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Économie Internationale

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essaient et sa part de marché prend de l'importance. Son marché se stabilise éventuellement et le produit devient mature. Après une certaine période, le produit est dépassé par le développement et le lancement de meilleurs concurrents, il décline donc et est éventuellement retiré. Il faut savoir que la plupart des produits meurent dès la phase de lancement. D'autres connaissent des phases de maturité cyclique où les déclins donnent lieu à des promotions pour récupérer les clients.

- Le lancement : Il n'y a pas de pression par un besoin de profit immédiat. Le produit est promu pour sensibiliser la clientèle. Si le produit ne connaît que peu ou pas de concurrence, une stratégie de prix d'écrémage est utilisée. Un nombre limité de produits est disponible dans peu de chaînes de distribution.

- La croissance : Les concurrents sont attirés avec des offres similaires sur le marché. Le produit devient plus rentable et la société forme des alliances avec d'autres. Les dépenses publicitaires sont élevées et l'on se concentre sur le développement de la marque. Les parts de marché tendent à se stabiliser et les bénéfices s'accroissent de manière substantielle.

- Maturité : Les produits passant les phases précédentes ont tendances à rester plus longtemps dans celle-ci. Les ventes augmentent plus lentement et finissent par se stabiliser. Les producteurs différencient leurs produits et les marques en sont le meilleur moyen. Une concurrence intensive est alors établie et c'est la guerre des prix. Le marché est saturé. Certains producteurs quittent le marché à cause de leur trop faible marge. La promotion est très répandue et une plus grande panoplie de média est utilisée.

- Déclin : Les produits passant les phases précédentes ont tendances à rester plus longtemps dans celle-ci. Les ventes augmentent plus lentement et finissent par se stabiliser. Les producteurs différencient leurs produits et les marques en sont le meilleur moyen. Une concurrence intensive est alors établie et c'est la guerre des prix. Le marché est saturé. Certains producteurs quittent le marché à cause de leur trop faible marge. La promotion est très répandue et une plus grande panoplie de média est utilisée.

Problèmes avec le « cycle de vie du produit »

Peu de produits suivent cette courbe de cycle de vie. La durée de chaque étape varie fortement d'un produit à l'autre. Les produits ne passent pas nécessairement par toutes les étapes. Ils peuvent très bien passer du lancement au déclin. Ce n'est pas toujours évident de dire dans quelle phase se trouve un produit. Rappelez-vous que le « cycle de vie d'un produit » n'est qu'un outil et utilisez le à coté de votre intuition.

Modèle de gravité

Le modèle de gravité est une relation empirique reliant le volume de commerce entre deux pays à la taille des deux pays( PIB) et à la distance les séparant.

Ce modèle explique les importations du pays i en provenance du pays j notées Mij par l’équation suivante :

Mij= Yi * Yj /Dij

Avec Dij : Distance entre i et j

Yi/j : PIB du pays i/j

Cette théorie a été considérée comme un résultat sans aucun fondement théorique.

Malgré ces critiques, elle reste la relation empirique la plus stable et la plus robuste en économie.

La nouvelle économie géographique:

Dans cette partie de l’exposé on traite la relation forte qui existe entre territoire et développement économique. Ce lien a été toujours reconnu par les économistes comme une variable indiscutable et qui fait partie intégrante de l’analyse économique.

Aussi, les questions de localisation des activités humaines et des liens entre agglomération et croissance, qui sont au cœur de la nouvelle économie géographique, ne sont-elles pas nouvelles. En témoignent les contributions de Von Thünen (1833), Hotelling (1929), Lösch (1940) ou encore Perroux (1955), pour ne citer qu’eux. Mais ce n’est que dans les années 1990, sous l’impulsion des travaux de Paul Krugman (prix Nobel 2008) que cette facette de l’économie a connu un renouveau analytique considérable. En s’appuyant sur le rôle des rendements croissants et de la concurrence imparfaite, l’économie géographique a notamment permis de mettre à jour les forces sous-jacentes aux effets géographiques d’agglomération et de dispersion, les avantages et limites de ces effets en termes de croissance et les origines des inégalités de développement.

