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Societe Et Culture

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lemandes en tête, devraient gagner en attractivité sur des marchés où les concurrents sont très souvent américains, dans des secteurs mondiaux comme l'ingénierie ou l'informatique. Areva face au groupe nippon Toshiba (le yen est au plus haut), Alstom face à General Electric ne peuvent que s'en féliciter. Pour contrer cet effet, d'ailleurs, les industriels américains pourraient être tentés de miser sur leurs implantations européennes: comme General Electric qui produit des turbines à Belfort ou le suisse Liebher - également asphyxié par la hausse du franc suisse - qui fabrique des engins miniers en France.

Airbus, qui tient la dragée haute à Boeing depuis quatre ans, récupère de nouvelles marges de manœuvre en termes de prix. Pourtant, compte tenu des couvertures de change souscrites par Airbus, l'effet devrait être minime dans les comptes.

En sens inverse, bien sûr, la hausse du dollar se traduit par un renchérissement des importations. Cela devrait peser essentiellement sur la facture pétrolière. De quoi déplaire à Air France. Mais au global, la balance est largement positive

L'euro affaibli par une Italie en crise

L'euro devrait tomber vers 1,25 dollar à court terme. La situation de l'Italie, qui met la viabilité de la zone euro en jeu, doit être maîtrisée rapidement pour éviter une chute plus dangereuse de la monnaie unique.

Si l'euro rebondit ce jeudi , sous l'effet de belles émissions obligataires de la part de l'Espagne -qui a levé presque 10 milliards d'euros- et de l'Italie (12 milliards avec des taux d'intérêts en forte baisse), la valeur de la monnaie unique reste très affaiblie en ce début d'année 2012. Vers 1,28 dollar, l'euro affiche toujours des plus bas niveaux depuis septembre 2010. Et, au regard des analystes spécialisés dans les devises, la tendance demeure baissière. «Le seuil de 1,25 dollar pour un euro est dans le viseur des investisseurs, à plutôt court terme», prévient Andrea Tueni, analyste marchés chez Saxo Banque, qui n'exclut pas, plus tard, un retour de la devise européenne vers la barre de 1,20 dollar. Un niveau «psychologique fort», qui s'il est franchi à la baisse, serait dangereux pour la zone euro. Certes, à 1,20 dollar, l'euro reste au delà de son niveau de création (à 1,18), mais le pouvoir d'achat des Européens, déjà plombé par trois années de crise et une probable récession qui s'annonce, serait lourdement impacté.

Alors que Mario Draghi, le patron de la Banque centrale européenne, a décidé ce jeudi après-midi de conserver le taux directeur principal à 1%, l'Italie continue de faire trembler les investisseurs tant elle est citée comme le plus probable des pays européens à suivre les cas grec, irlandais, et portugais. «Aujourd'hui, tous les yeux sont rivés sur l'Italie: si la situation du pays venait à se dégrader, les conséquences sur l'ensemble de la zone euro seraient considérables», note Andrea Tueni. Et la France? «La France est menacée depuis plusieurs mois de perdre son triple A, du coup, les cours intègrent déjà une telle nouvelle», nuance le spécialiste. En outre, signe encourageant, l'agence de notation Fitch Ratings, a assuré mardi, que la note suprême de l'Hexagone serait conservée au moins pour toute l'année 2012.

Un effondrement «cataclysmique» de l'euro

Ainsi, la situation de fonds de la zone euro reste très préoccupante. Le directeur de la notation souveraine chez Fitch Ratings, David Ridley, a d'ailleurs refroidi l'ambiance, hier, en prévoyant un effondrement «cataclysmique» de l'euro si la BCE n'intervient pas plus sur les marchés obligataires pour soutenir une Italie «explosive». Une opinion que partage le président du Conseil italien Mario Monti, et défendue devant la chancelière allemande Angela Merkel. Mais cette dernière ne montre toujours aucun signe en faveur d'un tel soutien. Elle reste de marbre face à toute idée d'augmentation du Fonds européen de stabilisation financière (FESF) ou de création d'eurobonds pour enrayer la spéculation.

