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Didactique Du Fle

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e dans le milieu de la didactique des langues-cultures, c'est la methodologie traditionelle, appelée aussi methodologie classique ou méthodologie grammaire-traduction. Elle etait utilisée dans le cadre de l'enseignement des langues mortes, le latin et le grec entre le XVIIIème siècle et le XIXème siècle.

La méthodolgie traditionnelle consistait dans la traduction et lecture des textes littéraires en langues étrangère; à partir de la lecture ensuite on définissait les règles grammaticales sans donner place à l'oral. Les éléves disposaient d'un niveau plutôt riche à l'écrit, mais pour ce qui concernait l'expression orale, le niveau etait très bas. En effet, l'activité privilegiée dans la méthodologie traditionelle c'etait le théme et la mémorisation des phrases comme technique d'apprentissage de la langue. La grammaire etait enseignée de manière dèductive, c'est à dire, qu'on presentait d'abord la règle, et on l'appliquait ensuite à des cas particuliers sous forme de phrase. Le vocaboulaire était enseigné à travers des listes des mots que l'apprenant devait connaître par coeur. Le sens des mots était appris à travers sa traduction en langue maternelle. Mais la langue utilisée en cours était la langue maternelle et donc l'interaction se faisait qu'à sens unique, du professeur aux éléves (professeur autoritaire, rigide).

Vers la fin du XIXème siècle, on assiste à la conception d'une autre méthode, la méthodologie naturelle, qui a coexistè avec la méthodologie traditionelle même si les principes d'enseignements et d'apprentissage étaient completement opposés. Effectivement la méthode naturelle, au contraire de celle traditionelle, privilègiait l'enseignement de l'oral, puisque, selon F.Gouin, (le prèmier à s’interroger sur ce qu’est la langue et sur le processus d’apprentissage d’une langue), “la necessité d'apprendre les langues dérive du besoin de l'homme de communiquer avec d'autres hommes”. Selon F.Gouin, l'enfant, apprendrait les mots par ordre et puis il les ordonnerait chronologiquement en les transfomant en connaissances et en les repetant dans le même ordre. Pour cette raison donc, l'enfant doit être prolongé dans la langue étrangére afin de l'assimiler. Naturellement cette méthode, qui s'opposait à la traditionelle, utilisés par ses contemporains, a provoquè une certaine révolution méthodologique.

A la fin du XIXème siècle, début Xxème siècle, on arrive à la méthodologie directe, qui, selon Christian Puren, serait “la première méthodologie spécifique à l'enseignement des langues vivante étrangéres”. Effectivement, la méthodologie directe mets en evidence la necessité et l'importance de l'enseignement/apprentissage de la langue étrangére sans passer par l'intermédiaire de la langue maternelle car l'objectif est de stimuler l'élève à “penser directement en langue étrangére” (C.Puren). D'où le terme “methodologie directe”. Elle se base sur l'utilisation de plusieurs méthodes: directe, active et orale.

Directe, comme dit précédemment, concernait l'expression directe en langue étrangère, active parce qu'elle impliquait la participation active de l'élève et orale parce qu'elle mettait l'accent sur l'expression orale.

Les activités comprenaient l'enseignement des mots à travers des objets, des exercises de grammaires, expliqués exclusivement en langue étrangère.

Les problèmes qui ont fait que cette méthode ait étè remplacéé, réposait sur l'absence de control de traductions des élèves vers leurs langue maternelle, une carence des activités écrites, la grammaire était pas traitée. Les élèves présentaient, dès lors, des lacunes au niveau de la structure de la langue. De plus, les enseignants étaient contre toute imposition d'une excellente maîtrise de la langue orale. C'est alors qu'on assiste aux prémiers phénomenes d'“eclèctisme” comme opposition à l'adoption d'une seule méthodologie.

En effet, la méthodologie active qu'on voit apparaître en 1920 est une méthodologie qu'on nommait au début “methodologie ecletique” ou “méthodologie mixte” puisqu'il s'agissait d'une synthèse entre la méthodologie directe et la méthodologie traditionelle.

