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La Construction Européenne

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péenne remonte à la fin des années 20 lorsque le ministre français des affaires étrangères Aristide Briand décida de lancer son projet d’Union Européenne. Ainsi, le 5 septembre 1929 lors de la dixième Assemblée Générale de la Société des Nations, il préconisa une sorte de « Fédération Européenne ».

Ainsi, le projet d’Aristide Briand annonce les prémices d’un marché commun et d’une communauté européenne. Cela inclus donc la solidarité entre les membres ainsi qu’une ouverture sur le marché international. Malheureusement, il faudra attendre quelques années suite aux différents évènements dramatiques qui bouleversèrent la scène internationale (on entend bien sur la Seconde Guerre Mondiale).

De nos jours, l’Union Européenne est la première puissance économique mondiale avec un produit intérieur brut (PIB) de 16 298 milliards de dollars US soit 26% du PIB mondial en 2010.

L’Union Européenne est aussi la première puissance marchande du monde. La majorité de ses échanges a lieu entre les vingt-sept états membres.

Elle est au cœur des échanges mondiaux en étant le premier partenaire commercial des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, de la Russie, des pays membres du Mercosur, de la Corée du Sud et des pays de l’OPEP.

A noter cependant que les exportations de l’Union Européenne restent inférieures à ses importations, sa balance commerciale reste déficitaire.

De plus, même si les échanges euro-américains sont les plus importants, l’année 2010 est marqué par :

* la confirmation de la Chine comme premier fournisseur de l’Union Européenne. Toutefois, les relations commerciales entre les Etats-Unis et l’Europe restent les plus intenses au monde : 1,1 milliards d’échanges commerciaux quotidiens ;

* la montée en puissance de la Turquie dont le commerce se concentre de plus en plus sur l’Europe ;

* la Russie qui resserre ses liens économiques et principalement énergétiques.

En raison de sa compétence exclusive en matière commerciale, l’Europe est partie prenant du commerce mondial en mettant en œuvre sa propre action commerciale, mais aussi en participant activement aux structures ayant pour mission de faciliter le commerce mondial, GATT, puis à partir de 1995 l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

La Commission de Bruxelles propose des règlements et des directives au Conseil des Ministres et veille à leur mise en œuvre. Elle partage donc avec les gouvernements des Etats membres le pouvoir exécutif. Le Conseil composé des ministres des pays membres adopte ou refuse les textes de la Commission. C’est donc lui qui dispose du pouvoir législatif. En fait, la Commission participe très activement à l’élaboration des politiques européennes. Plus précisément, c’est elle qui conduit les négociations de l’Union avec les pays tiers dans la perspective de la signature de traités commerciaux. C’est elle également, en la personne du commissaire européen du commerce, qui représente l’Union durant les cycles de l’OMC.

La Banque Centrale Européenne située à Francfort-sur-le-Main est chargée d’émettre l’euro comme monnaie commune et unique, de définir les grandes orientations politiques monétaire de la zone euro et de prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre : c’est à dire de maintenir le pouvoir d’achat de l’euro et donc la stabilité des prix dans la zone euro. Le principal objectif de la BCE est de maintenir, au sein de la zone euro, l’inflation annuelle au dessous mais à un niveau proche de 2%, sur le moyen terme.

L’Union Européenne représente 20% du volume total des importations et exportations de la planète. Le libre-échange entre ses membres est un de ses principes fondateurs, et elle soutient la libéralisation du commerce mondial dans l’intérêt de tous les pays, qu’ils soient riches ou pauvres.

Sans les échanges commerciaux, nos modes de vie seraient beaucoup plus restreints, il suffit de penser à l’alimentation, à l’automobile ou à l’informatique, dont nous devenons de plus en plus dépendants, ou aux voyages que nous pouvons faire sur d’autres continents.

Sous l’effet de la mondialisation, de plus en plus de pays riches et pauvres participent à l’économie mondiale et subissent de ce fait une concurrence plus forte.

Ainsi, le développement du commerce, si il est correctement géré, stimule la croissance économique. Il faut pour cela que l’Union Européenne reste compétitive et que davantage de règles soient fixées par l’OMC ainsi que la Commission de Bruxelles.

La mise en réseau des connaissances, la vitesse des échanges d’information : l’ensemble des outils de l’ère de la communication et du « village global » sont autant de facteurs exponentiels d’échanges, de transgression des frontières et de déterritorialisation de la pensée.

II. L’intervention de l’Europe dans les affaires étrangères : entre union et convergence de points de vue

1. Une défense collective

Les grands équilibres mondiaux se modifient et l’Europe doit prendre en compte ces évolutions pour adapter sa politique

Depuis le traité de Maastricht signé en 1991, l’Union Européenne s’est ainsi dotée d’un instrument nouveau, la Politique Étrangère de Sécurité Commune (PESC) dont le concept a ensuite été renforcé dans le traité d’Amsterdam, signé en 1997.

La politique étrangère et de sécurité commune de l’Europe est un élément dynamique de la création et du développement de l’identité européenne, en dépit des difficultés à faire parler l’Europe d’une seule voix.

L’ébauche d’Europe que fut l’Empire romain d’Occident a montré l’importance, pour la survie d’une communauté politique et culturelle de maintenir des valeurs partagées comme le destin commun, la monnaie, la fois, la lutte contre la paupérisation et la misère.

Ainsi, le traité de Maastricht, certes incomplet et imparfait, marque néanmoins une étape cruciale vers la mise à pied d’une véritable entité européenne sur la scène internationale. L’instauration de la PESC a ainsi répondu au désir de mieux équiper l’Union Européenne face aux multiples défis qu’elle affronte et affrontera encore sur le plan international.

Article J.1 §2 du traité de Maastricht, les objectifs de la politique étrangère et de sécurité commune sont :

* la sauvegarde des valeurs communes, des intérêts fondamentaux et de l'indépendance de l'Union;

* le renforcement de la sécurité de l'Union et de ses Etats membres sous toutes ses formes;

* le maintien de la paix et le renforcement de la sécurité internationale, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies, ainsi qu'aux principes de l'Acte final d'Helsinki et aux objectifs de la Charte de Paris;

* la promotion de la coopération internationale;

* le développement et le renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit, ainsi que le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Le traité d’Amsterdam, de son côté, signé le 2 octobre 1997 et entré en vigueur le 1er mai 1999 a précisé les tenants et les aboutissants de la PESC. Le traité d’Amsterdam a ainsi crée un nouvel instrument, à savoir les « stratégies communes » et instauré une hiérarchie entre positions, actions et stratégies. Avant tout, il a renforcé le dispositif opérationnel de l’Union Européenne, en la dotant d’instruments plus cohérents et d’une prise de décisions plus efficace.

Mais bien avant cela, parlons un peu de la Société des Nations (SDN) qui n’aura vécu que 26 ans de 1920 à 1946. Elle est proposée par le président américain Woodrow Wilson (anecdote : les Etats-Unis ne seront jamais membres de la SDN) le 8 Janvier 1918. Cette organisation internationale est destinée à résoudre les conflits entre les Etats et à maintenir la paix. L’organisation accueille initialement

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