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Les Mouvements Litteraires

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de louange (hymnes, odes de Ronsard) qui appliquent aux rois superlatifs et comparaisons héroïques.

XVIIème siècle :

-Le Baroque (situé à la frontière entre le XVIème et le XVIIème : 1570-1650) Le mot baroque vient du portugais barroco qui signifie : perle irrégulière. Il s ‘applique d’abord aux arts plastiques à la fin du XVIème siècle, pour traduire un jugement péjoratif porté sur une esthétique de l’irrégularité, du mouvement et de l’ostentation.

Au XVIIème, en littérature, il est centré autour de quelques principes communs : goût de la sensualité, des extrêmes, de l’ornementation, du langage à effets, des thèmes de l’illusion, des métamorphoses du monde et de la mort. Les genres littéraires dominants sont : la poésie et le théâtre.

Ecrivains représentatifs : Sponde Stances sur la mort (poésie lyrique), D’Aubigné Les Tragiques (poésie épique et engagée, texte qui parle des massacres de la St Barthélémy, des guerres civiles, en dénonçant les responsables de ces actes, en autre Catherine de Médicis et le cardinal de Lorraine…), Corneille au début de sa carrière L’Illusion comique et Le Cid.

-Le Classicisme (1610-1660) : il est caractérisé par l’exercice de la raison dans les règles établies, il recherche la pureté et la clarté de la langue, la simplicité, la juste mesure, l’équilibre et l’harmonie. Il prône l’imitation des chefs-d’œuvre anciens. Le Classicisme atteint son apogée dans la 1ère partie du règne de Louis XIV. Le genre dominant est le théâtre.

Ecrivains représentatifs : Corneille (pièces de théâtre, 2ème partie de son œuvre), Racine, Molière, La Fontaine, La Bruyère, Boileau, Pascal

Contexte historique : prépondérance de la monarchie absolue avec Louis XIV, conformisme religieux, l’effet d’ordre et de rationalisation de la pensée va de pair avec la diffusion de la pensée de Descartes qui est un philosophe qui a écrit notamment Discours de la méthode.

XVIIIème siècle :

-La philosophie des Lumières : (1720-1770) ce courant de pensée se manifeste par une attitude d’esprit inspirée de la méthode scientifique, cherchant à découvrir la vérité derrière les préjugés, à l’aide de la raison illuminatrice. La pensée s’établit dans l’utile et le concret. Son idéal se résume dans l’ouvrage collectif de L’Encyclopédie. Les genres dominants sont l’essai et le conte philosophique. Ce mouvement s’appuie sur une idéologie du progrès, de la tolérance et du bonheur matériel, contre toutes les contraintes de la monarchie. Le déisme (qui admet l’existence d’un dieu mais récuse les religions) est une attitude de plus en plus fréquente.

Ecrivains représentatifs : Montesquieu Les Lettres persanes, Voltaire, Diderot d’Alembert et d’autres L’encyclopédie, Rousseau Discours sur l’origine de l’inégalité, Marivaux, Beaumarchais.

Contexte historique : époque où l’on commence à remettre en cause les privilèges, l’inégalité des classes sociales, les philosophes trouvent une large audience auprès de la bourgeoisie. On s’interroge également sur l’anthropologie, les notions de « sauvage » et de « civilisé », le bien-fondé de l’esclavage. Ces différentes remises en question de l’ordre établi vont conduire à la révolution française en 1789, conduite essentiellement par les Bourgeois contre les aristocrates, qualifiés de « privilégiés ».

XIXème siècle :

-Le romantisme :(1820-1850) Le mouvement se crée après l’héroïsme de Napoléon, pendant le Restauration, moment de l’histoire où le conservatisme moral et social se double d’une politique favorable aux affaires, si bien que les dirigeants étaient bien souvent des nouveaux riches, volontiers arrogants.

Ce mouvement se crée donc en marge du système politique, l’écrivain se sent seul contre tous, puisqu’il n’adhère pas au pouvoir en place. Cela explique en partie pourquoi, dans ce courant, on retrouve souvent, en thème fondateur, la volonté de parler de soi, de se replier sur soi-même. Les Romantiques restent cependant des observateurs très curieux de l’histoire, mais ils se sont pour la plupart sentis mis à l’écart des événements essentiels que la France connaissait. C’est alors qu’apparaît « le mal du siècle », qui est fait d’une impuissance à imposer des valeurs authentiques, dans une société dominée par l’argent.

