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Critique Globalia

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Par   •  9 Janvier 2018  •  Dissertation  •  460 Mots (2 Pages)  •  1 432 Vues

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Critique Globalia

Dystopie volumineuse qui tient aussi en un seul et unique tome. Jean-Christophe Rufin imagine un terrifiant mais très juste roman d’anticipation dans lequel il raconte l’aventure de Baïkal un jeune homme souhaitant s’échapper de Globalia avec sa copine Kate, ou les humains vivent dans une communauté fermée protégée du monde extérieur par de gigantesques dômes transparents régulant la température interne.

Paru en 2003, ce roman est une critique assez évidente de la civilisation occidentale moderne, de ses dérives consuméristes et liberticides. On retrouve un héros convaincu par le disfonctionnement du système. Il va dès lors découvrir l’envers du décor de cet démocratie

Il faut que l’histoire soit originale, l’écriture soignée et évidemment le tout prenant. Globalia possède à mon sens toutes ces qualités. Le système du monde présenté par Globalia est à la fois crédible et effrayant. On y prône la perfection absolue quand bien même la nature humaine est souvent conduite à faire des erreurs.

J’ai été agréablement surprise car on ne tombe pas non plus dans le schéma classique de la dystopie. De plus, il renferme quelques idées originales et étonnantes, quelques retournements de situation inattendus et une fin un peu sortit de nulle part qui montre que Rufin n'était pas en panne d'imagination. Globalia est en somme une œuvre qui peut réjouir puisqu'elle est susceptible d'ouvrir les yeux à certaines personnes sur la réalité du monde "peut-être pas si idéal" où ils vivent.

Cependant je n'irai pas jusqu'à dire que Globalia est mauvais. C'est une lecture tout à fait agréable pour les soirs où l'on n'a pas envie d'être secoué par un style d'écriture percutant. Un monde qu'il a souhaité décrire un peu plus que dans l'œuvre de George Orwell mais qui ressemble finalement plus au décor post-apocalyptique d'un mauvais film hollywoodien. Avec de grande description nous nous perdons un peu dans le fil de l’histoire, Les pages se tournent en attendant des rebondissements, des descriptions de paysages variés, mais non, rien ne vient et l'on s'embarque dans des situations grotesques. Et l’écriture est très stéréotypée au niveau des personnages on retrouve donc Ron Altman dans l'éternel rôle du vieillard intrigant (le vétuste comploteur est un cliché qui fonctionne à tous les coups). Ne parlons pas de Fraiseur qui, pour avoir un rôle d’acolyte un peu débile, n'en est pas moins lui aussi un prototype romanesque usé jusqu'à la corde.

D’abord un peu dubitative avec le style de l’auteur, je me suis peu à peu laisser entraîner les aventures de Baïkal, le début du livre est assez dur à commencer puis au fur et à mesure on arrive à rentre dans l’histoire même

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