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Le temps et l'histoire

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ontériste. 2) La crise qui précède le départ de Nostromo pour Cayta. (167 et sqs) Cela fait un an que le gouvernement de Ribiera a été ébranlé par une révolte militaire organisée par les frères Montero à Santa-Marta, capitale du Costaguana. La révolte ayant été immédiatement réprimée, les frères Montero se sont réfugiés dans leur fief du Sud, dans la région d’Entre-Montes d’où ils continuent à menacer Ribiera. Ils organisent une propagande contre lui, disant qu’il est à la solde des puissances européennes, envahissent peu à peu la région du nord et finissent par assiéger Cayta, port le plus grand du Costaguana et relais postal important. (169 et sqs). Plus proche de Sulaco, ils tentent de circonvenir le bandit Hernandez qui refuse et offre au contraire ses services aux ribiéristes, en échange d’une réhabilitation (168). C’est sans doute à ce moment-là que le père Corbelan, frère du patriote don Jose et grand vicaire, commence des tractations avec Hernandez, à l’insu de l’assemblée provinciale (211).

Premier jour En conséquence, la ville de Sulaco, pourtant à l’écart et peu touchée directement par les troubles, décide d’envoyer sa garnison régulière dans le Sud, en renfort contre les troupes montéristes. Cette garnison, sous les ordres du général Barrios, est dotée de fusils hautement perfectionnés que le comité patriotique des armes légères de Sulaco – commandé par don Jose, grand patriote - a fait venir d’Europe et que Decoud, jeune homme d’une famille costaguanienne installée à Paris, a achetés et convoyés jusqu’à Sulaco – certainement pour revoir la fille de son Jose, Antonia, dont il est amoureux. Decoud part de France avant la révolte Montériste (176) et d’ailleurs don Jose a commandé les fusils à un moment où Montero était encore ministre de la guerre (170). Et donc la « période agitée » envisagée p. 170 est beaucoup plus large que la seule période de crise : il s’agit de tout ce qui a précédé la définitive pacification de Sulaco. Après le spectacle militaire tout le monde rentre chez soi, le long de l’avenue de la Constitution et une soirée a lieu chez les Gould. Decoud et Antonia discutent en regardant par la fenêtre tandis que des conversations ont lieu qu’on entend ou dont on fait état : Gould et don Jose, 195 ; L’ingénieur en chef des chemins de fer et ses ingénieurs, 205 ; Don Juste Lopez, président de l’assemblée provinciale et les membres de l’assemblée, 205 ; Gould avec des européens : un Danois, deux français, un gros allemand (Hirsch ?) 207 ; Gould avec don Juste Lopez 210 ; le père Corbelan, prêtre missionnaire beau-frère de don Jose et Decoud 212, Hirsch et Gould, 214 ; l’ingénieur en chef des chemins de fer et Gould, 218. Don Juste Lopez indique à Gould que la population de Sulaco est agitée, 211 (Mitchell en a déjà fait état, en disant qu’il s’agit d’étrangers perturbateurs et en datant cette agitation d’une semaine (56) On apprend que Gould a amassé de la dynamite dans sa mine, 218 Le soir, Decoud revient à la casa Gould pour prévenir Mme Gould que Montero a gagné une bataille près de Santa Marta, il y a qques jours : il vient de le savoir par le télégraphe (224). Il propose : - qu’Hernandez, bandit local, soit appelé à organiser une résistance - que Nostromo tienne tête à des troubles éventuels avec ses cargadores (les gabariers) - que le convoi d’argent qui doit partir le lendemain ne soit pas différé. Deuxième jour Avant l’aurore, alors que les émeutes menacent, le père Corbelan réussit à faire signer au gouverneur civil un décret nommant Hernandez général à titre provisoire. Ayant fait un crochet par chez don Jose, il se trouve coupé par les émeutes de Nostromo avec qui il avait rendez-vous pour l’envoyer rejoindre Hernandez. C’est donc lui qui s’y rend en personne (344). Nostromo – n’ayant pas trouvé Corbelan - rejoint alors Decoud dans les bureaux du Porvenir pour l’avertir que des troubles vont se déclarer ; il s’engage à aider à la répression avec ses cargadores : il les a d’ores et déjà placés sur la plaza. Des troubles éclatent sur la plaza quand vient le jour. La population lance des cailloux par les fenêtres de l’intendencia (234). Du bureau de Decoud où il se trouve toujours, Nostromo voit arriver Ribiera qui a rejoint Sulaco par la montagne après la défaite de Santa-Marta (54, 210, 235, 249) et qui arrive sur une mule cédée par un ranchero. Il se précipite pour l’aider, suivi de Decoud qui est lui-même assailli et obligé de se réfugier dans le club aristocratique d’où il se met à tirer avec les autres. Les « autorités locales » se réfugient au port (54) - en particulier le gouverneur civil (344) ainsi que les ingénieurs et les ouvriers de la compagnie des chemins de fer (305), dans le bâtiment des douanes ou dans celui de la compagnie des bateaux à vapeur. C’est également là que Nostromo conduit Ribiera, poursuivi par la foule hurlante (55). On parvient à faire partir