Ce lien entre géographie et développement économique est également le thème choisi en 2009 par la Banque mondiale pour son rapport annuel sur le développement dans le monde (WDR). Ce rapport manifeste la volonté de tirer des leçons des apports de l’économie géographique pour la mise en œuvre des politiques publiques de développement. L’entreprise mérite d’être soulignée car la géographie, en dépit de son importance dans les mécanismes de croissance est une dimension relativement peu considérée par les bailleurs de fonds.

Une autre dimension importante de la nouvelle économie géographique s’ajoute aux précédentes, c’est le fait qu’elle puisse aider les pouvoirs publics à prendre les bonnes décisions et à mieux gérer l’environnement économique dont ils sont responsables : le message général des théories de la nouvelle économie géographique peut être résumé par la recommandation de l’application de stratégies économiques spatialement neutres, conçues comme un « accompagnement des forces de marché ».

Le modèle de Krugman

Les économies d’échelle

Les différents CAS de rendements d’échelle croissants:

Alfred Marshall (1879) a été le premier à introduire la distinction fondamentale entre les économies d’échelle internes et externes à la firme.

Les économies d’échelle internes.

C’est l’augmentation de la taille de l’entreprise, et elle seule qui conduit à ces économies d’échelle, qui peuvent provenir d’économies réalisées sur l’organisation interne de la firme ou encore de l’existence de coûts fixes (La fonction de production présente des rendements d’échelle croissants si f (λK, λL)>λf (K, L) avec λ>1, dans ce cas la production d’une grande firme est supérieure à la somme des productions d’entreprises plus petites).

Les économies d’échelle externes.

Il existe des économies d’échelle externes lorsque l’efficacité d’une firme quelconque est influencée positivement par la taille du secteur ou du pays. Lorsque de telles économies existent, toutes les entreprises du secteur, alors qu’elles gardent la même taille, voient leurs coûts de production diminuer suite à une augmentation de la production globale. Le coût unitaire de production dépend alors de la taille du secteur, mais pas de celle de la firme spécifiquement. C’est le cas par exemple, lorsque les industries sont concentrées dans un lieu donné (cf. Silicone Valley), ce qui leur permet de bénéficier d’infrastructures plus développées, d’une offre de services plus appropriée ou encore d’une offre de travail spécialisée plus compétente et plus productive ainsi que de « retombées en connaissances » plus importantes (diffusion du savoir et amélioration des connaissances par l’imitation ou la collaboration). Milan VUJISIC. Professeur agrégé d’Economie et Gestion 2

Les rendements croissants: une explication « endogène » de la spécialisation internationale.

Les économies d’échelle peuvent justifier la spécialisation internationale.

Si l’on prend deux pays semblables en tous points : même niveau technique, même dotation en facteurs, même taille et les consommateurs y ont les mêmes goûts variés…Et si l’on prend deux biens fabriqués dans les mêmes conditions mais avec des rendements croissants dans les deux pays. On montre que malgré la similitude des coûts comparatifs qui ne justifierait aucun échange entre les deux pays, chaque pays peut trouver avantage à la spécialisation et au commerce international pour obtenir plus de biens qu’en autarcie. Le commerce international permet à chaque pays de produire plus efficacement un registre limité de biens sans sacrifier la variété des biens consommés. En effet, l’augmentation de la production dans l’un des biens génère des gains de productivité, grâce aux économies d’échelle, et donc un avantage comparatif. Mais celui-ci ne résulte pas de différences initiales entre les deux pays puisque par hypothèse ils étaient parfaitement semblables ; en revanche, cet avantage comparatif trouve son origine dans la spécialisation elle-même, recherchée pour bénéficier de rendements croissants. C’est pourquoi on qualifie cette explication de « théorie endogène » de l’échange international car c’est la spécialisation et l’échange international qui créent l’avantage comparatif issu du phénomène

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