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La princesse de clèves

Commentaire de texte : La princesse de clèves. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  9 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  1 600 Mots (7 Pages)  •  466 Vues

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LL8 :                                                                        Les aveux

Introduction :

Même Amorce, auteur, mouvement que la LL5

Nous assistons, ici, aux derniers instants de la pièce. Dubois a confié à Arlequin une lettre et s’est arrangé pour que Marton l’intercepte et la donne à sa maîtresse. Ainsi, les rôles se sont inversés puisque c’est Araminte qui connaît désormais l’épreuve de la fausse lettre qu’elle avait faite subir à Dorante quelques scènes plus tôt. Araminte et Dorante se retrouvent seuls et l’occasion va leur être donnée de se déclarer leurs amours mutuelles. 

Situation : Fausse les lettre de Dorante interceptée par Marton, lue en public : Araminte doit prendre une décision.

Notre extrait est l’avant dernière scène de la pièce nous sommes donc proche du dénouement

Dorante a demain à voir Araminte qui lui signifie son congé. La scène est une scène de double aveu : l’aveu de son amour par la jeune femme et l’aveu de la supercherie par Dorante  

Problématique : Comment s’exprime la vérité des sentiments ?

Il y a 3mouvements :

L1à11 : Les adieux pathétiques de Dorante

L12à17 : L’aveu d’Araminte

L18à la fin : La révélation du stratagème

1er mouvement :

Le pronom indéfini « on » = pression sociale qui interdit un domestique d’aimer sa maitre : réputation d’Araminte enjeu : utilisation d’un ton ferme pour signifier son renvoie mais la tournure impersonnelle « il faut » suggère que ce n’est pas elle qui en a décidé ainsi

Douleur de Dorante comme le souligne l’interjection tragique « Hélas », le vocabulaire de la douleur « plaindre » et les phrases exclamatives.

On retrouve la sècheresse de ton dans la jonction « aller », volonté de détraumatisé avec des recours à des propos généraux au présent de vérité générale. Mais le sens très fort de « chagrin » peut aussi fonctionner comme un demi-aveu : elle aussi va souffrir de son départ.

L5à8 : allusion de l’un des accessoire traumatique clé du stratagème de Dubois : ce portrait conservé signifie que la veuve n’est pas indifférente à Dorante. Les répliques de Dorante expriment toujours sa douleurs :

A la ligne 5 : hyperbole + phrase exclamative et l7 le jeune homme avance un raison romantique : le portrait à été entre les mains d’Araminte ce qui lui confère sa valeur sentimental+ le conditionnelle passé « m’aurait été » qui correspond à un bonheur révolu qui n’existera pas. En revanche Araminte est beaucoup plus sèche « à quoi vous sert de l’avoir vous savez peindre » l8 question rhétorique à laquelle est répond elle-même « vous savez peindre » : la réponse souligne l’absence de logique de Dorante.

L9 : volonté de ramener Dorante à la réalité avec la conjonction « mais » marquant l’opposition et l’emploie de la négation qui souligne que Dorante ne respecte pas la réserve que lui impose la situation.

L10-11 : présence du champs lexical de la douleur, interjection tragique, la ponctuation expressive, le future proche « je vais être éloigné de vous » tous ces procédés soulignent l’excès de Dorante qui se pose en victime de la pression sociale.

Ce première mouvement souligne le contraste entre deux habitudes : Dorante est au désespoir et Araminte est fidèle au portrait que Dubois à fait d’elle au début de la pièce : une femme raisonnable, soucieuse du « qu’en dira-t-on »

Le 2ème mouvement : il constitue un 1er coup de théâtre puisque Araminte va avouer son amour.

L12 : la phrase exclamative souligne l’audace de la demande de Dorante et la phrase interrogative montre son inconvenance.

La question et le conditionnel présente l’amour d’Araminte comme une hypothèse invraisemblable mais c’est aussi un aveu indirect qui souligne la pudeur de la veuve.

L14 : Dorante rebondit sur l’idée en reprenant le verbe « aimer » mais il en conteste l’idée comme si elle était inconcevable comme le montre la phrase exclamative et la phrase interrogative au conditionnelle le ramené à la réalité : une femme riche ne serait aimée un garçon ruinée  

L15 : la didascalie indique que le jeune femme a répondu sans réfléchir : c’est une réponse spontanée. L’intensité de la révélation est renforcée par la théâtralité du présentatif « voilà » et l’adverbe d’opposition. Mais on est tjrs dans l’aveu pudique comme si le sentiments était indicible.

L16 : le participe présent de la didascalie traduit la rapidité de la réaction de Dorante et témoigne de sa joie. L’image romanesque de l’amant courtois puisqu’il est à ses genoux et l’hyperbole témoigne de l’amour intense.

L17 : deux impératif traduisant la gêne et l’embarra d’Araminte qui essaye de redevenir maitresse de la situation.

On assiste à un renversement de situation puisque l’extrait commencé par un renvoie et qu’il se poursuit par un aveu d’amour.

3ème mouvement : Par soucis de transparence Dorante va mettre en péril l’aveu amoureux en décidant de faire tomber les masques.

La didascalie donne l’image d’un homme apaiser : il n’est plus dans la théâtralité et l’adverbe « tendrement » traduit l’expression de ces sentiments.

La répétition de « je ne la mérite pas » et le future proche « vous allez me l’ôter » montre qu’il est conscient du risque encourut. Mais il prend son distinct en main comme le montre le conjonction d’opposition « mais » ; et la tournure impersonnel « il faut » exprime son devoir morale envers la veuve.

L20 : L’adjectif « étonnée » de la didascalie renforce l’impression donnée par l’exclamative et l’interrogation contraint Dorante à poursuivre sa démarche.

Dorante fait le récit récapitulatif qui renvoie le spectateur au début de pièce grâce au terme « industrie et stratagème l23-24 la boucle est bouclée

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