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Fondements Théoriques En Economie Sociale

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dons soient ininterrompus.

A

C

B

D

* La redistribution : c’est le fait des administrations publiques au niveau par exemple des aides pour les études, on est donc dans une forme de redistribution, de cette façon, le coût de la production peut être évalué en fonction des heures et services affectés.

Cela suppose une organisation de la production dont le fruit est stocké puis redistribué. On parle plutôt de productivité. On redistribue selon 2 modes possibles : « à chacun selon son travail » (or par cette redistribution, on produit des inégalités) et « à chacun selon ses besoins » (permet de corriger les inégalités précédentes). Toutefois, dans cette optique, il faut que le pouvoir ait une capacité de stockage (pour les denrées, l’argent…) cela demande donc une certaine organisation. Dans ce système, le but est d’arriver à une économie la plus stable possible.

Production

Stockage

Redistribution

* Le marché

L’offre est une fonction croissante : si les prix augmentent, les quantités augmentent ! Ainsi le CA augmente aussi !

La demande est une fonction décroissante : si les quantités augmentent, les prix diminuent.

Prix

Demande offre

P1

Situation d’équilibre du marché où offre = demande

Quantités

Qd Qo

Pour arriver à cette situation d’équilibre de marché, comme personne ne le connait a priori, on va tâtonner. Par exemple, le commissaire priseur fixe un prix P1, on constate quantité demandée < quantité offerte, cela est logique car le prix est trop élevé ! (REMARQUE : ici on est dans l’abstrait, on ne parle absolument pas des individus, ici ils n’ont aucun intérêt dans l’analyse, il n’est question que d’intérêts et de prix !)

Le marché rend donc les rapports sociaux plus distants, voire même inexistants. On sort donc des rapports interpersonnels, même si cela reste un construit social. Les défenseurs du marché considèrent que ce dernier est porteur de développement et de démocratie. Toutefois, c’est le mode d’administration qui produit le plus d’inégalités et d’exclusions, par exemple, il n’y a pas d’économie de marché sans chômage !

Il y a donc 3 principes au niveau de la production et la circulation de biens et services :

* Le marché et l’économie marchande, le principe dominant, avec un marché et un rapport salarial fondé sur les conventions collectives (qui sont en train d’être cassées petit à petit en ce moment)

* Un principe supplétif de l’économie mais non marchande, avec la redistribution, qui organise la protection sociale et met en œuvre les politiques sociales en partenariat avec les organisations à lucrativité limitées

* Le principe résiduel, qui regroupe la réciprocité et l’économie sociale (ou administration domestique), c’est l’économie non monétaire, où on parle de dons, contre-dons…

On parle donc d’économie sociale et d’économie solidaire.

Elle est apparue au 19ème siècle, c’est un concept faible, flou et controversé, son élaboration théorique et conceptuelle est le fruit d’un consensus mou entretenu par tous les courants de pensée du 19e : notamment avec le christianisme, le libéralisme, le socialisme, l’idéalisme, et le solidarisme républicain.

On trouve 3 études :

* Léon Walras : l’étude des principes éthiques de l’organisation de la société

* Charles Gide : la voie médiane entre le libéralisme débridé et la toute puissance de l’Etat, permettant à la société de se développer dans un sens à la fois efficace économiquement, moral, et respectueux de la liberté individuelle.

* Frédéric Le Play : s’inscrit dans l’utopie avec la science de la vie heureuse.

Le Welfare Triangle de Edelbert Evers

L’économie sociale et solidaire et à l’intersection du triangle.

Économie non monétaire

Réciprocité (construction conjointe offre et demande sur les territoires de proximité)

Marché, économie marchande

Redistribution, économie non marchande

Vente de services et contractualisation avec partenaires privés

Démocratisation par impulsion réciprocitaire et hybridation des logiques économiques

Établissement de conventions d’objectifs avec les institutions publiques et parapubliques

ESS

I) Historique du mouvement coopératif et mutualiste, et enjeux

a. Les précurseurs

C’est à travers une série de luttes, de dispositifs législatifs, et de travaux scientifiques que l’économie sociale trouvera son émergence et son affirmation.

Son apparition date du 19e, elle avait pour but de s’opposer au libéralisme, et pallier aux carences de l’État malgré les interdictions de la loi Le Chapelier (1791) qui supprime toute forme d’association et de regroupement.

1848 = loi sur les coopératives

1898 = loi sur les mutuelles + 1947 = nouvelle loi sur les mutuelles

1901 = loi sur les associations

Son histoire s’inscrit également dans une quête d’utopie.

L’utopie est un néologisme de Thomas More (« Utopia » en 1516). C’est la représentation d’une réalité idéale et sans défauts. Cela se traduit, dans les écrits par un régime politique idéal (qui gouvernerait parfaitement les hommes), une société parfaite, sans injustices, comme la Callipolis de Socrate.

Une utopie peut désigner par ailleurs une réalité difficilement admissible. En ce sens, qualifier une pensée ou une idée d’utopie consiste à la disqualifier ou à la considérée comme irrationnelle. Cette ambivalence, qui fait varier la définition du terme entre texte littéraire à vocation politique et rêve irréalisable, atteste de la lutte entre deux croyances :

* Possibilité de réfléchir sur le réel par la représentation fictionnelle

* Dissociation radicale du rêve et de l’acte.

Historiquement :

* Dans la république de Platon, on retrouvait cette idée.

* Après la renaissance, utopie et idée communistes s’unissent et alimentent les actions antilibérales : ex : »Utopia » de Thomas More, T.Campanella « La cité du Soleil » (1602)…

L’élaboration théorique et militante de l’économie sociale est le fruit d’un vaste mouvement animé par des courants de pensées variés dont le socle commun est ce qu’il convient d’appeler le socialisme idéaliste.

* Les utopistes ont une volonté réelle de transformer le monde, et ce par des modes d’organisation et de gestion. L’entreprise privée est basée sur la propriété privée des moyens de production, alors que les coopératives, associations, mutuelles vont proposer la propriété collective des moyens de production.

De là, on distingue 3 grands courants :

* Autoritaire : Saint Simon (c’était un comte !!! Donc aristocratie, donc Révolution !!!) et les saint-simoniens

De l’industrialisme à l’abolition de la propriété privée.

Saint Simon propose que le gouvernement économique se substitue du gouvernement politique. Il faut que le talent soit plus rémunéré que la naissance.

Saint Simon propose des idées révolutionnaires alors que les saint-simoniens développent des thèses plus radicales en bannissant la propriété privée ! Car pour eux, la propriété privée engendre une exploitation et empêche la concentration des moyens de production entre des mains plus performantes.

Quelques saint-simoniens : B-P Enfantin, H.Carnot, M.Chevalier, …)

Les saint-simoniens demandent que tous les instruments de travail, les Terres et les capitaux qui forment aujourd’hui le fond des propriétés particulières soient réunis en un fond social exploité par l’association.

But : recherche de l’efficacité et non de l’équité !

* Associationiste : R.Owen, C.Fourier, E.Cabet et L.Blanc

Éléments fondateurs : pas d’autorité descendante, direction démocratique par les membres associés, associations non motivées

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