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Au bonheur des dames

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fet le Crédit Immobilier veut faire construire la rue du Dix-Décembre qui passerait devant le « Bonheur ». Mouret voudrait donc s'associer avec lui pour faire du « Bonheur » le plus vaste magasin de Paris qui serait entouré par la rue du Dix-Décembre, la rue Michodière, la rue de Choiseul, la rue Neuve-Saint-Augustin et la rue Monsigny.

Grâce à Mouret, qui a remarquée Denise malgré ses allures de paysanne, la jeune femme est engagé par Bourdoncle, l'adjoint au patron, au rayon des confections. En plus de travailler, elle est logée dans une chambre dans le magasin.

Le lundi 10 octobre, c'est son premier jour de travail et c'est aussi celui de la vente des nouveautés d'hiver. Et Denise doit subir les railleries des vendeuses qui, se moquant de ses souliers et de sa chevelure difficile à coiffer, ne lui laissent aucune vente importante. Ainsi, fatiguée de ranger les manteaux dépliés, elle s'angoisse le soir dans sa chambre car elle ne sait pas comment elle va payer la pension de Pépé, gardé par une vieille dame. Jean, ne comprenant pas son désespoir, lui demande des sommes importantes d'argent qu'elle gagne difficilement pour se dépêtrer de ses aventures amoureuses. Il sait manipuler sa sœur : il lui fait même croire qu'il va se faire tuer par un mari jaloux. Heureusement, un soir, Pauline, sa nouvelle amie vient la consoler et lui prête de l'argent. La morte-saison d'hiver arrive alors. C'est une période qui s'étend de décembre à février où les clients se font plus rares, l'attrait dû à la nouvelle collection s'estompe, il fait froid...

Denise s'intéresse aussi aux histoires de cœur de son comptoir et découvre ainsi que Colomban est amoureux de Clara, une vendeuse du même rayon qu'elle, prétentieuse, hautaine, railleuse et caustique et qui ne fait que se moquer de Denise. Celle-ci est également victime d'une rumeur qui veut que son amant soit Jean et Pépé, leur fils.

En mai 1865, Mme Aurélie invite toutes les vendeuses de son rayon dans sa maison de Rambouillet, toutes sauf Denise qui accepte l'invitation de Pauline pour une sortie à Joinville, avec Baugé, l'amant de Pauline. Là, Denise trouve Hutin, un jeune vendeur galant et avenant mais profondément hypocrite, dont elle est un peu amoureuse, dans un restaurant. Elle rencontre également Deloche qui lui confit qu'il est amoureux d'elle mais pour Denise ce n'est malheureusement qu'un simple ami.

Juillet arrive et Denise commence à prendre peur : c'est la morte-saison d'été, l'époque des renvois. Bourdoncle, l'adjoint tyrannique de Mouret, renvoie pour un rien, de plus il n'apprécie pas trop Denise, qui pense que si quelqu'un doit être licencié dans son comptoir, ce sera elle. En réalité, Bourdoncle ne fait qu'exécuter les ordres de Mouret : celui-ci veut conserver son image de patron paternel, tout en continuant à virer pour économiser. Denise est alors obligée, à cause des sommes d'argent demandées par son frère, de coudre des nœuds de cravate la nuit, donnés gentiment par Robineau, le second à la soie. On découvre aussi que Hutin veut la place de second de Robineau et fait tout pour le faire partir.

Petit à petit, naît entre Denise et Mouret une sorte de complicité dont aucun des deux ne comprend qu'il s'agit en fait d'un véritable coup de foudre : en effet, ni l'un ni l'autre ne sait ce qu'est l'amour, qu'il s'agisse de la naïve Denise ou du déjà trop expérimenté Mouret, habitué à des relations sans lendemain.

Un jour de juillet, Pauline et Denise sont surprises à bavarder par Jouve (les vendeuses n'ont en effet pas le droit de communiquer entres elles), celui-ci n'en parle pourtant pas à Bourdoncle. Jouve fait alors des avances à Denise, comme à d'autres vendeuses. Celle-ci refuse catégoriquement, et l'inspecteur veut se venger. Un peu plus tard, elle rencontre Jean qui veut encore une fois lui demander de l'argent. Elle se fait alors surprendre par Jouve qui croit que c'est son amant. L'inspecteur va alors enfin faire son rapport à Bourdoncle. Denise est alors renvoyée par Bourdoncle qui n'a pas consulté Mouret avant de prendre cette décision. Mouret est alors victime de son système de renvois : apprenant le renvoi de Denise, il s'énerve contre Bourdoncle car il voit là une tentative d'échapper à son pouvoir (alors que c'est comme ça traditionnellement, que cela se passe). Il se renseigne et découvre donc que Jean est son frère et parle même de reprendre Denise : une bien étrange attitude aux yeux de Bourdoncle. C'est à ce moment-là que les autres personnages commencent à sentir la tendresse de Mouret pour Denise.

