Joie
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Précis dans le jeu long pour lancer ses coéquipiers sur les côtés comme dans le jeu court à une touche, il a commencé à bien s'entendre avec Ménez à l'image de ce joli une-deux qui a amené la première occasion parisienne. Devancé de peu par Weber, le portier adverse, l'Argentin a obtenu le corner à la suite duquel Gameiro a ouvert le score (17e). Dans une rencontre disputée sur un petit rythme, Pastore a poursuivi dans un registre précis et inspiré en jugeant bien le placement des autres Parisiens comme sur cette remise immédiate vers Gameiro au milieu de la surface adverse (29e) ou celle sur Ménez pour une frappe de l'ancien Romain détournée par Weber (60e). S'il n'a pas tiré les coups francs, le meneur de jeu a fait preuve de combativité pour récupérer quelques ballons et a offert quelques gestes de classe quand son équipe poussait avec cette aile de pigeon pour la tête de Gameiro que Weber a encore repoussée (66e).
Souvent bien placé, "El Flaco" (Le Maigre) aurait même pu ouvrir son compteur-but dès son premier match mais il perdu son duel au point de penalty face à l'excellent Weber après une louche de Menez (73e). Pastore a tout de même eu la satisfaction de tenir l'intégralité de la rencontre et surtout de se retrouver à l'origine des troisième et quatrième buts parisiens avec une louche pour Ceara, buteur après un nouveau corner (0-3, 90e) et une ouverture parfaite sur la droite pour lancer Menez qui est allé glisser le ballon entre Weber et son premier poteau (0-4 90e+1). "Je n'ai pas de pression supplémentaire en raison du coût de mon transfert. Seulement celle du terrain", a conclu Javier Pastore. Pourtant, en Ligue 1 face à des adversaires déterminés ou au Parc des Princes devant des supporters exigeants, il devra avoir les épaules assez larges pour justifier son nouveau statut de joueur le plus cher du championnat de France.
Eurosport - Damien DORSO
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