Le mouvement affirme la primauté de l’émotion sur l’intellectualité, et la profonde poésie de la vie. Il porte son attention sur l’individu, recherche le dépaysement spatial (goût pour l’exotisme), le temporel (goût pour l’histoire), le social (intérêt pour le peuple que les auteurs mythifiaient), le religieux (goût pour le mysticisme, pour le sacré qui offrent un refuge contre la médiocrité sociale).

La préface que V.Hugo rédige, en 1827, pour son drame Cromwell formule les grands principes du drame romantique et constitue le manifeste de la nouvelle école. Il dira, à ce propos, dans la préface de Cromwell : Elle [la poésie] se mettra à faire comme la nature, à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l’ombre à la lumière, le grotesque au sublime, en d’autres termes, le corps à l’âme, la bête à l’esprit ; car le point de départ de la religion est toujours le point de départ de la poésie. […] nous venons d’indiquer le trait caractéristique, la différence fondamentale qui sépare, à notre avis, l’art moderne de l’art antique, la forme actuelle de la forme morte, ou, pour nous servir de mots plus vagues, mais plus accrédités, la littérature romantique de la littérature classique.

Ecrivains représentatifs : Chateaubriand, Lamartine, Vigny, Hugo, Musset, Nerval

Contexte historique : le XIXème siècle est le temps de l’alphabétisation généralisée des Français. Plusieurs lois scolaires sont mises en place : création des lycées par l’Empire, réglementations scolaires de 1833 et 1849, loi Ferry de 1883 qui institue l’école primaire laïque, gratuite et obligatoire : goût pour une poésie rigoureuse et exaltation pour les sciences comme facteur de progrès. On reconnaît les droits d’auteur, il n’y a donc plus besoin de mécènes, les écrivains peuvent donc vivre de leur plume. Ils ne sont plus contraints de confondre leur pensée et les aspirations de la classe dominante.

-Le réalisme : l’école réaliste commence dans les années 1850, c’est à ce moment que Champfleury (il dira en parlant du réalisme : reproduction exacte, complète, sincère du milieu où l’on vit, parce qu’une telle direction d’étude est justifiée par la raison) en amorce la théorie et en 1857, on voit apparaître Mme Bovary de Flaubert qui constitue un véritable scandale. Flaubert devient donc le chef de file de cette nouvelle tendance, même s’il refuse cette étiquette de réaliste.

Ce mouvement consiste à lier écriture et réalité pour montrer l’importance accordée aux forces matérielles. Il a pour objectif de décrire la société dans sa dimension historique et sociale. Les écrivains se documentent, vont sur les lieux où vont se passer leur action (cf. : pour écrire Salammbô, Flaubert se rend à Carthage, en Tunisie pour pouvoir mieux décrire les lieux par la suite).

Ecrivains représentatifs : Stendhal, Balzac, Flaubert, les frères Goncourt

Contexte historique : l’échec de la révolution de 1848, puis le coup d’état de Napoléon III en 1851 mettent fin au rêve romantique de créer une République plus égalitaire. Le pouvoir du 2d empire (1852-1870) est autoritaire et la réussite économique épanouit la classe bourgeoise plus encore que sous la Monarchie. La classe bourgeoise se constitue une idéologie propre antiaristocratique et antipopulaire (le peuple est senti comme une masse dangereuse).

L’idéologie bourgeoise repose sur une confiance dans le progrès, une liberté de pensée et un anticléricalisme. C’est elle qui va engendrer le réalisme.

-Le naturalisme : (1850-1900) Ce courant a été défini par Emile Zola dans son Roman expérimental (série d’articles de Zola regroupés), il dira à ce propos : le naturalisme est purement une formule, la méthode analytique et expérimentale. […] on vous demande de chercher et de classer votre part de documents humains, de découvrir votre coin de vérité, grâce à la méthode. Ici, l’écrivain n’est encore qu’un homme de science. Sa personnalité d’artiste s’affirme ensuite par le style.

L’œuvre naturaliste s’appuie sur trois critères : la reproduction exacte de la vie, l’absence de héros (il met en scène des gens ordinaires), la disparition du romancier (focalisation interne, ce sont les personnages qui parlent et non le narrateur omniscient). L'imagination

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