Un Coeur Simple

ar ordonner à sa maîtresse : «Non ! non ! moins vite !», puis finit par crier : «Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous !». Cette impression de girouette que nous donne Félicité est un peu pitoyable. Par la suite on lit que « Félicité reculait toujours devant le taureau »et lui « lançait des mottes de gazon qui l'aveuglaient ». Mais l'animal parvient a l'acculer contre une barrière, juste avant que Félicité n'ai « le temps de se couler entre deux barreaux ». Ce face-à-face avec le taureau se termine par une dégringolade derrière des piquets de clôture. On constate ensuite que Flaubert se moque par un effet de cliché, démontré par l'expression « sa bave lui rejaillissait à la figure, une seconde de plus il l'éventrait ». L'épopée finit en dérision, une fuite à grandes enjambées. Derrière, le grosse bête est « toute surprise ». Flaubert se moque de son personnage.

Pour conclure, on peut dire que Flaubert donne à son texte et à son personnage principal une impression de vie par différents effets de styles qui rapprochent le lecteur d'une action qui semble la plus réaliste possible. De plus, il rend ce même personnage principal risible par une réaction qui paraît tout d'abord héroïque, mais qui par ses gestes et ses paroles finit par être grotesque. Ce qui encore une fois, fait vivre le texte.