Bilan, en seulement deux mois et demi, l'euro a chuté de plus de 10% contre le dollar. Une déprécation accentuée par un dollar qui retrouve pleinement son statut de valeur refuge, c'est-à-dire de devise préférée en période d'incertitudes sur les marchés et de perspectives plutôt moroses au niveau mondial. Par ailleurs, le dollar bénéficie de nouvelles relativement bonnes côté américain: la Réserve fédérale a en effet annoncé hier soir quel'économie des États-Unis poursuit son amélioration, certes lente, avec notamment des rapports sur la consommation des ménages «plutôt favorables» et une inflation qui ne fait plus l'objet de préoccupations.

L'euro recule face au dollar dans un marché toujours plombé par la Grèce

L'euro baissait face au dollar mercredi, un regain d'inquiétude sur la capacité de la Grèce à éviter un défaut de paiement effaçant l'effet positif de l'engagement de la Chine à aider la zone euro à sortir de la crise.

Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), l'euro s'échangeait à 1,3085 dollar contre 1,3134 dollar vers 22H00 GMT mardi. La monnaie européenne est tombée mercredi vers 16H00 GMT à 1,3058 dollar, son niveau le plus faible depuis le 6 février.

L'euro baissait également face au yen à 102,39 yens, contre 103,02 yens mardi, après être monté à 103,49 yens, un plus haut depuis le 12 décembre.

Le dollar reculait aussi face à la devise nippone à 78,24 yens, contre 78,44 yens mardi soir, après être monté jusqu'à 78,66 yens vers 01H05 GMT, un plus haut depuis le 1er novembre.

"L'euro reste dans les limbes", observait Valentin Marinov, analyste chez CitiFX, après avoir connu un moment de faiblesse mardi après l'annonce du report de la réunion des ministres des Finances des pays de la zone euro initialement prévue mercredi en vue de donner leur aval au deuxième plan d'aide à Athènes.

Selon le chef de file de l'Eurogroupe, le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, la Grèce n'a toujours pas rempli les conditions qui lui ont été fixées afin de débloquer un nouveau plan crucial pour éviter au pays de se trouver en défaut de paiement sur sa dette le mois prochain, une éventualité que les cambistes craignent de plus en plus.

Pour les analystes de Commerzbank, "l'euphorie qui s'était emparée des marchés après l'approbation (dimanche) par le parlement grec d'un nouveau plan d'austérité avait fait oublier aux observateurs que (la situation) est plus compliquée que ça".

Le report de la réunion des ministres des Finances en était ainsi le rappel.

De plus, l'euro ployait également sous des "rumeurs faisant état de délais demandés par des dirigeants européens pour accorder son deuxième plan de sauvetage à la Grèce", relevait David Song, analyste chez DailyFX.

Qui plus est, l'incertitude planant sur les marchés était renforcée par le fait que "plus personne ne croit que la Grèce n'aura besoin que d'un deuxième sauvetage", observait Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com.

En outre, les perspectives économiques de la zone euro restent sombres, comme en témoignait mercredi l'annonce d'un retour en récession de l'Italie fin 2011 et d'un recul du Produit intérieur brut (PIB) allemand au quatrième trimestre.

Confortant les inquiétudes des cambistes, l'office européen des statistiques a ainsi indiqué mercredi que le produit intérieur brut de la zone euro s'était contracté de 0,3% au quatrième trimestre 2011, ce qui pourrait marquer un premier pas vers un retour en récession.

L'euro effaçait ainsi les quelques gains engrangés après l'engagement mercredi du président de la banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan, à "s'impliquer davantage pour trouver une solution à la crise de la dette en Europe".

De son côté, le yen restait sous pression après la décision mardi du Comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) de nouvelles mesures de soutien à l'économie nipponne, diluant de fait la valeur de la devise japonaise.

Vers 17H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro à 83,30 pence pour un euro, comme face au billet vert à 1,5707 dollar.

La devise helvétique était stable face à l'euro à 1,2069 franc suisse pour un euro, et baissait face au billet vert à 0,9223 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or a terminé à 1.733 dollars au fixing du soir contre 1.722 dollars mardi.

Le yuan chinois a fini à 6,3001 yuans pour un dollar contre 6,3000 yuans la veille.

Non, l'euro n'est pas sauvé !

A la fin de 2011, la crise de l'euro s'accentuait au point que certains prévoyaient qu'il ne passerait pas Noël. Pour éviter un éclatement désordonné, nous avons nous-mêmes préconisé, avec une douzaine d'autres

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