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age à promouvoir une politique de réformes au lendemain du conflit, tandis que le gouvernement travailliste britannique évoque une décolonisation progressive dès la fin de la guerre.

Les Etats-Unis et L’URSS soutiennent les revendications des peuples colonisés. En mars 1942, les Etats-Unis exigent des métropoles qu’elles coopèrent avec les peuples colonisés pour les rendre aptes à l’indépendance. Ils donnent l’exemple en accordant l’indépendance aux Ils Philippines, colonie américaine depuis 1896. Staline, quand à lu, déclare à la conférence de Yalta (février 1945) que le « premier devoir est de donner l’indépendance aux peuples des anciens empires coloniaux »

C) le rôle de L’ONU.

Dès 1945, les 1ères indépendances sont obtenues sous la pression de la communauté internationale. L’ONU joue le rôle de médiateur dans le processus de décolonisation en Ethiopie en 1945, en Libye en 1952. Les Nations Unis condamnent l’intervention militaire des Pays-Bas en Indonésie (1947-1948) et, soutenues par les Etats-Unis, obtient des Néerlandais qu’ils négocient l’indépendance des Etats-Unis d’Indochine (1949)

L’ONU intervient aussi dans le règlement des crises qui secouent le Moyen-Orient. Le Liban et la Syrie, confiés à la France sous mandat par le SDN en 1920, sont le théâtre d’une vive opposition à la présence française et obtiennent leur indépendance dès aout 1945. En Palestine, sous mandat britannique, le mouvement sioniste (plus de 500000 juifs s’opposent à 1.2 millions d’Arabes) engage une action de guérilla pour obtenir la création d’un état national juif ; l’ONU recommande la division de la Palestine deux états indépendants. Le Royaume-Uni met fin à son mandat en Israël proclame son indépendance en mai 1948.

II) Des indépendances négociées

A) L’indépendance des Indes britanniques

La division religieuse de L’Inde rend le processus de décolonisation complexe. En 1945, le premier ministre Attlee se déclare favorable à l’indépendance du pays. Mais alors que le parti du congrès souhaite le maintient de l’unité indienne, la Ligue musulmane d’Ali Jinnah exige la création d’un état musulman au côté d’un état hindouiste. En 1946, les incidents entre les 2 communautés dégénèrent en guerre civile. Le Royaume-Uni charge Lord Mountbatten d’organiser l’évacuation britannique décidée en février 1947.

Le plan de partage abouti à la création de 2 états en aout 1947. D’un côté l’Union Indienne, à majorité hindouiste, dirigée par Nehru, de l’autre, le Pakistan, sous la direction d’Ali Jinnah, à majorité musulmane, formée du Pakistan oriental, territoire distant de 1700 km. Cette partition s’accompagne de transferts de population (15 à 20 millions de déplacés). Les affrontements qui s’inscrivent font un demi-million de morts (Cachemire).

En 1948, le Royaume-Uni achève la décolonisation de son empire des Indes en accordant l’indépendance à Ceylan et à la Birmanie.

A) Les hésitations françaises en Afrique du nord.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la France n’est pas prête à accepter l’indépendance du Maghreb. En Tunisie, sous la pression des colons Européens, le gouvernement français revient sur ses promesses de libéralisation du régime : en 1952, le chef du gouvernement nationaliste tunisien, Habib Bourguiba, est arrêté et emprisonné en France. Au Maroc, en 1953, le sultan Mohammed Ben Youssef, qui soutient le parti L’Istiqlal, est déposé par les autorités françaises.

Cette politique métropolitaine est dénoncée par l’ONU. En juillet 1954, à Carthage, le président du conseil, Pierre Mandés France, s’engage à reconnaitre l’autonomie interne de l’Etat tunisien. Bourguiba, libéré, revient à Tunis en juin 1955. La même année, la France, confrontée à des attentats dans les villes marocaines, fait revenir le sultan au Maroc et entame des négociations. En mars 1956, la Tunisie accède à l’indépendance totale, tandis que Ben Youssef devient, sous le nom de Mohammed V, le souverain de l’état indépendant du Maroc.

B) L’émancipation pacifique de l’Afrique noire.

La conférence de Bandung (1955) relance la décolonisation. Elle réunit en Indonésie les pays nouvellement indépendants d’Asie et les représentants des mouvements nationalistes Africains. Ceux-ci affirment leur solidarité dans la lutte contre le colonialisme et sur la scène internationale : c’est la naissance du tiers monde.

En Afrique noire, le processus de décolonisation débute dans le possession britannique. La Gold Goast (Ghana) obtient l’indépendance en mars 1957, sous la direction de Kwale qui, s’inspirant de la décolonisation indienne, avait proposé en modèle non violent d’émancipation.

En Afrique occidentale française (AOF) et Afrique équatorial française (AEF), l’émancipation est progressive. A partir de 1946, la France concède un début d’autonomie et le droit d’élire des députés au parlement français, dans un statut de territoire d’outre mer. En 1958, de Gaulle propose à l’Afrique noire l’appartenance à la communauté française, ainsi que la possibilité à l’indépendance par autodétermination. Cet état accède à l’indépendance totale en 1960.

III) La guerre d’Algérie

Cette guerre est une lutte armée entre la colonie et la métropole pour l’indépendance. De gros moyens humains et matériels ont étés utilisés dans les 2 camps. Il y a eu une aide militaire de l’URSS en faveur de l’Algérie. L’arrivée au pouvoir de De Gaulle en mai 1958 va dénouer le conflit. Il affirme sa détermination à mettre fin à la guerre d’Algérie. Pour arrêter cette guerre, De Gaulle propose 2 solutions mais qui sont irréversibles :

- L’indépendance totale de l’Algérie sans la France

- La francisation de L’Algérie : l’Algérie devient un territoire français comme ceux de la métropole.

En

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