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Que sont les relations internationales ?

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Par   •  13 Février 2018  •  Cours  •  27 010 Mots (109 Pages)  •  849 Vues

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Relations internationales

Séance 1 : Que sont les relations internationales ?

Il s’agit d’un ensemble de rapport qui existe par-delà les frontières des Etats, rapport entre personne ou Etat qui traverse une frontière. Il s’agit de tous les rapports qui échappe à l’entreprise exclusive d’un seul Etat, dans le sens de son territoire. Tous les rapports qui sont soumis au droit de plusieurs Etats. Tous les rapports sur lesquels l’administration de plusieurs Etats est susceptible d’intervenir. Ainsi il faut au moins deux Etats et un élément d’extranéité pour dire que ce rapport échappe à l’entreprise d’un seul Etat. D’abord on verra les relations internationales comme discipline puis comme réalité. Il s’agit de comprendre pourquoi cette discipline existe.

  1. Les relations internationales comme discipline
  1. Pourquoi étudier les relations internationales ?
  1. La finalité descriptive

Il s’agit d’un ensemble de rapport qui existe par-delà les frontières des Etats, rapport entre personne ou Etat qui traverse une frontière. Il s’agit de tous les rapports qui échappe à l’entreprise exclusive d’un seul Etat, dans le sens de son territoire. Tous les rapports qui sont soumis au droit de plusieurs Etats. Tous les rapports sur lesquels l’administration de plusieurs Etats est susceptible d’intervenir. Ainsi il faut au moins deux Etats et un élément d’extranéité pour dire que ce rapport échappe à l’entreprise d’un seul Etat. D’abord on verra les relations internationales comme discipline puis comme réalité. Il s’agit de comprendre pourquoi cette discipline existe.

Il y a deux raisons à l’étude des RI, la première est une finalité descriptive et la deuxième raison c’est une raison pratique donc une finalité prescriptive. La finalité descriptive cherche juste à décrire et comprendre tandis que l’autre vise à s’interroger de comment devrait être cette relation internationale et comment les acteurs devraient agir. Il s’agit de deux choses bin différentes.

Il faut comprendre les relations internationales car on dit que le monde est de plus en plus complexe, c’est une idée très rependue, une idée consensuelle. La complexité croissante du mode signifie deux choses, d’abord l’entremêlement de plusieurs paramètres qui s’influencent mais qui s’influencent d’une manière qui les rend difficilement intelligible. Deuxièmement, la complexité du monde est une remise en cause du monde traditionnel. Pourquoi ce modèle est-il en difficulté ? Parce qu’on assiste à l’émergence de phénomène nouveau que l’on qualifie avec deux termes, mondialisation et globalisation. On y associe souvent une image, celle du village global étant une image utilisée en 1967 par Mac Louan dans un livre « Message et massage : un inventaire et ces effets ». Les moyens de communications influencent les rapports sociaux. Prise de conscience planétaire des relations. C’est ça le village global, un monde qui ressemble de plus en plus à un village parce qu’ils sont de plus en plus proche (les gens interconnectés), dû à l’existence de réseaux qui s’étendent énormément avec l’essor d’internet. C’est pour décrire ces types de phénomènes que ces deux termes ont été utilisés. Comprendre les RI, c’est comprendre ces deux termes.
Ils sont souvent utilisés comme synonymes, traduction de l’anglais « globalisation », on se réfère au même objet. On peut essayer de distinguer ces deux concepts pour identifier deux facettes de ce phénomène. La mondialisation est l’intensification des relations à l’échelle mondiale, et cela est une simple conséquence de l’évolution scientifique ainsi que du choix de favoriser de la libre circulation pour certains éléments, de biens ou de services voir des capitaux. Cette intensification a pour conséquence l’accélération de l’histoire, une évolution rapide de la société dans laquelle le cours des éléments va plus vite car le monde paraît moins grand. Donc la mondialisation est une simple intensification des relations.

Le concept de globalisation apporte quelque chose de plus, une perception globale du monde. Le fait qu’on regarde le monde différemment, on le regarde comme étant plus homogène. Une perception unifiée de l’espace et donc une perception du monde selon des enjeux mondiaux, planétaire. Cela ne veut pas dire unification politique ou identitaire, ni dissolution des identités ou des frontières mais dépassement des frontières, donc la globalisation n’est pas seulement une augmentation des échanges mais une conséquence de ces intensifications. Cela est causé donc par l’augmentation de libre circulation mais aussi concurrence et au moins dans une certaine mesure, concurrence. Le concept de globalisation a une connotation économique parce que la rationalité de la globalisation est une rationalité que l’on associe en sciences sociales, l’homoeconomicus, une vision de l’homme qui essaye de maximiser son utilité et qui se comporte de manière rationnelle pour maximiser son utilisé. Cela entraîne forcément des stratégies des acteurs pour maximiser leur utilité dans leur relation internationale.

