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Produit Interieur Brute

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eur nationalité. Le Produit National Brut , PNB : la somme des valeurs ajoutées des agents économiques nationaux quel que soit leur lieu de résidence. Le PIB : une mesure de la production mais un indicateur imparfait 5 de la création de richesses.

A l ’origine de la création de richesse, les entreprises réparties en trois grands secteurs : - le secteur primaire : - le secteur secondaire : - le secteur tertiaire. Quelques chiffres (2002): • ≈ 2,4 millions d’entreprises privées, 1500 entreprises publiques, et 400 000 exploitations agricoles. • Répartition des entreprises (hors agricultures) : 23,6 % dans l ’industrie 76,4 % dans les services (marchands et non marchands)

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Part dans la valeur ajoutée de chaque secteur de production : • Primaire 3.1% • Industrie 26.5% • Services marchands et non marchands 70.4% Les entreprises françaises : 2 350 000 entreprises privées (hors agriculture et finances), soit 14 millions de salariés. Répartition par taille (source UNEDIC): • Les très petites (25,9% des salariés) : 1 140 000 entreprises de 0 salarié (1 050 000 entreprises de 1 à 9 salariés, soit près de 93% des entreprises) • Les PME (63,1% des salariés) : 140 000 entreprises de 10 à 49 salariés (20 000 entreprises de 50 à 199 salarié, 4 000 entreprises de 200 à 499 salariés, soit près de 7% des entreprises). • Les grandes (11% des salariés) : 2 000 entreprises de plus de 7500 salariés

Les facteurs de production : Deux facteurs de production principaux : le travail et le capital technique. Le capital technique : - le capital fixe - la capital circulant. L ’investissement= l ’achat de capital fixe Calcul de la valeur ajouté : destruction du capital circulant et usure du capital fixe => Valeur ajoutée nette = valeur ajoutée brute amortissement du capital fixe. La combinaison productive : proportion de capital technique et de travail utilisé pour produire. Une seule combinaison productive possible : facteurs complémentaires. Choix entre plusieurs combinaisons : facteurs substituables.

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Le choix de la combinaison de production est fonction du coût relatif du travail et du capital (minimisation des coûts de production La productivité des facteurs de production : La productivité mesure l’efficacité de la combinaison productive, la contribution de chacun des facteurs de production à la production totale. La productivité physique : le nombre de produits qu’une unité de facteur de production contribue à produire La productivité en valeur (qui tient compte du prix de la production) La productivité du travail et/ou celle du capital. Les différentes productivités : - productivité physique du travail - productivité physique du capital - productivité en valeur du travail - productivité en valeur du capital 9 - Productivité globale des facteurs de production

Quelques chiffres sur la population occupée française en 2001 (Source INSEE) : Population active occupée – c’est-à-dire ayant un emploi – (en milliers) : 13 437 hommes (dont 5,3 % à temps partiel), 10 881 femmes (dont 30,5 % à temps partiel) Taux d’emploi (part des actifs occupés dans la population des plus de 15 ans) : 68,9 % des hommes ; 55,6 % des femmes Statut des emplois (en milliers) : 2 830 indépendants ; 14 299 en contrat à durée indéterminée (CDI) ; 4 540 fonctionnaires ou assimilés ; 1 987 contrat à durée déterminée (CDD) ; 428 intérimaires ; 273 apprentis. Durée habituelle moyenne de travail des salariés (heures par semaine) : 38,8 pour les hommes ; 23,4 pour les femmes

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Au niveau national : Tous secteurs confondus (2002) : une VA de 1521 milliards d’euros et une population occupée de 24,3 millions => la valeur ajoutée par travailleur : 62 600 € (1521/24,3). Au niveau sectoriel : • Primaire ≈ 49 750 € par personne occupée • Industrie ≈ 75 700 € par personne occupée • Services marchands et non marchands ≈ 59 personne occupée

400

par

La productivité du travail = l’indicateur le plus utilisé par l’INSEE. La productivité apparente du travail = la valeur ajouté / les effectifs employés.

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=> ratios qui correspondent à des productivités moyennes à distinguer de la productivité marginale.

