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Travail Comparatif

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ançaise.. Ses oeuvres traitent du thème comme le détachement du monde, la solitude, l´absurdité de la vie professionnelle ou la misère sexuelle. Il a six ans, quand sa mère quitte la famille, elle se convertit à l´islam et elle se lie avec un musulman. Michel Houellebecq est éduqué par sa grande-mère, sans son père qui est guide de haute montagne et sa mère qui se désintéresse de lui. Cette période de sa vie est marquée par la solitude qu´on peut trouver dans ses romans. Il étudie l´agronomie à l’université, mais il n’en fait jamais son métier, il « profite » d´une période de chômage pour se tourner vers la création littéraire. Il est révélé par les romans Extension du domaine de la lutte et, surtout, Les Particules élémentaires, qui le font connaître d'un large public. Ce dernier roman, et son livre qui paraît ensuite, Plateforme, sont considérés comme précurseurs dans la littérature française[], surtout pour leur description au scalpel, mais non sans humour, de la misère affective et sexuelle de l'homme occidental dans les années 1990 et 2000. Avec La Carte et le Territoire, Michel Houellebecq reçoit le prix Goncourt en 2010, après avoir été plusieurs fois pressenti pour ce prix[].[2]

Deux auteurs à succès, chacun dans deux genres différents de littérature, mais on pourrait dire qu´ils ont abordé un sujet pareil dans la vie de l´homme – solitude, détachement du monde, absurdité de la vie quotidienne etc.

Pour pouvoir comparer ces deux oeuvres, il faut en connaître le bref contenu.

L´Étranger, ou Meursault qui est narrateur dans ce livre, est un jeune, modeste employé de bureau habitant Alger. Le récit commence le jour de la mort de sa mère. L´enterrement religieux est fixé au lendemain matin. Meursault n’extériorise pas ses sentiments de tristesse. Le lendemain le cortège funèbre se rend vers l´église du village, situé à trois quarts d´heure de marche de l´asile. Pour Meursault l´enterrement est comme un songe, l´église, le cimetière, l´évanouissement du vieux Péréz, l´attente, puis la joie quand l´autobus le ramène enfin à Alger. Meursault a enterré sa mère sans larmes et n´a pas voulu simuler un chagrin qu´il n´éprouvait pas. Le jour après l´enterrement, il décide d´aller se baigner au port. Il y rencontre par hasard Marie Cardona, une ancienne dactylo de son bureau dont il avait « eu envie à l´époque ». Il la séduit, mêmes s´il a perdu sa mère la veille. Le lundi, Meursault retourne au bureau. En rentrant chez lui, dans l´escalier de son immeuble il rencontre le vieux Salamano, son voisin. Dès qu´il a quitté Salamano, son autre voisin, Raymond Sintés, l´invite à venir manger chez lui. Ce voisin a une mauvaise réputation.

Meursault est au bureau au moment où Raymond l´appelle pour les inviter lui et Marie à passer le dimanche suivant chez un ami, dans un cabanon au bord de mer, près d´Alger. Raymond lui indique aussi que toute la journée un groupe d´Arabes l´a suivi, parmi lesquels se trouvait le frère de son ancienne maîtresse. Le dimanche, Marie et Meursault décide de passer la journée au bord de la mer avec Raymond. Au moment où ils vont prendre l´autobus, Raymond aperçoit sur le trottoir d´en face un groupe d´Arabes (dont Raymond a parlé) qui les regardent. Ils prennent l'autobus pour se rendre chez Masson, l'ami de Raymond,.

Après le déjeuner, Meursault, Raymond et Masson vont se promener sur la plage. Tout au bout, ils aperçoivent soudain deux Arabes. « C'est lui », dit Raymond reconnaissant son adversaire. Raymond frappe cet Arabe et Masson s'occupe de l'autre. Meursault ne prend pas part à la bagarre. L'un des Arabes a sorti un couteau, Raymond est blessé, sans gravité. Les deux Arabes partent tranquillement. La chaleur est insoutenable. À peine de retour au cabanon, Meursault éprouve le besoin de revenir se promener sur la plage, et il se dirige vers le coin ombragé de la source pour y trouver un peu de fraîcheur. Le « type » de Raymond est revenu. À cause du soleil écrasant, Meursault va vivre la suite des événements dans une espèce de semi-conscience, il serre le revolver de Raymond dans sa poche, envisage de faire demi-tour, mais sent la plage « vibrante de soleil » qui se presse derrière lui. L'Arabe tire son couteau, la lumière se reflète sur l'acier, les yeux aveuglés de sueur, la main de Meursault serre le revolver dans la main, le coup part.

