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La Croissance En Question :

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preinte écologique ne dépend pas seulement du P.I.B, elle dépend avant tout du mode de vie de sa société.

✍ Question n°3

Les principales victimes du réchauffement climatique mondial sont les habitants des pays ou régions particulièrement pauvres.

On estime dans ces régions gouvernées par la nature que 90% de la population est touchée par les aléas du climat.

Selon Alternatives Economiques publié en décembre en 2005, le nombre de victimes entre 1970 et 1990 s'est multiplié par 3.

(Coefficient multiplicateur : 2 milliards / 740 millions = 2,7)

✍ Question n°4

Le coût économique, lié au réchauffement climatique, a fortement augmenté au cours de ces dernières années, et cela par le biais des pertes économiques engendrées par les catastrophes écologiques.

En effet, selon Alternatives Economiques publié en décembre 2005, entre 1970 et 1990, le coût lié aux pertes économiques, se serait multiplié par 5. (629 milliards / 131 milliards = 4,8)

✍ Question n°5

Eric Zencey, professeur d'études historiques et de politique critique, dans son article paru dans Courrier International le 3 septembre 2209, critique le Produit Intérieur Brut aussi connu sous le diminutif de P.I.B.

Selon l'auteur, le P.I.B serait un indicateur manquant de précisions en ce qui concerne la santé de l'économie. En effet, il s'avère que le P.I.B, dans sa valeur, n'inclue pas la production, pourtant du domaine de l'économie, ainsi que le travail bénévole ou les services assurés gratuitement, qui font partis de notre quotidien et de notre bien être économique. Zencey nous explique que le Produit Intérieur Brut ne tient pas compte des revenus économiques soutirés par les individus à la nature, de façon direct et sans l'intermédiaire du passage par le marché.

Pour illustrer cette affirmation, nous pouvons prendre l'exemple de faire sécher son linge au soleil, un service offert par la nature mais qui n'est pas inclut dans le total du P.I.B

Le P.I.B n'intègre alors que certaines activités économiques, sans même faire de relation entre les couts et les bénéfices.

✍ Question n°6

Dans un premier temps, la croissance économique n'est pas synonyme d'augmentation du niveau de vie et ne se fonde par le phénomène de développement. En effet, deux pays de puissances économiques différentes (P.I.B différents) peuvent avoir un niveau de vie moyen. C'est ainsi que l'inégal répartition des richesses peut associer un P.I.B élevé à une grande pauvreté pour une importante partie de la population, l'exemple de la Chine actuellement.

A cela s'ajoute le fait que la croissance est mesurée à l'aide du Produit Intérieur Brut, un indicateur privilégiant la quantité à la qualité, en ne mesurant qu'une partie de la production économique et en excluant des activités comme le travail domestique.

Il faut garder à l'idée que le P.I.B inclut des augmentations quantitatives qu'il serait préférable de soustraire si l'on cherchait à tout prix le progrès social. Ainsi, l'augmentation de la production d'alcool et de tabac, l'accroissement des maladies qu'il faut soigner, la pollution qu'il faut combattre, ou même un grave accident de voiture constituent un certains nombres d'occasions qui permettent d'accroître la production nationale.

Différent de l'Indicateur de Développement Humain, un composite multi-fonctionnelle s'appuyant sur le taux d'alphabétisation, l'espère de vie à la naissance, le revenu par habitant ou encore le taux se scolarisation, développé par Amaryta Sen, le P.I.B ne permet pas de mesurer de façon satisfaisante notre croissance économique.

✍ Question n°7

La décroissance caractérise un courant de pensée soutenues par des mouvements anti-productivistes, anti-consuméristes et écologistes, dont l'initiateur est l'économiste contemporain Nicholas Georgescu-Roegen. Les défenseurs de la décroissance sont nommés "les objecteurs de la croissance". Selon eux, le phénomène de décroissance prônerait sur la réduction de la production de richesses. C'est pour ce courant, la seule et unique façon de résoudre les problèmes écologiques, car croissance de la production de biens et services et respect de l'environnement sont incompatibles. De plus, l'idée d'un développement économique infini est impossible car la consommation et le taux de production ne peut être durablement accru ni même maintenu car les richesses crées sont mesurés par des indicateurs économiques, comme le P.I.B, ne prenant pas en compte des facteurs comme le bien être et participant à la destruction du capital naturel.

Leur thèse peut être soutenu par l'idée que la croissance entrainerait l'épuisement des ressources énergétiques, comme le pétrole ou le bois, causé par un rythme actuel accéléré de la consommation de ces produits.

Aussi, la croissance aurait des répercutions sur l'empreinte écologiques du mode de vie de certaines populations riches d'Europe et d'Amérique du Nord, comme les Etats-Unis qui en 2003 avaient une empreinte écologique par habitants de 9,7 hectares. Cette empreinte se traduit par la surface estimée alors nécessaire pour produire ses ressources consommées et pour absorber ses déchets et pollution. Plus le P.I.B augmente, plus son empreinte augmente, ce qui est fortement néfaste pour la nature et son environnement.

De plus, la croissance serait la cause de l'augmentation du prix de l'extraction des ressources naturelles, comme le pétrole, qui diminuent fortement et qui nécessitent d'un fort investissement énergique et matériel.

Le système industriel prélève des ressources naturelles et rejette des déchets dans son environnement. L'éco-efficacité, à l'inverse de la décroissance, a pour objectif de promouvoir une utilisation plus efficace des matirais premières et de l'énergie en vue de réduire simultanément les couts économiques et l'impact environnemental de la production sans vouloir éliminé la croissance. L'éco-efficacité vise simplement à réconcilier les performances économiques au performances environnementales.

L'éco-efficience permettrait dans un un premier temps l'augmentation de la recyclabilité des matériaux. Ce qui est favorable aux entreprises de recyclage, donc à la croissance.

Aussi, les vertus de l'éco-efficience pourraient être à l'aube d'une réduction de l'intensité en matière de biens et services.

La maximisation de l'usage durable des ressources renouvelables serait également permise.

Pour finir, cette nouvelle vision de l'économie écologique permettrait une réduction de la dispersion de certains produits toxiques.

Au final, la décroissance et l'éco-efficience s'accorde sur des points écologiques mais se distinguent sur des convictions différentes à propos de la croissance

✍ Question n°8

Selon le rapport de la Commission Brundtland des Nations Unies en 1987, le Développement Durable se traduit par " celui qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations future à répondre à leurs propres besoins ". Ce développement impose alors une certaine équité intergénérationnelle en imposant le fait de ne pas prendre certaines décisions qui se révéleraient irrévocables pour les générations futures.

L'histoire du développement durable commence en 1972. Son terme n'était pas encore établit, mais son problème intervenait déjà dans l'arène publique.

En juin de la même année, la question du développement durable ne touchait plis seulement les scientifiques. La réunion des Nations Unies à Stockholm devient alors la première conférence internationale de l'environnement.

Le mois de Décembre de 1972 est marqué par la création du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). Cela n'engendre pas un gros succès puisque seulement deux chefs d'états sont présents. Aucun des deux se sait quoi faire.

En septembre 1973, l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) tranche pour un embargo basé sur de la politique concernant les exportations de pétrole à destination des pays qui soutenaient l'Israel dans son conflit avec les pays arabes. De plus, les règles sur le partage des richesses entre acheteurs et vendeurs de pétrole sont modifiées.

Les années 80 sont touchées par le contre-choc pétrolier qui a aboutit à la baisse durable du pétrole.

La fin des années 1980 met fin au début de la prise de conscience écologique des années 1970. C'est alors que le défi climatique

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