Ces bébé nés trop tôt

e à gravir pour les parents concernés par la prématurité, et c’est souvent grâce à la « passion » de ces infirmiers(ères) que les barrières tombent.

La constante évolution des méthodes de prise en charge est également en première ligne dans les progrès effectués par les services de néonatalité. Des facteurs tels que douleur, stress,… sont maintenant pleinement pris en compte par les soignants ; le bruit, la lumière et autres troubles environnementaux qui peuvent entraver le rythme du bébé et ralentir son bon rétablissement sont réduits au minimum nécessaire. On constate ainsi une meilleure et plus rapide guérison.

Enfin il ne faut pas négliger le suivi post hospitalier des enfants nés avant terme. Il reste en effet beaucoup à faire pour le bon développement des enfants après leur sortie de l’hôpital (kinésithérapie, orthophonie, …). Il se développe de plus en plus aujourd’hui d’associations spécialisés dans ce domaine. Cela permet d’épauler psychologiquement et en matière d’éducation les parents qui devront, parfois pendant plusieurs années, continuer de soutenir leur enfant dans ces épreuves.

Au travers de ces lignes on s’aperçoit avec admiration que plus que jamais la médecine peut se mettre au service de l’homme. Il semble presque évident d’approuver et de respecter le travail effectué par le corps soignant qui se démène pour qu’une vie puisse naître. Les techniques, les traitements (surfactant, …), les formations (Nidcap, …), sont autant de facteurs dont il faut soutenir le développement quand on constate les bénéfices apportés aux familles victimes de cette épreuve qu’est la prématurité. Epreuve qui, lorsqu’on voit le dévouement des infirmiers(ères) et des médecins, devient surmontable et dont chacun ressort plus fort. Outre le fait de sauver des vies, tout ces efforts pour y arriver démontrent que l’Homme sait être humain, et que le soignant, quand il à compris pourquoi il soigne, est au cœur la notion d’humanisme.