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Ridicule de Patrice Leconte

Dissertation : Ridicule de Patrice Leconte. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  20 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 267 Mots (6 Pages)  •  2 526 Vues

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Hachemi                                                                     2nde G  

Zakari                                                                              Gr. A  

   

   

   

   

   

   

Commentaire composé

Ridicule de Patrice Leconte

   

   

   

   

   

   

   

  

  

Une autre scène est importante dans ce film : la scène de l'apparition du chef Sioux. Lors de cette scène, le roi Louis XVI, décore le chef Sioux du cordon de saint Louis et le présente à la cour. Le chef indien exprime le fait que le roi veut se réconcilier avec les Américains car cela se passe pendant la guerre d'indépendance américaine on le voit par la phrase « le peuple sioux est notre ami », et il incarne l'esprit du bien.

Dans ce film, l’auteur nous montre une « société de paraitre » qui est en total opposition avec l’être de la personne. La majorité voire la totalité des nobles de l’époque essayaient de paraitre (riches, intelligents…). On remarque qu'il y a une sorte d'affront dans le film : l'honnête-homme qui n'est autre que Ponceludon  face aux courtisans tels que Mme de Blayac ou l'abbé de Vil court. Ponceludon montre son véritable visage, il est comme il est. Il est venu à la cour pour sauver des êtres humains en présentant son projet d'assèchement des marais, tandis que L'abbé n'est là que pour gagner de la réputation auprès de la cour, il essaye de paraitre intelligent. Ponceludon ne ressemble pas aux courtisans classiques, il n'est pas corrompu et ne se soumet pas à leurs vices. Leurs positions sont différentes : dans ces images on voit que Ponceludon est calme et posé, il présente son projet et essaie de convaincre bien tant que mal, alors que l'abbé, debout, démontre absurdement l'existence de Dieu et dans un excès de vantardise, il dit qu'il peut en démontrer le contraire ce que le roi n'apprécie guère car cela remet en cause son droit divin.  Une autre scène est importante, celle où le marquis de Guéret, tout en essayant de gagner de la réputation, se fait humilier pour la première fois. Lors de cette scène, qui a lieu lors d’un repas, on peut entendre des bruits d’animaux qui insistent sur les faits. Nous entendons d'abord le glougloute du dindon lorsque De Guéret parle (être un dindon signifie être un homme stupide et vaniteux, l'expression « être le dindon de la farce» c'est être la victime). Puis nous entendons le roucoulement du pigeon après les paroles de l’Abbé (être un pigeon signifie être un homme qui se laisse duper). Puis immédiatement après la réplique de Grégoire : «le sien est sans doute entre les jambes du votre» nous entendons le hennissement d'un cheval. Ce bruitage permet d'insister et de confirmer la réplique de Grégoire, car celui-ci parle du cheval entre les jambes de l'homme. Enfin on entend le paon qui braille. Le paon signifie homme vain et orgueilleux. Tous ces chants de volailles et autres animaux sont moqueurs et railleurs. Même si ces animaux pouvaient être présents à la cour à cette époque, il n'y a pas de raison pour qu'on les entende dans cette scène de repas. Par contre, on peut penser que le réalisateur considère que les personnages autour de cette table appartiennent plus à la basse-cour qu’à la cour et que derrière leur soi-disant savoir vivre, leur élégance et leur sourire, ils se comportent comme de la «volaille». Les différents plans de la jeune fille appuient ce discours, on remarque qu’elle n’est pas d’accord avec ce qui se passe.

D’autre part, on remarque que dans ce film il y a une opposition directe entre différents caractères : les personnages mondains, les courtisans, comme Mme de Blayac, et les personnages ouverts au monde, scientifiques, comme Mathilde et Ponceludon. Cette opposition est mise en relief par le metteur en scène de par leurs regards. On voit Mme de Blayac en train de se regarder dans le miroir et de se maquiller pour se préparer à l’arrivée de Ponceludon, tandis que le regard de Ponceludon est dirigé vers l’extérieur, vers le monde. Habituellement et dans la réalité des choses, l’avenir appartient à celui ouvert au monde, mais dans cet univers de la cour, celui qui paraît le plus beau et le plus intelligent a de l’avenir. Mathilde quand à elle à une attitude de rejet on le voit grâce à sa position dos à Ponceludon. Elle essaye de ne pas s’attacher à lui pour se concentrer sur ses expériences. Lors de cette même scène elle est habillée d’une robe jaune, le jaune étant une couleur impure qui évoque l’infidélité, mais elle l’utilise pour « butiner » les fleurs et politiser pour créer une espèce nouvelle. On remarque également qu’elle est d’une tolérance a toute épreuve – elle respecte Paul presque comme un frère – et qu’elle n’apprécie guère la cour, et cela tout comme l’Abbé de L’Épée, il éduque, instruit, apprends à lire a des enfants sourds et muets, qui étaient considérés comme des créatures immondes, des monstres a l’époque. L’esprit des lumières ressort de ces personnages (Mathilde, Ponceludon, L’abbé de l’Épée), et on ressent une sorte de lueur d’espoir

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