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Arrias Les Caractères - La Bruyère / BAC français 2022

Commentaire de texte : Arrias Les Caractères - La Bruyère / BAC français 2022. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  734 Mots (3 Pages)  •  577 Vues

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Introduction :

Le XVIIe siècle est considéré comme le siècle des moralistes. Est moraliste une personne qui analyse le comportement de ses contemporains pour en livrer une analyse. Cette période est marquée par le modèle de l’honnête homme, qui incarne la mesure et la civilité.

La Bruyère est un célèbre moraliste du XVIIe dont l'œuvre s’inscrit dans le classicisme.

Dans les Caractères, La Bruyère dresse une série de portraits satiriques et opposés à l’idéal de l’honnête homme, comme avec Arrias.

Pour répondre à cette problématique nous nous demanderons comment La Bruyère fait d’Arrias le contre modèle de l’honnête homme du XVIIe siècle et, à travers lui, le contre-modèle d’une société qui préfère l’artifice à la vérité.

1ère phrase :

• Nom propre + présent de vérité général ---> met en place le portrait d’Arrias, personnage type qui représente un caractère.

• Parallélisme + hyperbole (V.1) ---> créent un ton satirique et inscrit le personnage dans l’excès, défaut contraire à l’idéal classique et valorisé par l’adjectif “universelle” (V.1) et par le comparatif de supériorité (V.2), montrant qu’il se confond avec dieu.

• Pour finir, champ lexical de la tromperie -> insiste sur le masque du personnage + dénonce le caractère théâtral d’une société qui fonde tout sur le paraître.

2ème phrase :

• ct circonstanciel de lieu “la table d’un grand” + COI + “cette région lointaine” note le cadre et le sujet de la discussion et le pronom indéfini (ceux) évoque les courtisans de manière anonyme et met en place le cadre du repas ridicule, qui s’inscrit dans la tradition satirique du 17e.

• prop sub relative “ceux qui” -> qu’Arrias est grossier. Il se veut être l’acteur principal du dîner et n’est pas dans une discussion mais dans un monologue comme illustré avec l’anaphore du “il”, mettant en valeur son narcissisme.

• champ lexical de la parole -> montre qu’Arrias monopolise la discussion.

• La Bruyère avec la conjonction de subordination “comme si” -> laisse entendre au lecteur qu’Arrias ne connaît pas le lieu et trompe ses interlocuteurs.

• l’énumération ironique et l’accumulation des déterminants démonstratifs -> fait penser au lecteur qu’Arrias compose un récit précis, documenté, et que rien ne lui est étranger.

• l’hyperbole “jusqu’à éclater” + champ lexical du divertissement (V.7) -> donne l’image d’un comédien qui joue un rôle et permet de présenter la société comme un théâtre dont Arrias est acteur, metteur en scène et public, montrant l’outrance du personnage.

3ème phrase :

• Pronom indéfini (V.7) -> prépare la chute.

• Verbe “se hasarde” -> montre la retenue du convive au comportement contraire de celui d’Arrias. De plus l’adverbe “nettement” et le champ lexical du vrai (V.8) suggèrent que le convive s’y connaît mieux qu’Arrias.

4ème phrase :

• La gradation (V.9) et l’hyperbole montre qu’Arrias est très sûr de lui, pas déstabilisé par les paroles et qu’il ne supporte pas

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