Dissertation
Analyse sectorielle : Dissertation. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar SevanRetif • 26 Décembre 2015 • Analyse sectorielle • 1 437 Mots (6 Pages) • 2 450 Vues
N’oublie pas les alinéas et pas non plus les sauts de ligne. Sinon, tu peux aussi commencer par la neuvième ligne et souligner les titres des livres. Gracias and Danke schön Kinder! =) (Les répétitions et ie sont voulues)
On dit souvent que l’amour, la passion, rend aveugle et fait paraître une personne comme divine alors que ce n’est que ce que l’on pense et voit, car la réalité serait camouflée et déformée par la passion. Nous allons donc nous demander si toutes les passions ont ce même effet. Le sujet que nous allons traité est le suivant «Toute passion a, comme l’amour, un bandeau devant les yeux: ce bandeau lui cache ce qu’elle ne veut pas voir, mais voit d’autant mieux ce qu’elle veut voir, ie ce qu’elle imagine. La passion est donc à la fois déraisonnable et logique, et d’autant plus déraisonnable qu’elle est plus logique». C’est un extrait tiré de La logique des sentiments de Ludovic Dugas, publié en 1938. L’auteur a pour thèse que toutes les passions nous voilent la vérité et idéalise l’objet de la passion qui serait déraisonnable et logique. La thèse est affirmative et catégorique. Le problème est qu’il généralise un principe. Cependant, est-ce que toutes les passions sont à la fois déraisonnables et logiques?
Après avoir montré dans un premier temps que la thèse de l’auteur peut être vraie dans certains cas, nous verrons dans un second temps qu’elle n’est pas absolue. Pour traiter le sujet, nous mènerons cette réflexion à la lumière des trois œuvres traitant des passions, c’est-à-dire La cousine Bette, de Balzac, Andromaque, de Racine ainsi que Dissertation sur les passions, de Hume.
Certes, la thèse de l’auteur semble être juste. D’une part, il est vrai que la passion de l’amour peut engendrer une idéalisation d’une personne et la paraître parfaite, alors que ce n’est que ce que l’on voit et pense. Des passions réagissent de cette manière dans deux des œuvres étudiées. Tout d’abord, dans La cousine Bette dans lequel madame Hulot est fortement amoureuse de son mari et porte une admiration envers lui; elle le considère comme Dieu et serait prête à tout pour lui. De plus, à partir de la moitié du livre elle se contente de vivre dans la misère dans un petit appartement avec peu pour vivre malgré le fait qu’elle sache que son mari flatte et dépense toutes les économies pour se divertir avec une maîtresse alors que c’est de sa faute s’ils ont des problèmes d’argent. Toute fois elle reste logique, car c’est lui qui l’a sauvée de son monde de misère lorsqu’elle était jeune. Par la suite, dans Andromaque, le roi d’Epire est très amoureux d’Andromaque qui ne veux pas l’écouter. Il lui propose un marché de manière réfléchie et raisonnable. La thèses serait donc vrai pour la passion de l’amour, mais qu’en est-il des autres?
De plus, il y d’autres passions qui peuvent avoir le même effet et illusionner telle que la vengeance. Dans un premier temps, dans Dissertation sur les passions, Hume affirme ceci « La raison est et ne doit qu’être l’esclave des passion; elle ne peut jamais prétendre remplir un autre office que celui des les servir et des les obéir». Dans un deuxième temps, dans Andromaque, les habitants de Butbrote et d’autres villages veulent se venger et tuer le fils du chef troyen déchut. Ils semblent envahis d’une haine incontrôlable. Néanmoins, cette peur est logique du fait qu’ils pensent que le fils pourrait reprendre le pouvoir et venger son père, ils cherchent donc à la tuer par crainte par crainte de représailles. Nous avons donc prouvé que le raisonnement de l’auteur pouvait être juste, ainsi que des passions comme l’amour pouvait être déraisonnables et logiques.
On a vu que la thèse l’auteur pouvait être vraie dans certains cas, cependant nous allons voir que sa thèse à certains défauts car elle n’est pas parfaitement cohérente. Elle comporte des failles qui vont être expliquées et développées dans la deuxième partie.
Cependant, nous allons également voir que la thèses de l’auteur a des limites. Dans un premier temps, il y a des passions qui ne semblent pas aveugler. D’abord, dans La cousine Bette, Lisbeth veut absolument se venger de sa sœur Adeline. Elle veut que sa sœur souffre autant qu’elle a souffert. Malgré tout elle ne semble pas aveuglé, elle réfléchit méticuleusement à ce qu’elle fait. De plus, elle est méthodique dans sa démarche sans être obnubilée. Par la suite, dans Andromaque, celle-ci aime son enfant, elle appairait consciente du danger et n’est pas perdue par la peur, on peut supposer que son amour envers sa progéniture ne l’aveugle pas, car elle reste digne et capable de réfléchir de manière objective sur sa situation. Maintenant que l’on sait que des passion n’aveuglent pas. On peut se demander si toutes les passion sont déraisonnables.
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