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La Premiere Guerre Mondiale

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après des succès initiaux, les armées russes sont écrasées à Tunnenberg et aux lacs Mazures. Le front se stabilise également. L'Europe s'enfonce dans la guerre.

2) 1915-1917 : La guerre des tranchées

2-1) Une guerre d'usure

A la guerre de mouvement succède une guerre de position. Les armées se font face et s'enterrent. C'est la guerre des tranchées. Pendant quatre ans, les soldats connaissent la boue, la peur, la mort. Percer les lignes adverses devient un objectif permanent mais l'accumulation des systèmes défensifs (barbelés, mines) et le développement d'armes nouvelles (mortier, artillerie lourde, gaz asphyxiants) font que les offensives (Champagne, Artois, Flandres) ne parviennent pas à réaliser cette percée et aboutissent à des hécatombes. On essaie alors d'user l'adversaire : c'est l'objectif de la bataille de Verdun (1916) qui aboutit à un épuisement mutuel des deux camps.

La guerre s'étend. On se bat sur terre (en France, en Russie mais aussi dans les Balkans, en Italie, au Proche-Orient), sur mer et dans les airs. De nouveaux pays entrent dans le conflit (Turquie, Italie, Bulgarie, Roumanie). La guerre prend une dimension économique : l'Entente met en place un blocus des puissances centrales. Ces dernières répondent par la guerre sous-marine.

2-2) 1917 : l'année charnière

En avril 1917, les Etats-Unis entrent dans la guerre. Souhaitant la victoire de l'Entente en raison des liens financiers existant avec elle, opposé à la guerre sous-marine à outrance menée par l'Allemagne, Wilson engage son pays dans la guerre. L'Entente dispose d'une supériorité économique et militaire décisive, mais il faut un certain temps pour que les effets de l'aide américaine se fassent sentir en Europe.

En même temps, après la chute du tsarisme et le succès des bolcheviks, la Russie signe l'armistice puis la paix de Brest-Litovsk. L'Allemagne ne se bat plus que sur un front et dispose d'une supériorité militaire momentanée.

En France, l'échec de l'offensive Nivelle provoque un mouvement de mutineries ferment réprimé... Ces crises sont surmontées par un renforcement de l'autorité des gouvernements dans la plupart des pays : Clemenceau en France; quasi-dictature du grand quartier général en Allemagne. Après l'échec de différentes tentatives de paix, les belligérants envisagent de prolonger le conflit pendant plusieurs années.

3) La France dans la guerre

3-1) L'économie de guerre

La guerre est une guerre de matériel où la puissance économique devient un facteur déterminant de la puissance militaire. Chaque camp mobilise toutes ses ressources et tous les pays connaissent une économie de guerre.

Il faut résoudre le problème de l'armement avec un rythme imprévu de consommation de munitions et une mise au point d'armes nouvelles (fil de fer barbelé pour la guerre des tranchées, chars, aviation). La France, qui voit ses régions industrielles les plus riches occupées dès 1914 par l'armée allemande ou transformées en champ de bataille, doit faire un effort particulier pour mettre en place les industries nécessaires.

On fait aussi 'jouer la planche à billet'; l'augmentation de la masse monétaire et la pénurie favorisent ainsi l'inflation, phénomène dont le souvenir avait été perdu.

3-2) La mobilisation politique et idéologique

L'effort de la guerre n'est pas seulement militaire et économique. Il dépend largement du moral des troupes et des civilsSur le plan politique, le déclenchement du conflit voit la mise en place d'une politique d'Union sacrée qui rassemble toutes les forces politiques autour des autorités. Des ministres socialistes sont appelés au gouvernement et, pendant les deux premières années du conflit, cette attitude n'est pas vraiment remise en question. La censure est instaurée dans la presse. Une propagande massive ('bourrage de crâne') se développe pour faire accepter les sacrifices et les efforts.

La prolongation du conflit entraine une évolution de la situation et une réapparition des tensions. L'année 1917 est une année à crise. A côté des mutineries au front se développent de puissants mouvements de grèves à l'arrière. Pour faire face, on assiste à un renforcement de l'autorité politique. Après une série de crises ministérielles, Georges Clemenceau est appelé au pouvoir (décembre 1917).

4) La fin du conflit

4-1) Le retour aux offensives

L'année 1918 connaît le retour à une guerre de mouvement. Profitant de sa supériorité momentanée, Ludendorff lance plusieurs offensives (Picardie, Champagne). A trois reprises, le front est rompu et de nouveau les armées allemandes menacent Paris. La quatrième offensive est un échec. L'Allemagne épuisée perd l'initiative. Foch, devenu chef de toutes les armées alliées, lance à partir d'août une contre-offensive qui conduit à la fin du conflit. L'armistice est signé à Rethondes le 11 novembre 1918.

4-2)

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