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Enquête de flagrance

Discours : Enquête de flagrance. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Octobre 2018  •  Discours  •  2 277 Mots (10 Pages)  •  780 Vues

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GENDARMERIE NATIONALE

Compagnie de gendarmerie départementale de Boulay-Moselle398

ENQUÊTE DE FLAGRANCE

PROCÈS-VERBAL D'AUDITION

BTA CREUTZWALD

Code unité

Nmr P.V.

Année

Nmr dossier justice

VICTIME

Nmr pièce

N° feuillet

03217

01701

2018

1 /

Le mardi 10 juillet 2018 à 08 heures 20 minutes.

Nous soussigné Gendarme Didier BIDINGER, Agent de Police Judiciaire en résidence à CREUTZWALD 57150

Sous le contrôle de Adjudant-chef Yves LEBLANC, Officier de Police Judiciaire en résidence à CREUTZWALD 57150

Vu les articles 20, 21-1 et 53 à 67 du Code de Procédure Pénale.

Vu les articles 10-2 à 10-5 du Code de Procédure Pénale.

Nous trouvant au bureau de notre unité à CREUTZWALD 57150rapportons les opérations suivantes :

IDENTITE DE LA PERSONNE

VICTIME

50932

Sexe

Nom

Prénom

M

MAHE

Théo

Situation de famille

Validité état-civil

Célibataire

Identité déclarée

Date naissance

Commune naissance et Code Postal

Pays

INSEE

25/11/1999

LE CHESNAY 78150

France

78158

Adresse

3C RUELLE MALLARD

Commune résidence et Code Postal

Pays

INSEE

CHAMBOURCY 78240

France

78133

N° de téléphone

N° tph portable

Profession

Nationalité

06.79.56.47.60

ETUDIANT

Française

e-m@il

Fax

COMMUNICATION PAR VOIE ELECTRONIQUE AU COURS DE LA PROCEDURE

La personne entendue n'accepte pas de recevoir communication des avis, convocations et documents intéressant la procédure par voie électronique.

MESURES DE PROTECTION

Au regard de l'évaluation personnalisée de la victime réalisée par nous, Gendarme Didier BIDINGER, Agent de Police Judiciaire en résidence à CREUTZWALD 57150, aucune mesure particulière de protection ne nécessite d'être mise en oeuvre.

Entendons la personne dénommée ci-dessus qui nous déclare :

— Je me présente ce jour à vos services afin de déposer plainte pour les faits dont j’ai été victime cette nuit.

— Je suis étudiant en école de commerce à Lille. Pour les vacances scolaires je suis venu en compagnie de ma sœur Anne Charlotte et de son fils Jules chez nos grands parents qui résident au 1/C Boulevard des Tulipes à CREUTZWALD. Nous sommes arrivés chez eux en fin d’ après midi. Entre 23 heures 30 minutes et minuit , je suis sorti pour me rendre au niveau du Lac de Creutzwald.Le but de cette sortie était de trouver des personnes qui sauraient m’ indiquer où je serai susceptible de trouver du cannabis dans la commune. Dans un premier temps je me suis rendu sur le parking de la « roseraie », à cet endroit je n’ai trouvé personne. j’ai donc poursuivi mon chemin. Sur la terrasse du glacier des personnes m’ont indiqué la cité Fatima en précisant que c’était à proximité de la station ESSO. J’ai cherché la station ESSO sur mon smartphone. Avant de m’y rendre, j’ai voulu retirer de l’ argent car je n’ en avais pas sur moi. Je me suis donc dirigé vers la BNP, une fois sur place,j’ ai retiré la somme de 20 euros. En quittant la banque j’ai  remonté la rue QUINCHEZ. Sur ma droite sur le chemin de terre, il y avait un groupe de 4 jeunes ( deux jeunes femmes blondes et deux jeunes hommes ). Je leur ai demandé s’ils savaient où je pourrai me procurer du cannabis. Ils m’ ont répondu qu’ il n’ y avait pas de problème, qu’ ils savaient ou il fallait se rendre et ils m’ ont demandé si j’ avais une voiture.Je leur ai répondu que j ‘avais éventuellement la voiture de mon grand-père mais que je n’ étais pas titulaire du permis de conduire. Un des deux individus m’a répondu qu’ il n’ y avait pas de soucis, qu’ il avait le permis depuis plus de trois ans et que ça ne prendrait que 5 minutes. Je suis donc partis avec les deux jeunes en question pour aller récupérer la voiture Boulevard des Tulipes. Je n’ai pas eu besoin de rentrer au domicile pour prendre les clefs de la voiture car ces dernières se trouvaient sur le trousseau permettant de verrouiller la porte du domicile. J’ai pris place côté passager, un des jeunes s’est mis à l’ arrière derrière moi et l’ autre au volant. Nous sommes partis. Nous avons roulé sur la route qui longe le Lac.

La personne entendue

L'Agent de Police Judiciaire

 Après le pont nous avons tourné à droite.Ensuite il me semble que nous avons bifurqué à gauche, nous avons roulé encore un peu avant de nouveau tourné à droite pour finir au fond d’ une impasse. Je me souviens de plusieurs box, il y avait des pavillons et des immeubles. On s’est arrêté et nous sommes tous les trois sortis de la voiture. Je suis resté au niveau de la voiture. Les deux jeunes sont partis rejoindre un individu qui semblait sortir d’une allée menant à un pavillon. Ils ont discuté un peu avant de revenir. Un des deux jeunes s’est adressé à moi en me disant «  ici c’est pas sur, on bouge, je te donne ça en rentrant sur Creutzwald ». Nous sommes remontés dans la voiture en reprenant nos places respectives. Nous avons quitté le parking, nous avons tourné à droite. Ensuite nous avons emprunté les grandes routes pour finir à nouveau prés du pont. A partir du pont, je ne sais plus trop où on s’est dirigé. On s’est engouffré dans une rue. Le conducteur a accéléré violemment avant de freiner brusquement et de s’ arrêter. Nous nous sommes retrouvés je ne sais où. Il y avait des maisons sur ma gauche, deux gros camions ou des remorques en face, je dirai que c’était une impasse. Le conducteur s’ est mis à hurler «  donnes nous tout ce que tu as «  en me poussant contre la portière de la voiture. J’ai ouvert la portière et je suis sorti du véhicule. J’ai criais «  arrêtez, on peut s’ arranger, ce n’est pas ma voiture ». Le conducteur est sorti, il a fait le tour du véhicule, et s’est dirigé vers moi. Là il a tenté de me frapper et je me suis protégé en mettant mes mains devant le visage. Malgré cela j’ai quand même reçu quels coups de poing au visage. Pendant la rixe nous nous nous sommes un  peu éloigné du véhicule. L’ autre individu lui ne bougeait pas et restait au niveau de l’ arrière gauche à l’ extérieur de la voiture et semblait paniqué. A un certain moment mon agresseur a dit «  on se casse » , ils sont montés dans la voiture et ils ont pris la fuite. Ne m’ en voulais pas mais je ne me souviens plus de tout ce qu’il s’est passé réellement car j’ étais en état de choc.

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