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Charmide

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pour soigner le corps il faut que l’âme soit saine. Donc il faut commencer par soigner l’esprit de Charmide pour que ses maux de tête passent. Il faut que l’âme de Charmide soit sage.

Charmide, hésitant, répond qu’il se croit suffisamment sage pour avoir le remède. Socrate lui pose alors la question : « Comment définis-tu la sagesse ?»

Première définition : « faire toutes choses avec calme »

D’abord hésitant, Charmide répond que la sagesse est la faculté de toujours agir avec calme et modération.

Socrate réfute cette hypothèse par une série d’exemples où la vitesse et la vivacité sont préférables à la lenteur : d’une part la lecture, l’écriture ou la mémoire et d’autre part les disciplines sportives.

Deuxième définition : « la pudeur »

Désemparé et déconcentré par les paroles de Socrate, Charmide émet alors l’hypothèse que, puisque la sagesse fait rougir de certaines choses, elle « n’est autre chose que la pudeur ».

Pas plus satisfait de cette proposition, Socrate démontre que la sagesse est toujours bonne alors que la honte ne l’est pas dans toutes les situations. La sagesse n’est donc pas la pudeur.

Troisième définition : « S’occuper de ses affaires »

Charmide a alors recours à une nouvelle définition, dont on devine qu’elle vient de Critias, qui assiste à l’entretien. La sagesse consisterait « pour chacun de nous à faire ce qui nous regarde ».

Socrate, qui n’est à nouveau pas très convaincu par cette proposition, refuse cette hypothèse en faisant valoir qu’une cité où chacun confectionnerait ses propres chaussures ou laverait son propre linge ne serait à l’évidence pas une cité sage.

Critias, qui ne supporte pas que son idée soit si facilement démontée, intervient alors dans le dialogue et se substitue à Charmide comme interlocuteur de Socrate.

Il sépare tout de suite l’idée de faire ses propres affaires et celle de fabriquer des choses pour les autres. De fait, on peut tout à fait fabriquer des choses pour les autres tout en étant sage.

Quatrième définition : « la connaissance de soi-même »

Suite aux commentaires de Socrate, Critias bat en retraite et parle de la signification de la sagesse pour les grecs en général. Pour les grecs la sagesse est la connaissance de soi-même.

Il enchaine avec le fait que la sagesse est une science différente des autres, qui aurait un objet précis. Il donne les exemples suivants : le pair et l’impair pour les math ou la santé pour la médecine.

La science du bien et du mal ?

La science de la Sagesse serait incapable d’assurer le bonheur de celui qui la détient. La seule science étant susceptible de le faire est celle du bien et du mal. Contrairement à l’attente du lecteur, et de façon peut-être trompeuse, Socrate précise que la sagesse n’est pas non plus cette science du bien et du mal qu’il vient d’évoquer, puisque la sagesse selon Critias est la science de la science et d’elle-même. Se référer ainsi à une thèse qu’il vient de réfuter est un indice permettant de penser que Socrate, comme il le fait dans d’autres dialogues, différencie bien en réalité sagesse et science du bien et du mal.

Conclusion

Incapable en apparence de parvenir à une définition satisfaisante, Socrate s’accuse d’avoir mal conduit l’entretien et d’être un mauvais chercheur de la vérité. Cet aveu d’humilité ne refroidit pas Charmide, qui demande à devenir son disciple et à recevoir l’incantation Thrace censée le rendre plus sage.

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