Ce qu’on en commun ces deux concepts, l’échelle pertinente de ces deux analyses c’est le monde, on a une véritable unification de la notion de l’espace, cela se traduit par une perception de l’interdépendance, les individus dépendent les unes des autres.

  1. La finalité prescriptive

Il s’agit non seulement de décrire mais aussi d’apporter des jugements de valeur, comprendre pour mieux juger. En vue d’objectif, jugement de valeur morale mais aussi lié à des stratégies, des objectifs d’actions, l’analyse des relations internationales comprend aussi bien une description qu’un critère d’action.

Le concept d’acteur, ici, on l’entend pas au sens théâtral, même si cela a une certaine utilité avec la scène internationale, toutefois il n’est pas interprète, c’est lui qui agit. Cela vient du latin. Etudier les relations internationales pour conseiller les acteurs est effectivement une des raisons d’être de l’étude de cette discipline. Kissinger de 1973 à 1977 qui a été prix Nobel et écrit des mémoires connues « diplomaticy » qui a l’origine était seulement un chercheur des relations internationales.

  1. Comment étudier les relations internationales ?
  1. Les relations internationales comme branche des sciences politiques

La science politique s’occupe des sociétés nationales, les relations internationales s’occupent de la société internationale. La science politique a pour étude l’analyse du pouvoir, le pouvoir c’est précisément ce qui caractérise la politique. Est politique ce qui est relatif au pouvoir. Le pouvoir est une faculté de faire quelque chose, comme un ascendant sur quelqu’un, une capacité d’influence, cela veut dire aussi avoir la capacité d’avoir un impact sur la société. Cette notion peut être différente entre le plan interne et internationale. Sur le plan interne, on peut voir le pouvoir défini par exemple, de force qualifier par le droit, ce sont les actes qu’une autorité est autorisé à accomplir. Cette définition souvent donné pour les sociétés internes n’est pas toujours valable dans la société internationale, il faut partir de l’idée que le pouvoir est simplement le pouvoir, parfois brute, la simple capacité d’influencer les actions des autres. On entrevoit déjà le problème de la relation du droit et de la puissance. En effet, après les acteurs, nous verrons la régulation de la société internationale, cette régulation, encadrement se fait en partie par le droit mais en partie en dehors du droit, donc par la puissance.

Les sciences politiques ont une approche globalisante, elles essaient d’avoir une vision globale, donc les ri sont l’ensemble des méthodes relatives à l’étude des relations de puissance. Les sciences politiques se qualifient comme le savoir du spécialiste du général. Pour les ri, il y a une multiplicité d’approche toute légitime.

  1. Une multiplicité d’approches

On dit souvent que l’étude des RI est au carrefour de plusieurs disciplines. On dit souvent que les ri se situent au carrefour du droit et de l’histoire. La différence entre ces deux approches est que le droit est une forme particulière de la régulation, il est spécifique car il suppose l’existence de règles reconnues comme obligatoire, il s’impose aux acteurs, l’idée de droit suppose naturellement un certain encadrement du pouvoir. A présent, cet encadrement est formé essentiellement par l’Etat. Aujourd’hui, l’Etat et le droit tendent à se confondre.

L’histoire a une approche plus libre, ce qui la caractérise c’est le passé, la conduite dans le passé, on peut ajouter d’autres approches, méthodes utilisées en RI comme l’économie étant la distribution, l’échange de biens et services. On peut retenir une approche socio, étude fait socio entre groupe et individus, on peut retenir une approche géopolitique, approche entre lieu et pouvoir. Et enfin théorique, analyser l’ensemble des relations internationales selon un ensemble organisé de concept qui essaie de s’adapter à la spécificité de l’internationale.

  1. Les relations internationales comme réalité
  1. Des « relations » variées

Tout d’abord, elles sont variées car il s’agit tant de rapport, de lien statique que de flux, élément qui circule. Quand on parle de RI on parle de rapport et de flux. Ensuite elles sont variées parce que les acteurs sont variés. Puis elles interviennent dans des domaines très différents chacun avec une logique propre. Les RI sont variables selon leur intensité, selon le temps et selon le lieu où on est, les RI peuvent être complexes cette différence se remarque dans l’espace, l’intensité des RI n’est pas la même dans les villes et dans les espaces ruraux. Le niveau d’analyse peut être différent, les RI peuvent être vu de manière macroscopique, ou d’une manière microscopique d’un point de vue de chacun des acteurs.

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