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Dissertation « une épopée pessimiste de l'animalité humaine »

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Par   •  9 Mars 2016  •  Dissertation  •  1 402 Mots (6 Pages)  •  1 848 Vues

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PAUGAM                                                                                                                                                 1ES1

Adélie                                                                   Français

    L'animalité humaine est un sujet qui a été souvent traité au XIXème siècle. Ce que le naturalisme met en évidence relève de l'animalité humaine. Le courant naturaliste a une volonté novatrice du point de vue éthique. Le naturalisme conserve la nature humaine dans toute sa complexité, contrairement au mouvement romantique qui s'oriente principalement vers la perception de l'homme classique. Les « Rougon Macquart » de Zola ont été très critiqué et violemment attaqué de son temps, notamment les attaques pour pornographie ont obligé le romancier à expliquer sa théorie.

C'est à la suite de ces paroles que Jules Lemaître, critique du XIXème siècle a ainsi qualifié les « Rougon Macquart » comme étant « une épopée pessimiste de l'animalité humaine ».

L'intérêt de cette formule est de montrer qu'elle suggère une possible articulation de l'épique et du naturalisme qui permettrait d'interroger les mécanismes profonds qui régissent l'écriture de Zola . L'instinct n'est pas seulement lié à la barbarie mais aussi à l'héroïsme. La volonté d'épopée ne permettrait-elle pas de libérer un schéma héroïque qui organise notre expérience ? Comment l'humain est-il perçu dans la société ? Quel est l'homme idéal ? Peut-on dire que l'animal et l'humain sont synonymes l'un de l'autre ? Qu'est-ce qui les distingue et les éloigne ?

      Nous évoquerons dans un premier temps les êtres marqués par le destin collectif, puis dans un second temps les relations et différences entre l'homme et l'animal.

      Le destin collectif rencontre toujours le destin individuel. Les génies tels que les humanistes, les savants, les musiciens, les philosophes... sont souvent les accélérateurs du progrès humain. Le plus souvent rejetés et incompris de leur époque, ils offrent généreusement par leurs souffrances, leurs connaissances qui vont permettre l'évolution de la vie. C'est de cette manière que l'individuel peut agir considérablement sur le collectif. Lorsque l'on évoque le destin collectif, on pense notamment aux courants sociaux dans lequel un individu devrai évoluer. Les situations sociales apparaissent comme étant les éléments, car au final seul le résultat psychologique compte.

Lorsque l'on parle de l'homme, il est nécessaire de parler de l'influence. Ainsi, nous pouvons voir que dans le livre « La Vague » de Todd Strasser, les élèves pourtant anti-nazistes sont entrés dans le jeu de leur professeur qui avait pour principe « La force par la discipline, par la communauté, par l'action », le lycée s'est ainsi transformé en microcosme totalitaire. L'homme a à la fois des défauts et des qualités. La force brutale a sur les hommes un prestige incomparable. La vérité plaît seulement à un petit nombre d'hommes tandis que l'hyperbole ravit la majorité des hommes. Les livres de Zola étaient une hyperbole en continue. L'homme est déterminé uniquement par son hérédité, c'est à dire son corps et se matérialise par son libre-arbitre. Le terme épopée signifie la destinée collective à tout un peuple. A considérer les choses de la manière la plus générale, le conflit qui peut s'offrir comme la situation la plus convenable pour l'épopée est l'état de guerre. L'animalité c'est à dire la négation de l'humanité et de la parenté avec la tragédie, ce qui signifie la croyance en un destin irréversible qui nie les efforts individuels des personnages. On peut notamment faire référence à « Atala » de François-René de Chateaubriand, puisque la femme fait à sa mère la promesse du vœu de chasteté mais ne la tient pas.

          A la différence de l'homme, les animaux ne sont pas sadiques, leurs sociétés dans une même espère sont davantage plus pacifiques que celles de hommes. L'homme cherche à justifier sa supériorité, ainsi il évoque la culture et la civilisation pour se distinguer de l'animal.  Il le prouve également par son attitude, ses valeurs, ses normes, ses philosophies morales, son éthique et d'autres encore. Il chercher à montrer et à oublier qu'il n'est pas un animal. Mais, l'homme certifie par sa méchanceté, son incapacité de vivre en paix, les guerres continuelles  qu'il se distingue des animaux seulement par son sadisme, ainsi que par la conception de la vie : des sciences mécanistes et des machines. Dire que l'homme est un animal, c'est pour l'homme se rappeler qu'il a un corps, des instincts et plus généralement un fonctionnement biologique presque identique de certains animaux. Ce rappel de notre animalité commune avec les bêtes peut dans certains cas nous faire voir les hommes comme des bêtes, notamment à travers la « sauvagerie » ou encore la « bestialité ». Lorsqu'un homme semble se comporter instinctivement, par exemple dans l'extrait « Le Vice-consul » de Marguerite Duras, on a à faire à une déshumanisation, ainsi la femme est comparée à un animal. L'angoisse, les émotions et la sympathie sont empreintes de l'animalité. Jésus-Christ nous montre d'une manière exemplaire à travers les angoisses, souffrances, les joies, les relations et l'empathie envers autrui qu'il faut porter en soi l'animalité humaine. On peut notamment mettre en lien avec « La Religieuse » puisque dans ce texte on assiste à la folie d'une religieuse. Parler de l'animal contient une dimension psychologique. L'homme est un animal « logique »,  parce qu'il n'est pas si simple que ça de comprendre ce à quoi il réfère. L'homme doit et c'est socialement urgent, se situer face aux bêtes, ce qui relève de plein droit du domaine de l'éthique. L'homme réagit au monde et il le doit, car si il n'avait pas les moyens de le faire il serait exclu de la société, on peut ainsi parler de paria. Dans « Le Vice-consul » de Marguerite  Duras, nous pouvons également utiliser ce terme puisque la femme est exclue de la société. Mais parfois nous basculons vers un anthropomorphisme, ce qui signifie qu'un animal à des sentiments, des réactions qui sont en réalité humaines. Par exemple dans « Le Maître Chat ou le Chat botté » de Perrault, il est question d'anthropomorphisme puisque le chat n'a plus que l'apparence d'animale, dans ses actions et il est même plus humain que son maître.

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