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L'Ivg Et l'Avortement

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uement sur ordonnace dans une pharmacie.

L’IVG par voie médicamenteuse consiste à la prise de deux médicaments complémentaires :

la mifépristone (RU 486), à action antiprogestative, qui a pour effet d'interrompre la grossesse et le misoprostol, analogue de la prostaglandine E1, qui augmente les contractions et permet l'évacuation de l'œuf.

Il peut cependant y avoir des effets secondaires comme d’importants saignements génitaux ou encore des troubles digestifs conséquents.

LA VOIE CHIRURGICALE

Cette méthode est pratiquée par un médecin, en ambulatoire, en clinique ou dans un hôpital.

Elle consiste à anesthésier la patiente, puis aspirer son embryon à l’aide d’une canule placée dans son utérus, qui a été préalablement dilaté (12 mm au maximum, tout dépend de l’âge de grossesse). Dans les pays développés, on utilise des nouveaux appareils chers et performants pour pouvoir procéder a l’aspiration, mais dans les pays en développement, on a encore recours à la curette (qui remplace l ‘ « aspirateur »).

La méthode de la voie chirurgicale comporte de nombreux risques, qui ne sont pas anodins comme la perforation ou lacération du col de l’utérus, l’implantation anormale du placenta, un cancer du col de l’utérus, des ovaires, des seins ou encore du foie. Mais il se peut aussi, que ce type d’IVG ait des conséquences sur les grossesses à venir, en effet, les femmes ayant eu recours à cette pratique, ont plus de chances d’avoir des grossesses extra-utérines ou prématurées, des enfants handicapés ou encore d’être stériles.

Le recours à l’IVG au moyen des ces deux méthodes connaît un fort succès puisque pour la voie médicamenteuse, on a un taux de 95% et pour la voie chirurgicale on a taux de réussite de 99.7%.

Mais quelque soit la méthodes utilisée, les femmes subissent de lourdes conséquences, qui sont non seulement physiques(avec 10% des femmes qui ressentent des effets secondaire tout de suite après l‘opération), mais aussi psychologiques(180% des femmes déclarent aller chez un psychologue après un IVG, pour le plus souvent, des dépressions). Aussi, toutes celles qui ont volontairement interrompu leur grossesses, sont suivies par un psychologue même 3 semaine après l’acte.

4)La place de l’IVG dans la religion

Nous allons voir comment le recours à l’IVG est perçu par les 3 grandes religions monothéiste, c’est-à-dire le catholicisme, l’islam et le judaïsme.

Dans la religion catholique, le Vatican a toujours été contre la légalisation de l’avortement. Pape après Pape, le discours reste le même. L’avortement consisterait à tuer un enfant. Il ne se limiterait, ni plus ni moins, qu’à un meurtre commis dans la plus grande illégalité religieuse et morale.

Jean Paul II déclarait sur l’avortement : « L’avortement et l’euthanasie sont des crimes qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer ».

La règle de base de l’Islam vis-à-vis de l’avortement est l’interdiction. Une grande importance est accordée à l’embryon qui est vu comme un être vivant.

A partir du moment où il y a fécondation, il y a vie.

Néanmoins des mesures ont été prises dans certains pays comme dans les pays du Maghreb ou encore en Arabie Saoudite afin que l’avortement soit toléré lorsque la vie de la mère est en danger ou quand il y a eut viol.

Cependant, y avoir recours peut être très mal vu par la communauté et même si la législation l’impose tous les centres médicaux ne sont pas à même de le pratiquer et certains médecins s’y refusent encore.

D’après le prophète Mouhammad l’âme est insufflée dans le fœtus au terme du quatrième mois de grossesse (120 jours)ainsi, même si les choses ont évoluées, l’avortement passé ce délai est strictement interdit et est considéré comme un infanticide ("Et lorsqu’on demandera à la fillette enterrée vivante, pour quel péché elle a été tuée".Sourate 81 - Versets 8/9).

Au sein de la communauté judaïque, il existe un désaccord pour savoir si la prohibition concernant l’avortement est biblique ou rabbinique. Dans les principes de base du judaïsme l’avortement est un infanticide car le fœtus est considéré comme un être vivant à part entière.

Néanmoins, il est aujourd’hui toléré ; l’avortement est autorisé en cas de danger pour la mère ou en cas de risque de déformation du fœtus (avant le 40ème jour).

5) La place dans la justice

L’IVG a longtemps

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