Divertissement, Les Pensées De Pascal
Documents Gratuits : Divertissement, Les Pensées De Pascal. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrait apporter le bonheur au roi. Mais la joie de son emploi ne lui ai pas suffisante pour ne pas réfléchir, il va finir par penser à sa vie, sa condition de mortel et aux peines qui pourraient arriver. Sans le divertissement, il sera donc le plus malheureux des hommes tout en étant le plus prédisposé à l’être.
Ensuite, Pascal s’intéresse aux effets du divertissement lui même. Il le décrit comme une action ou une possession n’apportant pas de joie à celui qui la poursuit, l’homme avide de se divertir en est d’ailleurs conscient, il ne voit pas non plus son but comme une quête du bonheur. Les buts que l’on se donne sont désintéressés, on ne cherche même pas à obtenir réellement l’argent ou d’autres choses car si elles nous étaient offertes, elles n’auraient plus d’intérêt. Car si le but est achevé, nous avons de nouveau l’esprit libre de penser à notre condition. Pour finir, nous cherchons le souci de la guerre, d’un emploi car il nous occupe l’esprit.
Les divertissements tels qu’ils sont décrits par Pascal ont pour unique but de nous éloigner de notre condition ; je pense que dire une telle chose est limiter les agissements des hommes à de vulgaires occupations nous évitant l’ennui, lui même menant à la pensée funeste. La charge à l’armée est selon lui uniquement un moyen de sortir du quotidien de chez soi et de son ennui. Je pense qu’il faut aussi y voir une volonté d’ambition de la part du souscripteur, un grade étant un titre qui peut apporter respect et à l’époque, permet d’entamer une carrière politique. Il y a donc certainement une envie de s’élever dans la société par le biais de l’achat de la charge mais aussi pourquoi pas guidé par un sens patriotique. Il en est de même pour les conversations qui peuvent être vues comme la satisfaction d’un besoin de communication, de vie sociale et certainement d’amitié. Il est donc réducteur de penser que l’unique ambition des hommes est de ne pas demeurer en repos. Cela ne remet pas en cause l’argumentation de Pascal, je pense qu’il existe en effet des actions qui ont pour seul but de chasser l’ennui mais il aurait dû modérer son propos en introduisant le fait que ce n’est pas toujours le cas.
L’homme passe donc sa vie à fuir l’idée de sa condition humaine, y a t’il une raison valable à vouloir si ardemment s’éloigner de celle-ci ? Une fois que nous avons accepté le fait que nous allons tous mourir un jour et que notre vie est somme toute assez insignifiante, nous pouvons vivre heureux et libérés de ce poids tout en célébrant la vie tant qu’on l’a. Le problème c’est que cela demande une réflexion sur soi même et ce n’est pas évident car ça fait beaucoup à assumer. Il existe un autre moyen d’accepter sa condition est la religion. Par contre celle-ci nous permet seulement de contourner le problème ; pour calmer l’angoisse de notre condition mortelle, elle se contente de la nier en expliquant qu’il y a une vie après la mort, donc pas de mort du tout. Mais du moment qu’elle console les hommes, est ce mal qu’elle les fasse vivre dans le déni ? Quand le poids de la condition humaine est trop fort pour certains, le mensonge n’est il pas conseillé s’il permet de vivre heureux ?
Nous avons donc vu que l’homme est malheureux à cause du divertissement, il se divertit afin de ne pas penser à sa condition mais ce n’est pas forcément la seule raison de ses actes. Il indique aussi, de façon assez contradictoire qu’un homme sans
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