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Violence Et Soins

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but de relation de confiance peut s’établir, et ses soins peuvent avoir lieu avec une certaine sérénité.

Il ya donc le temps de l’annonce de la pratique du soin que tout soignant doit au patient, ce temps est indispensable pour l’amorce du périmètre de sécurité du patient/ au soignant.

Mettre des mots, être à l’écoute, donner du sens au soin favorise son exécution. Rendre plus concret ce qui est abstrait , c’est montrer au patient que les soignants ont du respect , pour les patients et pour les actes réalisés.

Du côté de la technicité :

Le vocabulaire soignant est étrangé à la majorité des patients, l’emploi de mots issus de technique de soins effraie plus, qu’il ne les rassure.

Le savoir du soignant demande des formulations plus accessible au language commun.

Le corps, un membre de son corps sont souvent abordé comme un objet .La personne le reçoit comme une atteinte à son intégrité, s’angoisse et se défend activement ou passivement(repli).

Prendre soin , c’est aborder la personne dans sa globalité, c’est à dire ne pas extraire le membre, la localisation du soin de son entité .

Les violences les plus observées :

Violences liées aux comportements individuels :

- le non-respect de la présence du patient .le patient s’estime traité comme un objet transparent :les professionnels échangent et discutent entre eux de sujets parfois personnels en ignorant sa présence.

- Le mépris de la parole du malade : les professionnels porteur de la science médicale n’entendent pas la parole des malades.

- Les pressions psychologiques : les menaces, propos blessants, culpabilisation.

- Le non-respect des droits des patients : droit à l’information, soulagement de la douleur, respect de la dignité.

Violences liées à l’organisation

- le manque de disponibilité des professionnels : oubli des malades, plus de contact, plus d’information

- désorganisation des soins.

De la technicité des soins à des soins réalisés sur des personnes :

Longtemps, il a été admis que la réalisation de la technicité du soin était primordiale et unique partie du soin. Cette vision engendre des violences envers les soignées.

Désorganisation des soins : examens, soins reportées, attente longue, sorties mal préparées…

Pour les soignants et les institutions, il s’agit d’une réorientation culturelle : les soins réalisés doivent intégrer, en plus de la technicité du soin, une prise en compte de la personne, de son approche psychologique face à cette situation de soin.

Les violences en psychiatrie

les médias relaient, lorsqu’il se produit un acte de violence commis par une personne atteinte de maladie mentale, avec insistance les faits et toujours avec les mêmes interrogations : pourquoi ont-ils fait ceci ?, pourquoi ne les empêche-t-on pas de nuire ?

Pour l’opinion publique, le lien entre violence et santé mentale se fait autour de la maladie mentale, dans la mesure où dans l’imaginaire dominant, la maladie mentale a toujours été associée à la violence.

Dans les représentations sociales, de même que perdure la notion non-scientifique et dégradante du « fou », l’association de la maladie mentale avec la violence persiste , par un glissement dans notre mode de représentation, qui fait que tout acte violent qui sort de l’ordinaire, soit par sa réalisation, soit par son horreur, soit par l’absence de motif évident, est attribué à un malade mental. Bien que le public en général soit en train d’acquérir une meilleure compréhension en matière de santé mentale, et en vienne à en accepter plus facilement certaines, telle la dépression, l’enchaînement du couple folie-violence lui ne se défait pas et semble témoigner d’une peur profondément ancrée.

Ainsi, en risque relatif, selon des études épidémiologiques, les troubles psychiatriques rendent l’individu plus vulnérable, il a statistiquement plus de risques d’être victime de crime violent que le reste de la population.

Les représentations sociales quant à la violence des personnes affectées de troubles mentaux sont grandement exagérées par rapport à la réalité. Ce raisonnement est basé sur des idées, des présupposés, les répercussions des informations médiatiques, plus que sur des connaissances objectives.

En présence d’une « situation violente », quelle prise en charge ?

Les personnes atteintes d’une maladie mentale ne sont pas plus enclin à faire du mal à un étranger que n’importe qui d’autre. Toute personne ayant un comportement violent s’en prend généralement aux membres de sa famille, à ses proches plutôt qu’aux étrangers et ce, à la maison, pas en public.

Si une ou des violences sont constatées, on peut se poser la question de la capacité de la (des) personne(s) à communiquer avec les autres.

La difficulté de communiquer montre un enfermement sur lui-même, une impossibilité d’échanger, avec l’autre, sur des pensées intérieures qui l’envahissent, le persécutent.

Les faits de violences sont souvent impulsifs, imprévus, soudains sans relation avec les apparences les autres personnes concernées sont généralement sidérées.

La psychose :

Etat psychique caractérisé par une altération profonde de la conscience du sujet (troubles graves de l'identité) et de son rapport à la réalité. Il apparaît, chez la personne, des troubles de la perception, du jugement et du raisonnement par rapport à la réalité.

Le sujet n'en a pas conscience, c'est ce qui empêche l'individu de mener une vie normale;

Signes cliniques:

les hallucinations: Elles sont souvent d'origine sensorielle. Il en résulte souvent des contraintes qui s'imposent à eux, qui génèrent des angoisses.

Les idées délirantes: Thèmes variés comme la persécution, les idées mystiques, les idées de grandeur, la filiation, l'érotomanie....Leur émergence correspond à des mécanismes variables comme l'interprétation, l'intuition.

Les idées délirantes reflètent fréquemment le contenu du système de croyance du patient et de son appartenance socio-culturelle,de son expérience de vie. Leurs contenus ont une importance et un sens pour le patient.

Les Troubles du cours de la pensée: des altérations des mécanismes de la pensée se présentent sous différentes formes

La tachypsychie, la logorrhée, les digressions, la diffluence, des circonlocutions (périphrase), le rationalisme morbide(raisonnement logique de+ en + incohérent), la pauvreté du discours spontané, les barrages, le fading(extinction progressive du flux de la parole),vol de la pensée.

L'anosognosie: la personne vit ses hallucinations, son délire comme éléments de la réalité partagés par tout le monde, elle est imperméable à toutes rationalisations, elle est hermétique à toutes autre réalité .

L'angoisse: L'angoisse est importante, elle est générée par le délire, par des pensées intrusives .

Le sujet présente des insomnies, n'a plus de repère du temps, il s'alimente(ou pas) sans cohérence, une incurie (souvent), son habitation est désorganisée.

Des troubles du comportement comme l'excitation psychomotrice, l'agressivité

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