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Le mémorial de l'Holocauste

Fiche : Le mémorial de l'Holocauste. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  30 Août 2016  •  Fiche  •  1 030 Mots (5 Pages)  •  1 321 Vues

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Le Mémorial de l'Holocauste

Art de l’espace, épreuve HDA

Problématique : Comment cette œuvre témoigne-t-elle de l’extermination juive durant la Seconde Guerre mondiale ?

I – Vocabulaire

Mémorial : Monument commémoratif.

Holocauste : Génocide des Juifs d’Europe par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. On l’appelle aussi la Shoah.

II – Présentation de l’œuvre

Le Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe, également appelé Mémorial de l'Holocauste, est une sorte de monument situé au centre de Berlin (entre la porte de Brandebourg et la Potsdamer Platz), capitale culturelle de l’Allemagne. Construit afin de conserver le souvenir des victimes juives exterminées par les nazis au cours de la Shoah, soit l’extermination totale des juifs, par Peter Eisenman, cette œuvre architecturale a été inaugurée le 10 mai 2005. Il fait partie de l’époque contemporaine et s’apparente à certaines œuvres minimalistes. [pic 1]

III – Biographie de l’auteur

Peter Eisenman est un brillant architecte né le 12 août 1932 à Newark, dans le New Jersey. En 1955, il passe une licence d’architecture à l’université Cornell d’Ithaca, à New York, puis quelques années plus tard, une maîtrise à l’université de Colombia, toujours à New York. Semblant toujours en quête de diplômes, entre 1962 et 1963, il obtient un doctorat et une deuxième maîtrise à l’université de Cambridge.

Son savoir plein la tête, Peter Eisenman décide en 1967 de fonder l’Institut for architecture and urban studies à New York. Cet institut créé une rédaction dont il devient le chef, il publie alors de 1973 à 1982, Oppositions, l’une des plus grandes revues de critique architecturale.

Cherchant à transmettre son génie, Peter Eisenman enseigne dans plusieurs très grandes universités telles Cambridge, Harvard, Princeton ou encore Yale…

Au sein de son Institut, il s’impose peu à peu comme un théoricien de l’architecture en bouleversant des certitudes datant de plusieurs millénaires et la voyant et l’exploitant sous un jour nouveau. Il est à son tour qualifié de postmoderne, de déconstructiviste et de poststructuraliste.

A la fin des années 1960, Peter Einsenman construit une série de maisons numérotées dont la House 1 à Princeton (New Jersey) ou la House II à Hardwick, dans le Vermont..

En  2003, plusieurs années après la Shoah, il débute la construction du Mémorial de l’Holocauste à Berlin qui sera ensuite inauguré le 10 mai 2005.

Il vit et travaille actuellement à New York.

[pic 2]

IV – Description et Analyse

Le Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe se trouve sur le terrain de Ministergärten, à la place d’un ancien « No man’s land » (zone qui n’appartient à personne entre deux camps militairement opposés, en l’occurrence, le camp Nazi et le camp Allié). Ce monument est consacré aux victimes juives de la Seconde Guerre mondiale, c’est un espace public où l’on peut se déplacer librement comme un musée de la mémoire.

Le Mémorial de l’Holocauste a une superficie de 19 000 mètres carrés et est composé de 2711 stèles de ciments de différentes tailles, d’un bâtiment principal et d’un important sous-sol.

Lorsque l’on entre dans l’enceinte, on peut voir beaucoup de volumes géométriques tous identiques, excepté leur taille qui grandit au fur et à mesure de l’avancée du visiteur vers l’intérieur, tous placés à équidistances les uns des autres. Les matériaux utilisés sont froids, lisses. Ces blocs ne représentent rien en particulier, peut-être la multitude, peut-être des tombeaux, on ne sait pas vraiment.

L’une des principales caractéristiques du Mémorial de l’Holocauste est qu’il offre une marge d’interprétation à ses visiteurs. En effet, chaque visiteur a la liberté de voir ce qu’il veut dans ce lieu énigmatique. Ce monument fait appel non aux yeux du visiteur mais à son cœur, à sa culture, à sa conscience. C’est pourquoi on peut qualifier cette œuvre d’œuvre psychologique.

Une citation de l’italien Primo Lévi, « Ça a eu lieu, ça peut donc se reproduire », est placée en majuscules à l’entrée du point d’information situé dans le bâtiment principal. Cette citation fait partie de l’un des messages que ce monument doit transmettre, ainsi que la fin de ce message qui est plus implicite : c’est à nous de faire attention pour cela ne se reproduise plus jamais. Il y a dans le mémorial de l’Holocauste un point d’information et une exposition permanente dans le souterrain du Mémorial.

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