce ne soit pas le cas ! Il n’y aurait plus personne pour lire ma disserte… Je n’aurais même pas été là pour l’écrire… Je peux vous sembler totalement taré, farfelu voire même extrémiste (rien qu’un peu) sur les bords, j’en suis bien conscient. Mais, non ! En aucun cas je ne déforme les propos de certains partis politiques ! Voyez donc : un film comme « Minority report » a bien été tourné ! Un film qui nous prouve de manière tangible que cette vision des choses existe bel et bien ; et n’est pas loin de naître une société extrémiste préventive si nous ne réagissons pas rapidement !

Je pourrais m’étendre infiniment sur ce thème si vaste et aux sous sujets multiples.

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