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Travailleurs Immigrés

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'époux et de pères en apportant notamment leur soutien économique à leurs familles restées dans le pays.

Les hommes immigrés retraités que l'on considèrent comme les migrants du troisième âge sont les plus vulnérables, ils sont 37 000 personnes dont 20 000 Algériens. Les autres sont principalement des Maghrébins et les ressortissants de l'Afrique sub-sahariennes.

Les vieux travailleurs maghrébins appelés «Chibanis» qui vivent en France présentent dès l’âge de 55 ans des pathologies qu’un français de 70 ans commence à présenter. Ce sont des gens qui sont abimés par le travail plus que les français. Ils ont fait des travaux pénibles dans des situations plus difficiles.

Les cas de figure les plus problématique sont ceux qui ont cumulé un certain nombre de conditions négatives: des retraites insuffisantes, l'éloignement de la famille nécessitant un va et vient fréquent, des problèmes de santé dus à l'usure ou à des maladies et accidents subits pendant le travail, des conditions de logement n'offrant pas le minimum nécessaire à leur âge. Ils vivent dans des petites chambres d'un quartier parisien. Ils vivent aussi dans des foyers qui sont parfois insalubres et précaires.

Si vieillir dans les sociétés occidentales est le moment tant attendu pour accéder au statut de retraité qui permet de faire son entrée au monde de la détente, des loisirs et du temps libre, tel n'est pas le cas pour les immigrants. Pour eux la retraite n'est pas synonyme de tout repos. C'est désormais une nouvelle période de leur vie qui commence.

Des difficultés économiques et sociales. Ils sont obligés de vivent dans des foyers compte tenu de leur conditions de ressources précaires. Les foyers constituent une « bulle » sociale c'est à dire, les immigrés ont uniquement leurs amis au sein du foyer, qui sont souvent originaires de la même région. Ils sont confinés à l'isolement dans une petite chambre précaire. La cuisine, salle de bain et les toilettes sont en commun donc ils n'ont pas de vie privée et il difficile d'avoir une nutrition et une hygiène correctes. Ils vivent toujours de manière communautaire. C'est un isolement quotidien qui engendre des problème de santé et qui n'est pas du tout adapté à leur âge. Mais ils sont obligés d'y rester car ils ont pas de revenus suffisants. Vivre seul engendre une facteur de fragilisation qui peut se traduire par une dégradation de l'état de santé et des conditions existence. De plus, ils ne voient pas leur famille qui est resté dans leur pays d'origine donc ils souffrent d'éloignement affectif et nostalgique. Le regroupement familial n'a pas eu lieu car les mesures le favorisant sont intervenus trop tard pour ceux qui vivaient en France depuis longtemps. Mais certains immigrés, les plus affaiblis moralement et physiquement tentent quand même le regroupement familial, mais ceci reste très difficile à cause de leurs ressources et logement précaires.

Ayant un faible revenu beaucoup d'anciens immigrés ont une mauvaise nutrition donc ils souffrent de diabète. Le budget consacré à l'alimentation est le plus restreint possible pour faire d'autres économies. En consacrant peut de budget à l'alimentation et vivant dans des logements précaires et peut onéreux, ils permettent d'envoyer beaucoup plus d'argent à la famille qui est resté dans le pays d'origine.

Les anciens travailleurs immigrés rencontrent des difficultés sanitaires. Après une vie passée des métiers difficiles et pénibles, les immigrants retraités souffrent de problèmes de santé concernant des pathologies liées à l'effort comme les problèmes de dos,des articulations, le diabète,affections bucco-dentaires. Ils souffrent d'une fragilité physique mais aussi psychologique comme la dépression et la désorientation. Car ils vieillissent seuls donc cela dégrade leur état de santé. Ses problèmes sanitaires et leur vieillissement prématuré est due à la faible fréquence des visites chez le médecin. Mais aussi, leur état de santé nécessite des soins qui ne sont pas suffisamment pris en charge dans leur pays. Donc ils partent dans leur pays natal avec un traitement de deux ou trois mois et reviennent en France.

