« Préparez-vous en rédigeant votre texte à partir de la question suivante : Selon Sigmund Freud, l’homme bénéficie-t-il d’une liberté absolue ? » Il
Étude de cas : « Préparez-vous en rédigeant votre texte à partir de la question suivante : Selon Sigmund Freud, l’homme bénéficie-t-il d’une liberté absolue ? » Il. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Kapi96 • 10 Août 2018 • Étude de cas • 801 Mots (4 Pages) • 1 976 Vues
La société, dans la quelle nous vivons, nous demande sans cesse de répondre de nos choix ; mais il n'est pas si naturel, à la réflexion, que nous soyons ainsi concernés, au-delà des années, par les actes que nous avons un jour posés.
Un enfant qui a tué son ami, un fils qui tue ses parents ou un homme qui décide de faire exploser un aéroport, un chauffeur ivre au volant qui écrase une famille de cinq….. Autant de nouvelles qui dépassent l’entendement de l’homme.
Pourtant si on peine à comprendre le comment et le pourquoi de ces actes, la grande question que nous nous posons est celle de savoir si les hommes peuvent être tenu responsable de leurs actes.
Etre responsable d'un acte suppose que la personne doit être consciente d’avoir agi et qu’il reconnaisse et admette dans cet acte son intention propre. Plus précisément, c’est être capable de répondre de ses actes selon l’étymologie.
On peut donc définir la responsabilité comme l’obligation de répondre de ses actes, principalement dans les cas où ceux-ci sont condamnables, légalement ou moralement. Répondre de ses actes, c’est en fait en assumer toutes les conséquences. Philosophiquement, c’est surtout s’exposer au jugement d’autrui, voire de soi-même ; ce dernier cas peut être illustré par la mauvaise conscience, qui suppose toujours (ou devrait toujours supposer) la responsabilité de ce qu’on a fait[1]
Combien de fois n’a ton pas entendu « ce n’est pas de ma faute », « j’étais obligé », voire « c’était les ordres » ? À chaque fois, il s’agit pour l’individu de s’ôter toute responsabilité dans ce qu’il a fait. On va essayer donc se demander s’il est possible de penser que l’homme est responsable de tout ce qu’il fait selon les conceptions de Freud et de Sartre. Afin donc d’analyser cela, nous allons jeter un oeil sur le contexte historique de Freud et de Sartre, suivie de leur point de vue ou conception.
Les années cruciales qui vont caractériser le 19ème et le 20ème siècle vont grandement influencé l’approche de Freud et Sartre. Dans leur quête de comprendre le comportement drastique de l’homme, Freud sera marqué par la révolution russe, la Première Guerre mondiale, et également deux révolutions dans la physique. Eu égard en outre au fait que la médecine n’avait pas encore des réponses sur certains symptômes perceptibles à l’oeil nu, Freud et ses recherches sur l’inconscient que la médecine apportera des réponses sur certains comportements tel que les patients souffrant de l’hystérie.
Sartre quant à lui, sera affecté par les affres de la Seconde guerre mondiale et de l’après guerre. Il orientera ainsi ses analyses sur les relations intersubjectives à partir de cette subjectivité libre, de cette existence perpétuellement ouverte et en devenir que nous vivons.
Selon Freud, nous ne saurons être tenus responsables de nos actes, car l’homme est doté d’une part de la conscience et de l’autre de l’inconscience qui attendent en un certains sens l’intention de l’homme. Les pulsions sont la cause de toute activité. Freud a exprimé dans sa seconde topique (le ça, le moi et le surmoi) que le sujet n’est pas maître en sa propre demeure, que ce sont ses instincts qui guident son comportement. La conscience ne serait ainsi que mineure par rapport au rôle joué par l’inconscient.
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