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L'alphabétisation de la femme

Dissertation : L'alphabétisation de la femme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Mai 2024  •  Dissertation  •  825 Mots (4 Pages)  •  25 Vues

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développement économique, approfondir la démocratisation des États. Relation étroite entre l’accès à la connaissance et la conquête de l’autonomie politique, sociale et économique. Une évolution assez lente pour les femmes et une conquête de l’égalité qui n’est toujours pas terminée.

On peut se souvenir de quelques-unes des grandes femmes extrêmement cultivées dans l’Antiquité ou au Moyen -âge

ASPASIE par exemple qui enseigne l’art oratoire et l’art

On peut citer aussi IPATHI d’Alexandrie qui était philosophe, mathématicienne

La femme chrétienne doit être capable d’accéder au texte sacré et de le transmettre à sa famille. Elle peut donc étudier comme les hommes.

LA CONTRE-REFORME CATHOLIQUE Aussitôt la contre-réforme catholique enclenche un ensemble de représentation qui favorise l’alphabétisation des femmes.

Murillo 1655, ici on associe sainteté et alphabétisation.

Dans le contexte catholique : les femmes apprennent à lire dans le contexte familial pour l’élite, soit au couvent pour l’élite aussi, pour devenir religieuse.

La Contre-Réforme catholique : développement de l’éducation des filles : Petites écoles de Port-Royal, (contexte jansénistes) ; dans des écoles liées aux couvents d’ordres comme les Ursulines ; Madame de Maintenon et le pensionnat pour jeunes filles (1886) de Saint-Cyr pour les jeunes filles de la noblesse pauvre.

 Evolution durant la période moderne

Durant la période moderne l’instruction des femmes progresse. Les raisons en sont les efforts qui sont faits pour éduquer les jeunes filles mais il faut noter que les buts ne sont pas les mêmes que pour les jeunes garçons. Les buts sont d’en faire une bonne chrétienne et surtout valoriser sa place à l’intérieur du foyer et dans la transmission des valeurs auprès des enfants. Leur éducation est encore très morale.

Surtout, il y a des limites : il n’y pas de structures scolaires efficaces et performantes pour les filles. De plus leur éducation reste encore très liée à la religion et à une certaine vision de la place des femmes dans la société.

Comme vu précédemment, l’accélération de l’alphabétisation des filles se fait au XIXème et elle se fait par un ensemble de lois.

l'alphabétisation des femmes par l'historienne Mona Ozouf

Elle souligne trois aspects en matière d’alphabétisation des femmes :

d’abord l’œuvre du seconde Empire est incomplète ; Elle fait référence ici à la loi Falloux de 1850 qui obligeait toutes les communes de plus de 800 habitants à avoir une école de fille.

La loi de Paul Bert (ministre de l’Instruction) de 1879 généralise les écoles normales. Tous les départements doivent avoir une école normale pour les filles comme pour les garçons. 

 L'analyse d'Emmanuel Todd sur la continuité de la politique d'alphabétisation des femmes en France

A partir de 1875, les Républicains décident de généraliser l’enseignement à destination des filles. L’alphabétisation fait des femmes un enjeu important de l’ancrage de la République. L’influence de l’Église avait été renforcée par les combats menés par les catholiques contre la loi Duruy.

Alors qu’il y avait 79 écoles normales d’instituteurs il n’y avait que 17 écoles normales d’institutrices en 1879. De plus c’était surtout la scolarisation des jeunes filles des campagnes qui faisait défaut (or la population de la France est à l’époque essentiellement rurale), elles étaient à l’époque soumises, plus que les garçons, aux travaux des champs et aux travaux domestiques.

L’alphabétisation permet de mettre en place une égalité avec les hommes. Elle permet aussi d’ouvrir encore plus grand le monde du travail en leur permettant d’accéder, au même titre que les hommes aux métiers des services qui exigent la maitrise de la lecture et de l’écriture (rôle de la machine écrire et du vélo). L’enseignement est donc synonyme d’émancipation c’est-à-dire qu’il permet d’être plus libre, d’avoir accès à plus de droits. En revanche cette dynamique vers l’émancipation et l’égalité avec les hommes reste encore limitée puisque le droit de vote des femmes ne sera acquis qu’en 1944.

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