Meursault devient meurtrier par hasard.. À la suite des témoignages de plusieurs personnes qui l´accusent de ne pas soigner sa vielle mère, de ne pas pleurer à ses funérailles, de ne pas être assez « socialement acceptable » pour la majorité de la société, le tribunal le considère comme un meurtrier dépourvu de sentiments, qui ne mérite que de mourir. Ensuite, il est condamné à mort. Meursault refuse d´accepter le rôle dans « ces jeux sociaux », il consent à mourir pour la vérité et il ne veut persuader personne de sa vérité. Il accepte la réalité telle qu´elle est, et il refuse de racheter ses actes par la transcendance. Il est l´Étranger dans le monde, il est un spectateur impartial.

Le roman de Houellebecq a un protagoniste, dont on ne connaît pas le nom, est très ressemblant à Meursault par certains aspects. Le héros a trente ans, il est cadre moyen, analyste-programmeur dans une société informatique. Il n’attire pas les femmes et en même temps il ne fait pas l´effort pour être attirant. Il est seul, mais il me semble que la cause de cette solitude chez Houellebecq et chez Camus est différente. Chez Camus, la solitude est une conséquence d´une attitude, par contre la solitude de Hoeullebecq est la conséquence logique de l´état de l’inhumanité de la société.

Le héros de Houellebecq décrit sa vie vide, non pas seulement la sienne, mais aussi celle des autres, de ses collègues du travail, de ses amis. Ce roman ne se compose pas d’une histoire entière comme dans le roman de Camus, mais de plusieurs scènes de la vie du personnage qui nous fait part de ses monologues internes. Le protagoniste ne sort pas trop souvent, mais quelquefois il prend le dîner dans le restaurant avec son ami, prêtre qui lui raconte ses théories de la société et de la sexualité notamment.

Le héros (ou anti-héros) de Houellebecq est un observateur parfait, il décrit les gens fidèlement, d´après sa description on peut s’imaginer pleinement les personnages sur le plan psychique, physique et également de part leur attitude.

Le protagoniste doit aller à Rouen avec son collègue Tisserand, ils présentent une nouvelle application du programme avec laquelle leur public travaillera. Tisserand est un cadre moyen ambitieux, cependant très laid et sans aucune expérience avec les femmes. Il s´efforce toujours de séduire n´importe quelle femme, mais il ne réussit jamais. Notre protagoniste veut rester à Rouen aussi pendant le week-end, personne ne l´attend à Paris.

Le lendemain soir il tombe malade, d´abord il a mal à l´épaule et il ne peut pas respirer, puis il a mal au coeur. Il va à l´hôpital, le médecin le rassure, il a seulement une péricardite. La péricardite présente les mêmes symptômes que l´infarctus, mais sans conséquences graves. Après deux semaines à l´hôpital il peut rentrer chez lui. Mais le héros ne ressent pas la peur par rapport à cette maladie, il a plutôt le sentiment qu´il aurait pu mourir.

Le protagoniste commence à travailler de nouveau avec Rafaël Tisserand. Tisserand, lui, semble désespéré de ne pas avoir de femme et également de son impuissance à en séduire une. Le protagoniste comprend ses sentiments. Il a éprouvé la même chose quand il s´est séparé de sa dernière amante Véronique. Rafaël lui confie, qu´il n´a jamais eu encore de femme. Le protagoniste continue dans ce flux des pensées, il établit un parallèle entre le libéralisme économique et le sexe. Le libéralisme sexuel signifie l´extension du domaine de la lutte. Dans le domaine économique Tisserand a réussi, mais dans le domaine sexuel il ne connaît pas le succès. Le héros propose à Tisserand de sortir après le réveillon de Noël en discothèque, même si lui-même, il n’en n’a pas trop envie, mais il n´a rien à faire. Donc Tisserand et notre héros se rendent à la discothèque, qui s´appelle « La station ». Il y a plutôt les filles plus jeunes, environ 15-20 ans. Tisserand essaie de séduire plusieurs filles, mais sans succès. La dernière fille est, d´après le narrateur, semblable à Véronique. Quand ils regardent la « pseudo-Véronique » dansant avec un homme beau et grand, le héros dit à Tisserand qu´il n´aurait jamais cette jolie fille et qu´il doit la tuer pour la posséder. Puis il ajoute qu´il possède un couteau dans sa voiture. Tisserand lui répond qu´il préférerait tuer cet homme avec qui elle danse. Dans cet instant-là, le couple quitte le lieu. Ils les poursuivent jusqu´à la plage où ils font l´amour. Le héros persuade Tisserand de tuer cet homme et lui donne un couteau. Tisserand part, mais il revient, il s’est seulement masturbé en les regardant. Il était incapable de les tuer. Le héros regrette de ne pas les avoir tués. Tisserand prend sa voiture et part à Paris, il se tue dans sa voiture. Le héros le commente dans un de ses monologue que, au moins, il a lutté, il n´a pas cessé de chercher l´amour.

Parfois le protagoniste commence à se comporter d´une manière bizarre, il pleure au travail, il gifle une femme qui lui reproche de trop fumer. Il passe chez un psychiatre qui lui recommande

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