Le romantisme.

Le romantisme fut un mouvement littéraire, la principale caractéristique de ce mouvement fut d’être transnational et Européen, puisqu’il est représenté en Angleterre, (Johann Heinrich Fussli) (William Blake), en Allemagne, en France, mais aussi en Italie (Alessandro Manzoni, Giacomo Leopardi), en Espagne (José Zorilla y Moral). Pour la première fois depuis l’humanisme de la Renaissance, un mouvement intellectuel et artistique dépassait le cadre national, mais cette fois pour des raisons très différentes, en effet car l’humanisme se fondait sur un même univers et à un même savoir, celui du chrétienté.

Le Romantisme se fondera sur l’unité d’un rejet celui d’un monde moderne, qui lui est inspiré de douteuses valeurs politiques et commerciales, c’est pour cela qu’il fallait inventé une nouvelle mythologie ou une autre culture. Les humanistes étaient des savants, les romantismes étaient quand a eux des prophètes. Dans ce sens, ils s’opposaient aussi aux écrivains des Lumières, qui ce voulaient philosophes, ce qui était contraire au romantisme, car le romantisme tient surtout à recherché des solutions politiques et non sociales.

Caractéristique

Apparu au 19e siècle dans la littérature, le mouvement atteins son sommet en 1830, s’achève vers 1850 et imprégne tous les formes d’art. Au début du 19e siècle, une nouvelle conception esthétique s’étant sur l’Europe, ses écrivains, ses artistes, ses musiciens vont se ranger sous la bannière romantique. Avec des nuances selon les cultures nationales, les mêmes thèmes se retrouve dans leurs drames, leurs poèmes, leurs tableaux, leurs symphonies… et bien d’autres encore, tous partagent la même attitude. Le romantisme est l’expression d’une réaction contre le classicisme et l’héritage de l’antiquité gréco-romaine, ainsi ils refusent tous compromis avec le rationalisme. Le moyen âge devient une source d’inspiration, aussi de l’aquarelle dans les peintures paysagistes. Leurs émotions viennent de la nature et leurs révoltes les soutiennent face à la société. En privilégiant l’imagination et la sensibilité. Les notions de beau et de laid s’en trouvent redéfinies. Le héros est désormais issu du peuple ou anonyme. Chaque pays plonge dans ses racines

pour exalter de nouveaux modèles. La sensation et l’émotion sont privilégiées au détriment de

la raison. Le romantisme ne consistera pas dans une exécution parfaite, mais dans une conception de parole morale. Il faut donc, avant tout connaître les aspects de la nature et les situations de l’âme, que les artistes du passé ont méprisés ou n’ont pas connus.

Qui dit romantisme dit art moderne, c’est-à-dire intimité, spiritualité, couleurs, aspiration vers l’infini, exprimées par tous les moyens que contiennent les arts.

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