Denise loue alors une chambre chez Bourras, un petit vendeur de parapluies très hostile à Mouret et virulemment opposé à son gigantesque magasin à bas prix. Quelques fois, Colomban vient la voir pour lui parler de Clara dont il est amoureux. Denise va de petits boulots en petits boulots jusqu'en septembre, lorsque Bourras l'embauche chez lui, par charité.

En janvier 1866, conseillée par Deloche, elle entre comme vendeuse chez Robineau qui, lui aussi renvoyé du « Bonheur » a repris la boutique de Vinçard. Hutin est donc second et Favier premier vendeur à la soie. Robineau, aidé par Gaujean, décide de batailler contre le Paris-Bonheur de Mouret, la soie miracle. Lui aussi décide de créer sa faille (soie noire). Mais Mouret baisse le prix du Paris-Bonheur devant les yeux effarés de ses salariés. Puis Robineau baisse. Et ainsi de suite. Finalement, c'est Mouret qui gagne la partie mais Robineau a perdu beaucoup d'argent.

Au printemps, Mouret achète l'hôtel Duvillard qui se trouve entre la boutique de Bourras et le « Bonheur ». Bourras, lui aussi est en pleine lutte avec Mouret pour lui prendre des clientes mais comme avec Robineau, c'est Mouret qui gagne.

En juillet 1866, Denise, un an après son renvoi, promène comme d'habitude Pépé aux jardins des Tuileries. C'est là qu'elle rencontre Mouret, qui se rend chez Mme Desforges. Mouret préfère retarder sa visite et se promener avec Denise. Il lui propose de revenir et bavarde un moment avec elle des grands magasins. C'est là qu'il se rend compte qu'il en est amoureux. Mouret va même jusqu'à dire n'importe quoi pour rester avec elle. Mais finalement, il se rend compte en apercevant les fenêtres de Mme Desforges qu'il ne peut pas la retenir davantage et s'en va. En revenant chez Bourras, Denise apprend que le loueur de celui-ci a vendu sa maison à Mouret et que le bail de Bourras n'est plus que de neuf ans.

Le lendemain, Denise vient dîner chez son oncle Baudu. Les affaires de celui-ci ne cessent d'empirer tandis que le « Bonheur » s'agrandit avec la construction de la rue du Dix-Décembre dont avait parlé Mouret et le baron Hartmann. Geneviève, la fille de M Baudu, qui est amoureuse de Colomban va très mal : elle sait que celui-ci est amoureux de Clara. De plus le mariage de Geneviève avec le jeune homme est repoussé car le père de la jeune fille ne veut pas laisser à Colomban une boutique en faillite. Denise essaie de raisonner Colomban mais celui-ci explique qu'il aime réellement Clara.

Plus les mois passent et plus le grand magasin ruine les boutiques. En décembre 1866, Baudu est obligé de vendre sa maison de Rambouillet aux Lhomme alors que Robineau est ruiné. Le « Vieil Elbeuf » n'arrête pas de perdre des clients notamment Mme Bourdelais qui était une de ses plus fidèles clientes.

Voyant que Robineau n'a plus besoin d'elle mais qu'il n'ose pas le lui dire, Denise décide de revenir au « Bonheur » comme Mouret le lui a proposé.

En février 1867, elle reprend donc son travail dans le grand magasin. Le 14 mars 1867, c'est la vente des nouveautés d'été : toutes les clientes se retrouvent au « Bonheur » et font des folies. De plus, Mouret a inventé un nouveau système, les rendus : quand une cliente ne est pas satisfaite du produit, elle le ramène et est remboursée. Comme Mme Frédéric, seconde à le soie a démissionné, c'est Denise qui prend sa place de seconde aux confections. Pauline aiguise la jalousie de Denise en lui répétant que Mouret est amoureux de Clara, qui est elle aussi sa maîtresse. Bouthemont va d'ailleurs informer Madame Desforges (la maîtresse « officielle » de Mouret) de la concurrence d'une seconde maîtresse travaillant aux confections mais il omet de préciser qu'il s'agit de Clara. La veuve décide alors d'aller trouver la jeune femme mais elle tombe sur Denise et la prend pour sa rivale. Depuis que Hutin a pris la place de second à la soie (renvoi de Robineau), il est devenu hautain avec ses collègues et même avec Favier, son ancien ami. Lors d'un rendez-vous, Mouret cherche à séduire Denise avec la recette de la journée mais c'est un échec: non seulement elle refuse ses avances mais en plus la vue de l'argent la blesse. Cependant elle est quand même bouleversée par ce retournement de situation. En effet, elle est troublée quand il lui parle. Bourdoncle, pressentant une liaison sérieuse, surgit dans le bureau sous le prétexte du nombre de clientes de la journée, au grand damne de Mouret.

Depuis qu'elle a été reprise au « Bonheur » et qu'elle est seconde, Denise est beaucoup plus respectée dans son rayon et ne connaît plus de problèmes d'argent. Le premier dimanche d'août 1867, le jour de l'inventaire,

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