un bateau avec Ribiera à son bord et à repousser la foule vers la ville (237) ; ces combats sont faits avec les gabariers de la compagnie, mais aussi avec les ouvriers des chemins de fer (italiens et basques) qui se défendent aussi personnellement : ce sont eux aussi qui sont visés par la foule qui hurle « mort aux étrangers ! » (305) L’intendencia est pillée et les meubles brûlés (238) ; les bureaux du Porvenir sont pillés et ses presses brisées et ses caractères répandus (242). L’assemblée provinciale, mise au courant de la victoire de Santa Marta, prend peu à peu le parti de Montero. En particulier, deux députés, Gamacho et Fuentes vont jusqu’à prendre la tête de ce qui reste du soulèvement populaire en fin d’après-midi : les révoltés prennent possession des rues étroites et les bloquent avec des charrettes. A 8h, Gamacho et Fuentes s’installent dans une posada mexicaine (238), sans doute celle où Decoud a rencontré Nostromo, en-dehors de la ville (232), et ils y établissent un comité montériste. Le soir, Decoud retrouve Nostromo assis sur les marches de la cathédrale, sur la plaza. Les meubles de la plaza flambent encore et les rues adjacentes sont bloquées par les charrettes. Nostromo a des doutes et commence à se demander quel intérêt il a à défendre ainsi les blancos (237). Un télégramme arrive de Cayta, indiquant que les troupes de Barrios sont arrivées et ont été accueillis avec enthousiasme. Decoud envisage pour la première fois la possibilité d’une sécession de Sulaco. Il se rend à la casa Gould. Là, siège de façon informelle l’assemblée provinciale. Il discutent de la reddition à Montero. Decoud les harangue pour leur faire honte (245). L’ingénieur des chemins de fer vient rejoindre Decoud, Gould, Antonia et Mme Gould : il a appris par le télégraphe que le frère de Montero était en marche vers Sulaco, à la poursuite de Ribiera ; qu’il était arrivé au chantier de construction du chemin de fer au pied de la montagne (249). Troisième jour Avant l’aurore, on apporte à la casa Gould la nouvelle qu’Esmeralda s’est ralliée au parti montériste (251). Le télégraphiste d’Esmeralda a ajouté que l’armée d’Esmeralda s’apprête à envahir Sulaco à bord d’un bateau à vapeur sous le commandement du colonel Sotillo, soucieux de se faire bien voir du futur gouvernement montériste (252). Il envisage que ce bateau – qui part à l’instant – peut atteindre Sulaco le lendemain à l’aurore. Deux troupes convergent donc vers Sulaco, pour s’emparer du trésor de la mine. Decoud propose alors aux autres de sortir l’argent de Sulaco et de l’emporter dans un port proche, d’où un bateau à vapeur pourra venir le porter en lieu sûr. Il ferait cela avec l’aide de Nostromo. Il a un plan d’action précis : il ira demander l’aide de Barrios et ses troupes (312314), tandis que Nostromo acheminera l’argent (253). L’ingénieur en chef du chemin de fer va voir Gamacho et Fuentes et les induit en erreur en les avertissant d’une arrivée imminente de Pedro Montero : tous sortent de Sulaco et affluent vers le Campo, laissant une courte pause aux forces adverses. (307) De ce fait, les émeutes à Sulaco auront duré deux jours. Le soir, Decoud se retrouve dans la casa Viola à écrire à sa sœur. Suit l’épisode de Térésa mourante. Monygham vient pour elle à la casa Viola. Mme Gould emmène les deux fillettes chez elle.(310) A la nuit (une nuit extrêmement noire, 320), on charge l’argent dans une gabare, en présence de Gould. Une fois partis, Nostromo et Decoud s’aperçoivent trop tard de la présence d’Hirsch mort de peur. Collision entre Sotillo et ses hommes et la gabare. Hirsch est emporté par le bateau de Sotillo. Nostromo et Decoud parviennent à apporter l’argent sur une Isabelle où Decoud reste. Nostromo coule la gabare près de l’île d’Hermosa et revient au rivage à la nage.

Sotillo interroge Hirsch dès qu’il met le pied sur la passerelle. Hirsch, complètement terrorisé, lui raconte qu’il y avait de l’argent sur la gabare. Pendant ce temps là à Sulaco, accompagnés de Gould et de leur chef, les ouvriers et les ingénieurs des chemins de fer refluent du port vers le dépôt ferroviaire proche, où ils resteront désormais enfermés (380), soucieux de rester neutres (305). Sur le chemin, à la casa Viola – et tandis que Gould rentre chez lui – l’ingénieur en chef retrouve Monygham. Il est d’avis que les personnes en danger (i.e. « compromises » avec le gouvernement précédent) devraient se dissimuler à San Tome, en évitant Pedro Montero (i.e. : en passant par la forêt, le long de la montagne, par Los Hatos) (311). D’ailleurs, le bruit coure en

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