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Jean Cocteau Et Sa Perception De La Vie

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refusant les traditionnels sujets poétiques.

3. Une poésie qui peut ainsi explorer, jusqu’à l’excès, l’envers du réel, par exemple dans des expériences telles que celle de Baudelaire dans "La charogne".

II. Une poésie qui refuse de survoler hâtivement le réel pour mieux « le voir et s’en émouvoir ».

1. Une poésie renouvelant le regard du lecteur grâce à la mobilisation de ses sens et de ses émotions.

2. Une poésie de la transfiguration qui oblige à s’ouvrir à des équivalences, qui privilégie l’image, l’analogie. Ex : « Le pain », « La bicyclette » ; on pourrait par exemple développer l’exemple offert par " Le pain " en rappelant comment la langue ordinaire parle de la " croûte " du pain, mais omet le rapprochement avec celle de la terre. "La bicyclette" de Jacques Réda se fond dans le paysage et s’en attribue les formes par la magie du langage poétique.

3. Une poésie du dévoilement qui vise à construire l’unicité de chaque expérience poétique.

III. Une conception poétique partagée par le lecteur ?

1. Une poésie qui nous offre la joie de recréer la réalité.

2. Une poésie qui fait appel non seulement à nos propres sensations, mais à une fraternité, une communion. Force du lyrisme, y compris dans des formes très codifiées qui laissent le partage de l’intime affleurer. Exemple : Louise Labé, « Je vis, je meurs… », ou dans un autre registre les poèmes d’Eluard extraits de Capitale de la douleur.

3. Une poésie de l’ouverture à une voix qui rejoint un combat universel, qui s’élève pour transcrire l’expérience de la douleur propre à tous les opprimés, en empruntant la diversité des ressources propres au langage poétique. Exemple : Victor-Hugo, " Où vont tous ces enfants ? "

Dissertation

Texte A : Le Rappel à l’ordre

On a coutume de présenter la poésie comme une dame voilée, langoureuse, étendue sur un nuage. Cette dame a une voix musicale et ne dit que des mensonges.

Maintenant, connaissez-vous la surprise qui consiste à se trouver soudain en face de son propre nom comme s’il appartenait à un autre, à voir, pour ainsi dire, sa forme et à entendre le bruit de ses syllabes sans l’habitude aveugle et sourde que donne une longue intimité? Le sentiment qu’un fournisseur , par exemple, ne connaît pas un mot qui nous paraît si connu, nous ouvre les yeux, nous débouche les oreilles. Un coup de baguette fait revivre le lieu commun. Il arrive que le même phénomène se produise pour un objet, un animal. L’espace d’un éclair, nous « voyons » un chien, un fiacre, une maison, « pour la première fois ». Tout ce qu’ils présentent de spécial, de fou, de ridicule, de beau nous accable. Immédiatement après, l’habitude frotte cette image puissante avec sa gomme. Nous caressons le chien, nous arrêtons le fiacre, nous habitons la maison. Nous ne les voyons plus. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile, dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement.

Inutile de chercher au loin des objets et des sentiments bizarres pour surprendre le dormeur éveillé. C’est là le système du mauvais poète et ce qui nous vaut l’exotisme. Il s’agit de lui montrer ce sur quoi son cœur, son œil glissent chaque jour, sous un angle et avec une vitesse tels qu’il lui paraît le voir et s’en émouvoir pour la première fois. Voilà bien la seule création permise à la créature. Car s’il est vrai que la multitude des regards patine les statues, les lieux communs, chefs-d’œuvre éternels, sont recouverts d’une épaisse patine qui les rend invisibles et cache leur beauté. Mettez un lieu commun en place, nettoyez-le, frottez-le, éclairez-le de telle sorte qu’il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu’il avait à sa source, vous ferez œuvre de poète.

Texte B : La prose du Transsibérien

C'est ds le souvenir qu'il écrit sa poésie. Repères autobiographiques d'une grde précision. A cause de ce voyage ce poème est très dynamique (enfant ardent et passionné par le voyage, l'ailleurs). poésie de Cendrars = fondée sur une expérience réelle. Témoigne son goût de l'aventure. En mm tmps, elle vise un remouveau par l'utilisation de la prose, le paraléllisme rythmique des strophes ac le train.

Texte C : La rage de l’expression

Le recueil qui a rendu célèbre Francis Ponge en 1942 s'appelle le parti pris des choses. Ce recueil possède une valeur de manifeste. C'est-à-dire qu'il y présente ces idées sur la poésie, sa conception de la poésie.Le titre est tout à fait significatif de ces idées. Il s'agit, en effet, pour lui, de décrire les objets les plus quotidiens en recherchant le plus de précision possible. Ceci afin d'en dégager les caractéristiques essentielles et offrir ainsi aux lecteurs une autre façon de voir ces objets.Les textes se présentent de façon brève, en forme de prose, mais possédant un aspect poétique.

Intention du poète : ils refusent la poésie traditionnelle et le lyrisme. Il porte un regard nouveau sur les choses de la vie quotidienne, souvent mépriser afin de retrouver devant elle nos facultés d'émerveillement. Il rend compte de la nature profonde des choses par les mots.

Méthode : ils présentent l'objet sous ses différentes facettes, le décrit en tentant en saisir la particularité.

Sens de cette poésie : c'est une réflexion sur un art poétique et sur les pouvoirs de la poésie.

Texte D : Deux poètes d’aujourd’hui

Poème de Paul Eluard dont le titre « la poésie doit avoir pour but la vérité pratique » extrait du recueil Deux poètes d’aujoudhui est un texte écrit à la 1ère personne du singulier qui donne différentes orientations de l’expression poétique, et donc, différents rôles du poète. Ce poème est une réponse à des reproches concernant un engagement trop politique de Paul Eluard. Mais celui qui parle fait la preuve que l’inspiration des grands poèmes lyriques traditionnels n’occulte pas le souci d’une poésie esthétique qui rassemblerait les hommes pour les conduire vers un avenir plus lumineux.

I. Les relations entre le poète et ses amis

a. structure du poème

1ère personne = engagé

Réponse à des reproches adressés à ses amis. Il fait preuve que la politique peut être esthétique.

- Articulation logiques > rapport cause à effet -> rapport de confiance entre celui qui parle et ceux qui l’écoutent

- Anaphore

- Modification au vers 13 « mais » -> opposition > rupture entre la relation du poète et celui qui l’écoute

- un sizain termine le poème pour faire une sorte de conclusion, définition des souhaits du poète, et de ces ambitions poétiques

b. La communication du poète avec ceux qui l’écoutent

- les paroles du poète qui ont un effet sur les actions de ceux qui l’écoutent

- le lecteur croit le poète

- métaphores, comparaisons qui renvoient à l’esthétisme de la poésie romantique, de la nature, du mystère, de l’amour…

c. sens des 4 premiers tercets

Lorsque celui qui parle le poète évoque dans son texte des images inattendues associant les termes par des comparaisons, des métaphores, faisant surgir des analogies insolites, parlant à ses amis de sentiments, d’affectivité, de nature, de relations humaines, il obtient d’eux une confiance

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