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Td9 De Macro Taux De Change

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|Conversion en dollar au cours spot |1320 $ |

|Etape |3 |Valeur du compte après 1 an |1386 $ |

|Etape |4 |Conversion en euro au taux anticipé |1030 € |

|Etape |5 |Taux de rendement du compte en dollar |3% |

Le rendement du compte en dollar est exactement le même que celui du compte en euro (3%). Il est donc indifférent de placer dans l’un ou l’autre compte

b) On constate que le différentiel de taux d’intérêt (5% - 3% = 2%) est égal à la dépréciation anticipée du dollar (1,346 – 1,320 / 1,320 = 2%). Le marché des changes a guidé la valeur spot euro-dol au niveau qui égalise les taux de rendement sur les différents types de comptes.

c) Si le différentiel de taux d’intérêt passe de 2% à 3%, et que l’anticipation de cours dans un an reste au même niveau de 1,346 $/€, il faut que le taux spot s’ajuste à ce nouveau différentiel et qu’il passe à 1,307 $/€. On peut donc s’attendre incessamment à voir apparaître une dépréciation de l’euro du cours de 1,320 $/€ à 1,307 $/€

d) On peut en conclure que quand le taux d’intérêt d’un pays augmente, sa monnaie s’apprécie (ici, la Fed augmente le taux d’intérêt et le dollar s’apprécie) et donc la monnaie du pays partenaire se déprécie (l’euro perd de sa valeur).

Rappel de la formule canonique de la parité des taux d’intérêt : R = R* + (Ea – E)/E avec R le taux d’intérêt domestique, R* le taux étranger, Ea le taux de change anticipé (à l’incertain) et E le taux de change spot (à l’incertain).

2) Le modèle de Mundell et Fleming simplifié

L’équilibre sur le marché des biens de la Syldavie (en économie ouverte) est défini par l’équation suivante : Y = C + I + G + X – J

où Y est le PIB, C la consommation, I l’investissement, G les dépenses publiques, X les exportations et J les importations. Le commerce se fait avec le reste du monde considéré comme un pays unique. Il n’y a pas de taxes.

La consommation C est définie par C = 0,8 Y

L’investissement I est défini par I = 100 – 10 R avec R le taux d’intérêt (mesuré en points de pourcentage : si le taux d’intérêt est 3%, R = 3)

Les dépenses publiques G sont exogènes et égales à 180

Les exportations X sont exogènes et égales à 260 ; les importations J dépendent positivement du revenu (le PIB Y) et négativement du taux de change E (défini à l’incertain), de telle sorte que : J = 0,3 Y – 100 E. Ce taux de change peut varier de 0,5 à 2 et atteint la valeur 1 à l’équilibre de PPA.

a) Ecrire l’équation de la courbe IS, avec Y en fonction de R et de E

b) La fonction de demande de monnaie en Syldavie est M = Y – 100 R avec R le taux d’intérêt et M la masse monétaire dont l’offre est fixée à 800 par la Banque centrale. Ecrire l’équation LM représentant Y en fonction de R. Représentation graphique.

c) La parité des taux d’intérêt (PTI) est réalisée en Syldavie, de telle sorte que le taux d’intérêt domestique est lié au taux d’intérêt international et au taux de change par la formule : R = R* + 2 – 2 E. Représentez sur un graphique la relation entre R et E en posant R* = 4 (on mettra E en horizontale et R en verticale)

d) En utilisant la relation de PTI, écrivez à nouveau l’équation de la courbe IS en éliminant E et représentez sur le même graphique les courbes IS et LM. Quelles sont les valeurs d’équilibre de R, Y, E, C, I, et importations ?

e) On cherche maintenant à représenter les effets sur la Syldavie d’une politique budgétaire et d’une politique monétaire. Ecrivez les fonctions IS et LM (sous leur forme des questions b et d) en y intégrant les instruments de politique économique ΔG et ΔM ; que se passe-t-il pour les diverses variables G, M, R, Y, E, C, I et J si ΔG = 20 et ΔM = 0 ? Même question si ΔG = 0 et ΔM = 100.

f) On se place maintenant en régime de changes fixes : E est supposé invariable et égal à 1. Que se passe-t-il si l’on tente les politiques budgétaire et monétaire de la question précédente ? Que faut-il faire pour utiliser la politique budgétaire ? Comment se passerait une dévaluation ? (on fera l’hypothèse du passage de E = 1 à E’ = 1,2)

a) On part de Y = C + I + G + X – J ; on a C = 0,8 Y ; I = 100 – 10 R; G = 180; X = 260; J = 0,3 Y – 100 E ;

Tout ceci conduit à : Y [1 – 0,8 + 0,3] = 100 + 180 + 260 + 100 E – 20 R

Et en regroupant : Y = 2 × (540 + 100 E – 10 R) qui est l’équation de la courbe IS, mais avec la variable E en plus. Notons que le multiplicateur est égal à 2.

b) On a 800 = Y – 100 R. Donc Y = 800 + 100 R qui est la courbe LM. Il s’agit d’une demi-droite partant de (R : 0 ; Y : 800) sur l’axe horizontal et montant vers la droite avec une pente de 100 (pour R = 4, Y = 1200) ; et d’un segment de droite suivant l’axe horizontal allant de 0 au point (0 ;800).

c) PTI. Avec R* = 4, on a R = 6 – 2 E. C’est une droite joignant le point (0 ;6) au point (3 ;0). En principe, on peut limiter l’intervalle de variation de E de 0,5 à 2, ce qui fait varier R de 5 à 2

d) Selon la question c, on a E = 3 – R/2 que l’on peut reporter dans la formule trouvée en question a : Y = 2 × (540 + 300 – 50 R – 10 R) = 1680 – 120 R. La courbe IS peut être représentée sur le même graphique que la courbe LM : sur l’axe horizontal, elle passe par le point 1680 ; sur l’axe vertical, elle passe par le point 14. A l’intersection des deux courbes, on a R = 4 ; Y = 1200 ; E = 1 ; C = 960 ; I = 60 ; J = 260 (et donc le commerce est équilibré).

e) Nouvelle écriture des fonctions IS et LM:

Fonction IS : Y = 1680 + 2 ΔG – 120 R

Fonction LM : Y = 800 + ΔM + 100 R

Ce qui conduit au résultat général : 220 R = 880 + 2 ΔG – ΔM

Avec ΔG = 20 et ΔM = 0 et on obtient R = 4,182 ; donc : Y = 1218 ; E = 0,909 ; C = 974 ; I = 58 ; G = 200 ; imports = 274,5 ; CA = - 14,5. Notons qu’une politique budgétaire expansionniste fait augmenter le PIB, mais au prix d’une montée du taux d’intérêt, d’une baisse de l’investissement, d’une appréciation de la monnaie et d’une détérioration du compte courant.

Avec ΔG = 0 et ΔM = 100, on obtient R = 3,545 ; donc : Y = 1254 ; E = 1,227 ; C = 1003 ; I = 65 ; M = 900 ; imports = 253 ; CA = +7. On note que la politique monétaire expansionniste fait baisser le taux d’intérêt, augmente le PIB, augmente l’investissement, déprécie la monnaie, et améliore le compte courant.

f) En régime de changes fixes, E est bloqué au niveau 1. Ce qui implique que R est lui aussi bloqué au niveau de 4% : le taux d’intérêt est obligatoirement fixé au niveau international. Du coup, la politique monétaire, dont la nature est de modifier le taux d’intérêt

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