DM d'histoire sur la guerre d'Algérie
TD : DM d'histoire sur la guerre d'Algérie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar L1008 • 7 Janvier 2017 • TD • 740 Mots (3 Pages) • 1 559 Vues
Lilas
Ortega
DM d'histoire p.59
La guerre d'Algérie a opposé la France et l'Algérie. C'est une guerre de décolonisation visant à la liberation et l'indépendance de l'Algérie. Elle a duré de 1954 à 1962. Cependant les mémoires de cette guerre sont différentes en fonction de la période et des peuples. Nous nous demanderons en quoi ces documents mettent en évidence l'impact de cette guerre complexe sur la population française au début du XXIe siècle. Il s'agira tout d'abord de voir la mémoire qu'ont les français au début du XXIe siècle avant de nous pencher sur la complexité de l’État et de la population française.
Tout d'abord, nous pouvons voir que c'est le sentiment de non-dit qui est récurrent dans la mémoire des français, 66% ressentent cela d'après un sondage exclusif CSA réalisé en 2003. C'est aussi un sentiment de culpabilité que nous pouvons retrouver dans l'appel des 12 intellectuels qui font « un appel pour condamner la torture lors de la guerre d'Algérie », ils dénoncent les diverses communautés qui vivent avec le poids, cette culpabilité et ce non-dit ». Tout cela est mis en évidence par le fait que 23% des français se représentent la guerre comme la torture que l'armée française a pratiquée et à l'abandon des harkis pour 31% d'entre eux. Nous pouvons également remarquer qu'ils pensent que la France a mal agit avec les harkis par 68% du sondage. Cependant, ce n'est pas ce que les français retiennent le plus de la guerre d'Algérie. En effet, ils voient plutôt la guerre comme l'entrée de la France dans le monde moderne donnant ainsi une connotation positive à ce souvenir, préférant le percevoir comme une évolution au lieu d'une défaite pour 37% des français tandis que seulement 22% la perçoivent comme une défaite. Cela met en évidence le fait que les non-dits de la France a propos de cette guerre ont toujours un impact sur la mémoire de la population au début du XXIe siècle même après la reconnaissance de cette guerre par l'Etat. Tout ceci a donc un impact sur l'attitude de l'Etat et de la population.
Ensuite, nous pouvons voir qu'il existe différentes mémoires qui entrainent des attitudes complexes. Tout d'abord, nous pouvons retrouver une divergence d'opinion. En effet, lors du sondage la proportion de gens qui pensent que la France a mal agit avec les pieds-noirs et le peuple algérien et presque équivalente à ceux qui pensent qu'elle a bien agit. Nous remarquons que certains considèrent la guerre d’Algérie comme positive dû au fait qu'ils l'assimilent à l'entrée de la France dans le monde moderne(37%) tandis que d'autre l'assimilent à la défaite (22%). La seule chose qui fait l'unanimité parmi les français est le traitement qu'ont eu les harkis, 68% pensent que la France a mal agit et retiennent pour 31% que la guerre d'Algérie, c'est l'abandon des harkis. Ensuite nous retrouvons dans tout le sondage un pourcentage de 10% qui ne se prononcent pas. Nous pouvons en déduire que cela ne les intéressent pas, qu'ils ne se sentent pas concernés ou sont trop touchés par ce sujet. D'autre part, nous remarquons que pour certains il est primordial que la France condamne par déclaration publique la torture pour pouvoir se reconstruire tandis que seulement 23% assimilent la guerre d'Algérie à la torture. Ainsi, nous voyons que la population adopte deux attitudes ; celle qui veut passer à autre chose, qui voit la guerre comme quelque chose de positif, qui considèrent qu'ils ont tout su concernant la guerre et ceux qui estiment que pour que l'intégration des jeunes générations algériennes se passent mieux, il faut reconnaître ce qui s'est passé, comme la torture qui a été pratiquée et la condamner.
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