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Histoire

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basant sur la totalité des évènements.

Tout en restant fidèle à un évènement donné, à son déroulement, l’historien peut, en en donnant une vision trop personnelle, influencer la façon dont sera perçu cet évènement par le lecteur. Chaque détail a son importance, et chaque détail omis ou rajouté peut engendrer un point de vue différent de la part de chaque lecteur, ce qui fait qu’une même réalité historique ne sera pourtant pas perçue de la même manière par différents lecteurs.

Selon le point de vue du spectateur, toute chose peut-être différente, bien que restant la même. Ainsi, la manière de raconter un évènement, de décrire un objet, doit être la plus neutre et la plus précise possible, afin que la réalité soit perçue d’une seule et même manière

Le moindre petit évènement, la moindre petite chose, même insignifiante, peut influencer l’histoire de façon significative. Un élément qui peut-être invisible peut modifier radicalement la tournure des évènements, sans que personne ne s’en rende compte.

Malgré le fait que l’historien ne peut avoir connaissance de tout, il décrit pourtant les évènements comme étant la réalité absolue. C’est en effet la réalité, mais de son point de vue, la vérité mais dépouillée de certains éléments qui auraient pu avoir une importance, et de ce fait, la modifier. C’est la réalité telle qu’elle est perçue par l’historien, et non telle qu’elle a existé.

En effet, si la raison des faits n’est pas connue, les faits perdent tout leur sens. Tant qu’on ne connaît pas les raisons, on ne peut interpréter objectivement les faits. Or l’historien, en nous livrant une version modifiée et déjà interprétée de l’histoire, n’est pas en mesure de nous relater la totalité des conditions ayant mené à un évènement. Sans connaissance de l’intégralité de ces faits, il est impossible de connaitre avec certitude les vrais raisons ayant engendré une situation.

Lorsqu’on ignore ainsi une partie des faits, on peut se demander si on peut tirer une leçon de ces évènements. En effet, du moment qu’on a un doute sur l’authenticité des faits, peut-on les comparer à quelque chose qui nous est connu ? Un tel rapprochement peut-il se faire alors que des incertitudes subsistent ?

À travers ce texte, Rousseau pose le problème de la confiance que l’on peut accorder aux historiens sur le récit de faits historiques. Il fait ressortir le problème de l’influence d’un point de vue personnel dans la manière d’interpréter et de transcrire l’histoire.

En premier lieu, Rousseau pose la question fondamentale de savoir qui peut transcrire un fait, un évènement historique, de manière à ce qu’aucun détail ne soit perdu, de manière à ce que le lecteur, s’il avait été sur place au moment des faits, ai vu ou ai pu voir exactement la même chose que ce qui est relaté, ni plus, ni moins.

Selon Rousseau, cette réalité historique est très facilement altérable. On ne peut décrire ce qu’on ne connait pas, ce dont on ignore l’existence. De même, toujours selon Rousseau, les idées personnelles de l’historien influencent significativement sa perception des faits. Ainsi, son récit ne saurait être exact, mais une simple interprétation de la réalité qui, même pour la plus proche de la réalité, n’est que le point de vue de l’historien.

Tout en restant fidèle à un évènement donné, à son déroulement, l’historien peut, en en donnant une vision trop personnelle, influencer la façon dont sera perçu cet évènement par le lecteur. Ainsi, il ne relatera que les faits qu’il juge significatifs, qui l’auront marqué, et non la totalité des faits, empêchant donc le lecteur de se faire sa propre idée en se basant sur la totalité des évènements.

Rousseau souligne ainsi que le moindre petit évènement, la moindre petite chose, même insignifiante, peut influencer l’histoire de façon significative. Un élément qui peut-être invisible peut modifier radicalement la tournure des évènements, sans que personne ne s’en rende compte. Chaque détail a en effet son importance, et chaque détail omis ou rajouté peut engendrer un point de vue différent de la part de chaque lecteur, ce qui fait qu’une même réalité historique ne sera pourtant pas perçue de la même manière par chaque historien, ni par chaque lecteur.

En second lieu, Rousseau amène donc le lecteur à s’interroger sur l’exactitude des faits, des évènements tels qu’ils nous sont relatés par les historiens. Il souligne que, malgré le fait que l’historien ne peut avoir connaissance de tout, il décrit pourtant les évènements comme étant la réalité absolue. C’est en effet la réalité, mais de son point de vue. Une vérité dépouillée de certains éléments qui auraient pu avoir une importance, et de ce fait, auraient pu la modifier en partie. C’est la réalité telle qu’elle est perçue par l’historien, et non telle qu’elle a existé.

Cette constatation amène Rousseau à s’interroger sur l’importance que l’on peut donner aux faits historiques tels qu’ils sont relatés, ainsi que sur l’exploitation que l’on peut en faire. Il s’interroge sur la possibilité de tirer parti d’un fait historique qui n’aurait pas été relaté en toute exactitude, ce qui impliquerait une déformation, voire une absence d’information sur les circonstances de cet évènement.

Pour conclure, un historien ne peut évidement pas décrire un événement historique avec assez de justesse pour que le

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