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B] Le PIB et le flux circulaire des dépenses et des revenus Le circuit économique ou le flux circulaire des dépenses et des revenus = une représentation simplifiée de l’activité économique. L’économie se divise en quatre secteurs – les ménages, les entreprises, les administrations publiques et le reste du monde (les pays étrangers) qui se livrent à des échanges sur trois types de marchés : les marchés des biens et services, les marchés des facteurs de production et les marchés financiers.

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TN Ménages Y C G Administrations publiques

S

Remboursement dette ou emprunt

Marché des facteurs

I

Marchés des biens I C G X-M

Marchés financiers

Emprunts ou prêts étrangers

Y Entreprises

X-M

Pays étrangers TN

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Emprunts des entreprises

Les ménages et les entreprises : • sur les marchés des facteurs : les ménages louent aux entreprises le travail, le capital et la terre. En contrepartie , les entreprises versent aux ménages diverses formes de revenus = salaires aux travailleurs, intérêts pour l’utilisation du capital, loyer aux propriétaires fonciers et profits aux entrepreneurs. Flux Y = flux de revenu, revenu total ou agrégé, que les ménages reçoivent des entreprises, y compris les bénéfices non répartis. • sur les marchés des B et S : les entreprises vendent les B et S de consommation qu’achètent les ménages. Les dépenses de consommation = la somme totale que les ménages consacrent à l’achat de B et S de consommation. Flux C = flux des dépenses de consommation

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Les entreprises achètent et vendent également sur les marchés des B et S, de nouveaux biens d’équipement ; De plus elles n’écoulent pas toujours tout ce qu’elles produisent et les quantités invendues s’ajoutent alors à leurs stocks. L’ajout de la production invendue aux stocks peut être envisagé comme une vente que l’entreprise se fait à ellemême. On appelle investissement les sommes consacrées à l’achat de nouveaux biens (usines, matériels, immeubles) et à l’accroissement des stocks. On parle aussi de FBCF = formation brute de capital fixe. Flux de l’investissement = flux I.

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Les administrations publiques : Ces administrations achètent des B et S aux entreprises. Flux de dépenses gouvernementales = flux G. Pour payer ces dépenses, les administrations prélèvent des taxes et des impôts. Ces administrations versent aussi des transferts aux ménages et aux entreprises. Taxes et impôts nets = revenus fiscaux moins le paiement de transfert = flux de taxes et impôts nets = flux TN. Le reste du monde : Les entreprises vendent des B et S à l’étranger (exportations=X) et en achètent à l’étranger (importations=M). Exportations nettes = X – M, Graphiquement, flux des exportations nettes (X-M). L’orientation du flux dépend du signe : si X-M > 0, le flux va du reste du monde vers les entreprises françaises ; si X-M Le PIB est égale à la dépense agrégée de même qu’au revenu agrégé. Le modèle du flux circulaire est le fondement des comptes nationaux.

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Les flux financiers : Le modèle de flux circulaire met aussi en évidence le lien entre les flux de dépenses et des revenus et les flux qui servent à financer les déficits et les investissements par l’intermédiaire des marchés financiers. L’épargne des ménages, S, c’est ce qui reste aux ménages une fois qu’ils ont payés leurs taxes et impôts nets et leur consommation de biens et services. Les emprunts des gouvernements servent à financer les déficits budgétaires gouvernementaux (les excédents donnent lieu à des prêts gouvernementaux). Les emprunts étrangers servent à financer le déficit de la balance commerciale. Les fonds qu’utilisent les entreprises pour financer leur investissement en nouveau capital proviennent de ces flux financiers.

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Le financement de l’investissement : L’investissement accroît le stock de capital et constitue un des éléments qui détermine le taux de croissance de la production. Le financement de l’investissement provient de trois sources : - l’épargne privée, - les excédents budgétaires gouvernementaux, - les emprunts étrangers. Comme le revenu des ménages est consacré soit à la consommation, soit utilisé pour payer les taxes et impôts nets, soit épargner, on peut écrire : Y = C +S + TN Or on avait l’égalité

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