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Exemple Écrit Module 5 As

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qui était Madame X, âgée de 84 ans et de nationalité française. Entrée dans le service le 24 janvier 2012. Elle mesurait 1 mètre 65 et pesait 75 kilogrammes. Motif de l’entrée : opération à la hanche gauche du à une chute à domicile (mise en place d’une prothèse totale de hanche gauche). Antécédents : Troubles cognitifs, désorientation temporo-spatial, hypertension artérielle, hyperuricémie et hypothyroïdie.

Les circonstances du moment relationnel : Une prothèse totale de hanche gauche a été mise en place après l’opération de ma patiente. Cette prothèse de hanche l’a fait souffrir et cela rendait impossible la verticalisation et rendait également difficile tout changement de position.

Les contraintes : La patiente était levée 1 jour sur 2 (en jour impair) et les jours où elle était alitée (en jour pair), il y avait juste les changements de position qui me posait problème (par rapport à la prothèse totale de hanche gauche). Par contre, le jour où celle-ci devait être levée, le problème du transfert lit/fauteuil venait s’ajouter car la douleur de la prothèse de hanche se faisait toujours ressentir et cela dans n’importe quel mouvement.

La situation relationnelle : Madame X appréhendait les soins de d’hygiène par rapport à son problème de hanche gauche et du à la mise en place d’une prothèse totale de hanche gauche. Ici le soin était une toilette complète au lit, ce soin était le soin dont ma patiente appréhendait beaucoup, le besoin de communiquer pour rassurer était d’autant plus important.

B) Analyse de la situation

L’analyse de cette situation relationnelle portera sur les réactions et les comportements de la personne prise en soin. Je vais analyser cette situation en énonçant les points forts de la situation ainsi que les points faibles.

* Les points forts :

Malgré le fait que de Madame X n’avait plus « toute sa tête » (dû à ses troubles cognitifs), cela ne nous posait aucun problème de communication : elle me faisait part de ses peurs, de ses douleurs et communiquait facilement avec moi-même. Quand quelque chose allait ou n’allait pas, elle me le disait aussitôt.

Ici le besoin de communiquer était primordial, il se faisait sous forme de la communication verbale.

Définition : la communication verbale est la communication langagière et qui a pour but d’utiliser des mots ainsi que leurs sens.

A chaque changement de position nécessaire pour assurer la continuité du soin, Madame X se tenait soit sur la potence ou soit sur le bas flanc car le moindre changement de position lui faisait des douleurs au niveau de sa hanche gauche, je devais m’efforcer de la rassurer par le biais de la communication verbale :

« - Moi : Madame, tout va bien pour l’instant ?

* Madame X : oui Monsieur, ça va.

* Moi : Madame, je vais vous mettre sur le côté pour finir la toilette.

* (Madame X se tient sur la potence ce qui rend impossible le changement de position).

* Moi : Madame, pouvez-vous lâcher la potence ? sinon je ne pourrais pas finir la toilette vous voyez ?

* Madame X : … J’ai mal monsieur, et je ne sais pas pourquoi (appréhension). J’ai peur.

* Moi : Madame, je sais que vous avez mal, mais vous ne craignez rien ici, vous ne pouvez pas tomber, vous êtes protégez par la barrière, vous pouvez vous tenir dessus si vous voulez (pendant ce temps-là, j’appelle l’aide-soignante : en effet ce soin nécessite l’aide d’un autre soignant pour le changement de position).

* Madame : Oh j’ai mal, j’en peux plus …

* Moi : Madame, regardez j’ai mis un coussin entre vos jambe pour protégez la prothèse, nous sommes deux personnes et vous ne pouvez pas tomber, d’accord. Ma collègue est là pour vous tenir, détendez-vous, vous verrez tout va bien se passer, vous pouvez me croire. »

Le soin finis, je m’assurais toujours de la rassurer :

« - Moi : tout va bien Madame, je vous ai pas fait mal ?

* Madame X : ça va Monsieur, ça va allez.

* Moi : Et puis Madame, si vous voulez retourner chez vous, il faut que vous fassiez des efforts, vous ne pouvez pas rester constamment au lit, je ne peux pas me permettre de vous dispensez de soin, il est important pour vous que j’assure des soins et que je vous aide à retrouver une certaine autonomie, vous voyez ?

* Madame X : oui monsieur. »

« La communication dans le domaine de la santé, entre autres, est un élément primordial. Elle donne au soin toute sa dimension, et à la personne soignée toute la reconnaissance qui lui est due en tant qu’individu (…) et accroit le confort de tous (malade et soignants). »

Module 5, Cours de Communication, 28/09/2011

* Points faibles

Il y avait divers éléments qui venaient gêner et entraver la situation.

Tout d’abord, il y avait le manque de confiance qui venait gêner la communication durant le soin. En effet, malgré que je m’efforçais de rassurer ma patiente, il y avait toujours ce manque de confiance qui venait entraver le soin :

« - Moi : Madame, vous craignez rien vous êtes sur le côté et je vous rappelle que vous êtes protégé par la barrière (bat-flanc).

* Madame X (qui tient la potence ce qui rend difficile les finitions du soin).

* Moi (je pris la main de la patiente de façon à la retirée de la potence) : Madame, si vous voulez, vous pouvez vous tenir sur la barrière qui est vers ma collègue, d’accord ?

* Madame X : oui mais monsieur vous ne savez pas à quel point j’ai mal.

* Moi : Madame, je vous l’ai dit, vous ne craignez rien.

* Madame X : (qui s’est remise à tenir la potence).

* Moi : Je ne peux pas finir votre toilette, si vous tenez toujours la potence, vous voyez ?

* Madame X : (ne répond pas, tient toujours la potence). »

Face à cette situation, je n’ai pas pu réagir, je m’étais trouver dans une situation où j’avais dû faire sans le consentement de la personne, sans lui demander si elle voulait ou non. Le recours de la communication n’avait pas fonctionné, le manque de confiance approuvait par la personne était bien là. J’ai dû être dans l’obligation d’être épauler par un de mes collègues.

Et puis, le risque de chute était toujours présent dans les mœurs de ma patiente (par rapport à ça chute à domicile), ce qui était dû au manque de confiance qu’elle nous faisait ressentir lors des soins d’hygiène (Peur de tomber du lit ou autre peur envisageable).

En effet, j’apercevais des messages qui me faisaient comprendre ce que ressentait ma patiente, que je pouvais apercevoir par la vue.

* Au niveau du regard : des pleurs.

* Aux niveaux des gestes : se tient sur la potence.

* Attitudes corporelles : recherche une position.

C’étaient des manifestations issues de la communication non-verbale.

Définition : La communication non-verbale est le langage du corps qui s’exprime par un ensemble de signes non-verbaux.

Pourtant, Ma patiente me le disait quand quelque chose n’allait pas mais malgré cela elle nous le faisait ressentir par des messages non verbaux qui pouvaient se lire sur son visage et par rapport à ses gestes et sa posture.

Face à tous ces points faibles, je me suis remis en question et je me suis interroger sur l’attitude de ma patiente (voire partie « réflexion »).

Face à ces points positifs et négatifs, je vais vous énoncez le thème de la situation présentée qui est le suivant : appréhension de la personne

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