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Les Miimi

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Voltaire,

Le nez dans le ruisseau,

C'est la faute à...

Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler.

Victor HUGO, Les Misérables

Correction du devoir

Voici des paragraphes présentant quelques défauts : lesquels ? Apportez les corrections nécessaires.

Paragraphe n°1

Pour commencer, Victor Hugo utilise plusieurs figures de style pour montrer que Gavroche défie les soldats. En effet, il compare tout d’abord Gavroche à un moineau (« C’était le moineau becquetant les chasseurs. »), ou à « un étrange gamin fée », à un « feu follet » pour désigner la folle vivacité de l’enfant. Ce sont des expressions métaphoriques. La personnification qu’il utilise nous montre que c’est un enfant intelligent, avec beaucoup d’habileté car il esquive beaucoup de balles : « Les balles couraient après lui, il était plus leste qu’elles. » Ensuite, l’auteur utilise des refrains de chanson pour nous montrer que Gavroche se moque des soldats : « Je suis tombé par terre […] C’est la faute à Voltaire » Pour finir, on voit bien que le jeune garçon prend du plaisir à jouer à ce jeu de cache – cache avec la mort : « Il avait l’air de s’amuser beaucoup. ». Malin, il taquine les soldats : « Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade.» ; il se couchait, puis se redressait, s’effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez. » Par conséquent, c’est un enfant insolent et impertinent.

Défauts repérés : -

-

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Correction proposée : (réécrivez le paragraphe. A faire sur feuille !)

Paragraphe n°3

Victor Hugo présente Gavroche comme un être surnaturel. Tout d’abord, l’auteur décrit l’enfant comme

quelqu’un d’invulnérable « Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l’air de s’amuser beaucoup. » (l26- 27) Ainsi, Gavroche n’est qu’un enfant et pourtant aucune cartouche n’arrive à l’atteindre. En outre,

l’écrivain emploie, pour valoriser l’aspect étrange, fantastique et extraordinaire de l’enfant, desmétaphores

telles que « C’était le moineau becquetant les chasseurs. », (l 26-27), ou « Ce n’était pas un enfant, ce n’était pas un homme ; c’était un étrange gamin fée » (l 32 à 34) ; «on eût dit le nain invulnérable de la mêlée (l 34), ou bien «l’enfant feu follet ». Hugo recourt aussi à une comparaison : « pour le gamin toucher la pavé, c’est comme pour le géant toucher la terre ». Cependant, à la fin du texte, le romancier évoque aussi la beauté, la majesté de l’enfant au travers d’une surprenante oxymore : « Cette petite grande âme venait de s’envoler. » (l 46- 47). Malgré la présentation de Gavroche comme un être surnaturel, Hugo souligne aussi la vulnérabilité de l’enfant. Par conséquent, l’auteur ne se contente pas de présenter l’enfant comme un être fantastique

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