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Le vicomte pourfendu / Calvino

Cours : Le vicomte pourfendu / Calvino. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  20 Février 2022  •  Cours  •  500 Mots (2 Pages)  •  1 020 Vues

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Le vicomte pourfendu

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Le roman que j’ai choisi s’intitule « le vicomte pourfendu » écrit en 1952 par Italo Calvino. L’auteur imagine un héros, Médard de Terralba, qui aurait été « coupé en deux » par un boulet de canon. Ces deux « moitiés » vont subsister et agir indépendamment, l'une manifestant une extrême méchanceté, et l'autre une grande bonté. Ce récit peut être réparti six étapes : Les désastres de la guerre ; « vivant et pourfendu » ; Retour à Terralba ; Les communautés de Terralba ; Le vicomte amoureux ; Un mystère à Terralba ; Les bonnes actions du vicomte ; Union et réunion.

Italo Calvino est né le 15 octobre 1923 à Santiago de Las Vegas (Cuba) et mort le 19 septembre 1985 à Sienne. Il passe son enfance et son adolescence en Italie, à San Remo, dans un milieu scientifique, antifasciste et résolument laïque. Après la chute de Mussolini, il interrompt ses études universitaires, prend le maquis et se bat avec les partisans des brigades Garibaldi. Ce contact avec la guerre clandestine, la violence et la mort a eu sur lui une importance déterminante, qui transparaît dans son premier livre "Le Sentier des nids d’araignées", publié dès 1947.

Rattaché au réalisme italien, il n'en demeure pas moins aux yeux du grand public un fabuliste plein d'humour.

Le Vicomte pourfendu est le premier tome de la trilogie Nos ancêtres, constituée également du Baron perché (1957) et du Chevalier inexistant (1959). Le conte a rencontré un grand succès dès sa parution, notamment du côté de la critique. Cette trilogie permettra à Italo Calvino d'obtenir la reconnaissance de son talent littéraire.

J’ai trouvé cette lecture divertissante, même si quelque peu farfelue, et finalement plus subtile qu’elle n’en a l’air. Ce vicomte pourfendu interroge notre nature humaine, capable du pire comme du meilleur, et la lutte permanente que nos instincts bons et mauvais agitent en nous.[pic 2]

Par ailleurs ce récit se lit très facilement, d'autant plus que Calvino possède un style fluide et plein d'humour, comme par exemple : « Viens avec moi, je connais ce mal et tu seras plus en sécurité qu’avec n’importe qui d’autre. Parce que moi je fais du mal comme tout le monde en fait ; mais, à la différence des autres, j’ai la main sûre. ») Par son originalité et du fait de son thème, cette histoire se rapproche ainsi notamment de Dr Jekyll et Mr Hyde mais également à Gargantua du fait de son carde imaginaire, mystique et son sens caché, implicite.

Le récit porte ainsi une importante dimension fantastique et philosophique qui a éveillé mon intérêt : ce personnage, de par sa co-existence sous forme de deux entités, symbolise ainsi de par lui-même les deux extrêmes du bien et du mal, « Nos sentiments devenaient incolores et obtus parce que nous étions comme perdus entre une vertu et une perversité également inhumaines ». En résumé, ce conte apporte une bonne réflexion sur l'intégrité, le bien et le mal, la conscience et la liberté d'action.

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