Madame Bovary Lecture Analytique Rodolphe

la nature + complicité de cet amour clandestin

- Correspondance développée l13 : analogie sur plan sonore où tout communique -> parole, cœur qui trouve écho dans la nature bienveillante et protectrice

- De cette manière Flaubert amène les « affinités électives » (titre roman de Goethe) mythe romantique de l’âme-sœur

2) La mise en scène d’un amour fusionnel

- Focalisation externe au début + désignation des perso à la 3e pers du pl. = idée 2 individu uni ils ne fond plus qu’1

- L9 « le froid … multiplié » longue phrase lyrique à la fois dans son rythme + peu d’élément de ponctuation = fluidité et harmonie + assonance en a et o qui donne impression de paix et douceur; le contenu est le miroir de l’élévation que produit l’amour sur ce couple

- On passe d’1 lexique physique « lèvre » « yeux » à des référent immatériel « l’âme ». Sentiment très forte intensité passe amour charnel à amour spirituel

- Dimension mystique aussi car F met les perso en contact avec la nature et même une sure nature = l’âme des mortes l55 = sorte de sacralité avec idée que l’a ou leur amour est désapprouvé par la société il existe une vérité supérieure qui leur apporterait une certaines bénédiction

II/ Cependant le travail sur le point de vue fait éclater le « mensonge romantique »

- L’Intérêt de la focalisation 0 = lecteur pas prisonnier de la seule conscience de l’héroïne de F mais de faire varier perspectives afin de dénoncé les illusions romanesque d’Emma

1) Focalisation interne sur Rodolphe

- Indices = verbes de penser et de sentiment « il réfléchit » + phrase incise l41 : monologue intérieur du personnage

- Rodolphe -> regard distancé sur sa relation avec Emma

- Verbe de jugement « qu’il ne trouvait pas du meilleur gout » + l66 ici focalisation met R en surplomb et contredit le fantasme fusionnel d’Emma

- « réfléchit » première indice de la raison de Rodolphe il pense avec sa tête et non avec le cœur comme Emma + procès d’Emma qui pourrait l’amener à une séparation mais il se fait une objection à lui-même « mais elle était si jolie »

2) Une analyse réaliste de la mécanique du sentiment amoureux

- Réalisme = explorer conscience humaine grâce cette focalisation

- F à travers conscience de R définit l’amour comme bon libertin qu’il est et plus Emma montre son amour plus R s’éloigne d’elle jusqu’à la mépriser

- Preuve d’amour qu’E demande vécu comme servitude humiliante par R

- L46 tournure impersonnelle indiquent devoir envers l’autre avec ironie de R qui est marqué par le rythme ternaire car on passe miniature à anneau de mariage + usage du pluriel à valeur d’hyperbole

- La mise à distance de R est mise en évidence par la tournure impersonnelle comme s’il état passif + pronom « on » qui introduit une distance R se voit infantilisé par sa maitresse l55

- Analyse de F c’est la réalité d’un amour qui se réduit à la vanité chez R il ne l’aime pas ce qu’il aime chez elle c’est qu’elle l’aime car ça flatte sa vanité et son narcissisme qu’on remarque dans préposition circonstancielle l65-66

3) Divergence entre les amants se fait jour et se radicalise

- Confrontation des deux perso avec deux notion antinomiques de la relation amoureuse à travers la juxtaposition des points de vue et des antithèse lexicale

- D’un côté R = bon sens bourgeois et libertin scénique; de l’autre Emma = l’incorrigible idéaliste lexique sentimentale « candeur » « exaltation » « sentimentale »

- Emma qui parle le plus et baigne dans un monde de livre et de mot « voix de la nature » qui montre qu’elle est contaminée par la vision des romantiques + « as-tu des pistolets » réaction commander par l’analogie qu’elle établit entre sa vie et des situation romanesques R trouve ca ridicule

III/ La progression du texte qui porte la sanction ironique

- Extrait montre qu’à chaque fois qu’Emma est au bord de toucher son rêve il se démens de par la réalité quand celui-ci se réalise

1) Les lieux

- 2eme paragraphe se réfugie dans la demeure des Bovary

- Imparfait itératifs

- On passe du lieu de la passion à un lieu triviale laid lieu du mariage cabinet entre hangar et écurie

- Lieu antipode du romanesque

- Livre derrière lesquels Emma prend le flambeau sont livre de médecine de Charles; F introduit décalage comique entre livre romantique qu’Emma prend pour model et livre de médecine qui sont ceux de la vie quotidienne

- Cela réoriente l’adultère vers un autre cliché : le vaudeville

- Dégradation comique car on passe du romantisme ç une référence plus bourgeois le vaudeville seulement en changeant de lieu

- Facon de sanctionner l’amour romantique vers le triangle adultère burlesque

- En quelque sorte R prend place du mari « comme chez lui » qui dénote espèce d’insolence de la part de R + sentiment joussif de l’interdit ce qu’on peut comprendre aussi en prenant place du mari qui instaure usure dans leur relation amoureuse

- Tonalité d’échange entre E et R se modifie R s’autorise des plaisanteries qui tranche nettement l’idéalisme d’E

- Adj « dramatique » renvoie au pièce de théâtre -> jeu de la part de F car E aimerait que R s’identifie à des figures du théâtre romantique

2) Dégradation aussi indiquée par la désignation des personnages

- l18 perso désigné individuellement à la 3e perso du sing. qui est moyen énonciatif et grammatical qui suggère séparation des amants

- A cela s’ajoute l’abandon de focalisation externe qui donnait illusion d’harmonie ce changement souligne la fracture qu’il y entre les deux perso

- Episode du cabinet = première déception d’Emma « elle eut aimer plus dramatique » valeur d’irréel passé qui exprime le regret