Ils rencontrent également des difficultés administratives. Certains immigrés ont des caractéristiques fragilisantes comme le taux important d'illettrisme qui rend problématique l'information et les démarches administratives de ces personnes et qui rend difficile leur accès à certaines aides sociales. Des dizaines de milliers de retraités étrangers font face à des difficultés pour percevoir leur retraite et leurs droits sociaux. En effet, en France les anciens immigrés risques de perdent leur droits sociaux( minimum vieillesse, aide au logement,prestations maladie...) à cause du va-et-vient fréquents encore la France et leur pays d'origine. Parfois, ils ne savent ni lire ni écrire donc ils manquent d'informations sur leur droits, notamment à une retraite complémentaire ou à une aide à domicile.

Les plus anciens d'entre eux qui ont la chance d'accomplir des carrières pleines bénéficient d'une retraite à taux plein mais beaucoup ont eu des carrières morcelés avec des périodes de chômage plus ou moins longues et des difficultés de reconstitution de ces dossiers (pertes de justificatifs, de traces des anciens employeurs,contestations de date de naissance...) et ils se perdent dans des revenus et des droits multiples accumulés ainsi ils découvrent trop tard que des années de travail n'ont pas été déclarées par leur employeurs au cours de contrats précaires. Ils se retrouvent alors, avec des ressources insuffisantes c'est à dire une revenu mensuel de quelques 600 euros qui correspond au minimum vieillesse (pour certaines en dessous même du seuil de la pauvreté).

Ils y a aussi des pratiques abusives et discriminatoires des administrations françaises en vers les anciens immigrants. Les administrations font des contrôlent dans des foyers ou encore dans des services publics et elles suppriment les aides sociaux pour ceux qui ne sont pas présents. Alors, pour ne pas perdre leur allocations minimum vieillesse qui leur permettent de survivre avec une retraite très faible ou encore le droit d'être soigné en France, de nombreux retraités restent vivre dans les foyers et ne repartent pas dans leur pays d'origine. La Haute Autorité de Lutte contre Les Discriminations et pour l'Égalité a condamné les administrations comme la CAF. La CAF contrôlait les résidents habitant dans des foyers, s'ils occupaient leur logement pendant 8 mois par an. Les résidents qui étaient absents ou s'ils refusaient de montrer leur passeport aux agents de la CAF, se voyaient supprimer le versement de leur APL. La HALDE estime que ces décisions sont alors illégales et discriminatoires donc elle a condamné cette administration.

Ils rencontrent des difficultés politiques. En effet des problèmes liés aux texte de loi régissant le statut et les conditions des étrangers en France ont des effets pénalisants pour cette population.

Nous constatons que la société rend difficile l'accès à certaines aides sociales en vers cette population. Mais leurs habitudes qui tiennent de leurs expériences migratoires ainsi que leurs cultures alimentent des méfiances entre eux et les institutions. Ces migrants âgés se sentent enfermés dans une catégorie spécifique de la population.

Le gouvernement et les associations mettent tout en œuvre pour répondre aux besoins de cette population.

L'état a mit en place la loi Chevènement de mai 1998. Cette loi instaure une carte retraité valable 10 ans. Cela permet alors, un va et vient entre la France et le pays d'origine des immigrés, sans avoir besoin de visa. Mais à l'inverse cela entraîne une perte de la qualité de résident, du droit au séjour et des droits associés. Cette loi ne correspond pas aux besoins de cette population car ils veulent garder leur titre de résident afin de conserver les prestations sociales. Donc beaucoup restent vivre en France dans des logements précaires.

Ensuite l'état a proposé la loi Borloo sur la Cohésion sociale de mars 2007.C'est la création d'une nouvelle aide « à la réinsertion sociale et familiale ». Cette aide permet de partir dans le pays d'origine des anciens travailleurs immigrés pour une longue durée, mais cela entraîne la perte de l'aide au logement, du minimum vieillesse et des autres droits sociaux. En revanche, ils gardent la couverture maladie de base pour les soins effectués en France. Mais les personnes qui peuvent obtenir cette aide son une catégorie très limitée de migrants retraités c'est à dire vivant seuls en foyer et bénéficient du minimum vieillesse.

Pour répondre aux besoins des migrants il faudrait, reconnaître à cette population un droit effectif de va et vient entre leur pays d'origine et la France. Il faudrait maintenir leur droit de séjour et leur droits sociaux (protection maladie, minimum vieillesse, aide au logement), comme le souligne le Haut Conseil de l'Intégration.

Pour répondre aux besoins de cette population, l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances est chargé de mettre en œuvre les orientations que doit prendre le gouvernement. Cette population a des problèmes de santé récurrents donc pour favoriser l'accès aux soins et également à la sécurité sociale,

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