Les méthodologies actives permettaient l'utilisation de la langue maternelle en classe, contrairement à la méthodologies directe, permettant ainsi la disparition de cette rigidité méthodologique précédente. Ils intégraient une ouverture aux innovations techniques du matériel scolaire et aussi ils adaptaient les procédés aux objectifs de la méthode. On assiste avec cette méthode à un assouplissement de la méthode orale, de l'enseignement du vocabulaire vu qu'on permettait l'utilisation de la langue maternelle, et aussi de l'enseignement de la grammaire remplacé par une explication des phénoménes.

Au cours de la seconde guerre mondiale, on ressent la necessité de former rapidement l'armée americaine afin de leurs apprendre une langue autre que l'anglais[2] . On assiste ainsi à la creation de “la mèthode de l'armée” idealisée par le linguiste Bloomfield qu'en realité a été utilisée que deux ans mais qui a inspiré la creation de la methodologie audio-orale. Cette méthodologie comportait l'utilisation de nouveaux materiaux didactiques comme les casques sonores. Les activités proposées par cette methodologie consistait dans la repetition et l'apprentissage par coeur des dialogues en travaillant après sur la base d'exercises structuraux, de substitution. Effectivement la répétition intensive facilitait la mémorisation et l'automatisation des structures de la langue. Mais le problème de cette méthode etait l'absence d'activités à l'écrit, une négligence des structures profondes de la langues, une manque des mots “parasites” mais aussi un grand problème d'adaptation de la langue dans des situations différentes de celles etudiées en classe, aussi parce que la grammaire n'était pas traitée.

C'est au milieu des années 1950 qu'on assiste à l'innovation des méthodologies avec la methodologie audiovisuelle et l'introduction de la méthode Sgav, c'est à dire, la “structuro globale audio-visuelle”. Cette méthodologie était construite autour de l'utilisation de l'image et du son. Le support sonore consistait dans des enregistrements magnétiques et le support visuel par des vues fixes. Comme la méthode directe, celle audiovisuelle s'appuyait sur un document de base dialogué, pensé pour présenter le vocabulaire, et les structures à étudier. Donc on présente une situation fabriquée pour illustrer ce dont on parle. On visait à exploiter et transposer les formes introduites par le dialogue de départ. On s'est basé sur l'analyse de la frèquence de l'apparition des mots en français (1952 on a publié “le Français fondamental”). A travers le dialogue, et le support visuel, l'élève associe automatiquement le dialogue et l'image representant la situation de communication. Grâce à cette nouvelle méthodologie, on arrive à rompre le face à face élève-professeur puisque le dialogue est constant entre la classe et le professeur. La méthode utilisée est de type intuitive, c'est à dire que l'apprenant saisi les règles de manière intuitive; par conséquent, les explications grammaticales disparaissent complétement. Selon C. Puren, la méthodologie audiovisuelle “ est une méthode originale, parce qu'elle constitue une synthèse inédite entre l'héritage direct, la méthodologie induite pas les moyens audiovisuels et une psychologie de l'apprentissage spécifique, le structuroglobalisme”.

Cette méthodologie malgré son initial succès, présenta le grand problème du côté fabriqué des dialogues.

On introduit ensuite, dès les années '60, l'approche communicative, basée sur d'autres thèories linguistiques et psychologiques. Elle était pas considerée une vraie méthodologie constituée vu qu'elle est née d'une synthèse entre des courants de recherche et les diffèrents besoins linguistiques dans le cadre européen. On réintroduit la traduction, l'explication grammaticale, on vise à l'autenticité de la forme. La progression de l'élève est plus linéaire, moins stricte, on traite des points dejà vus precédémment. L'approche de base est de type notionel-fonctionel, c'est à dire qu'on associe des notions et des fonctions communicatives. On a plus le côte fabriqué des dialogues mais on assiste à l'introduction des textes de presse, des formulaires administratifs, les objectifs de communication sont prècis.

A partir des années 2000 on ne parlera plus d'approche communicative, mais de perspective actionelle, qui fait de l'apprenant un acteur social. “La perspective est de type actionel en ce qu'elle considère avant tout l'usager et l'apprenant d'une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des taches qui ne sont pas seulement languagières dans des circomstances et un environnement donné à l'interieur d'un domain d'action particulier” (definition du “Cadre Commun European De Référence Pour Les Langues”, 2001).

Aujourd'hui, la nouvelle génération

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