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Les émotions en TCC

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Par   •  14 Avril 2021  •  Mémoire  •  1 650 Mots (7 Pages)  •  456 Vues

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        les émotions en TCC

I. Introduction

Les trois vagues de la TCC

Les vagues des TCC c’est la 1ere vague comportementale, la deuxième cognitive et la troisième émotionnelle.

  1. Première vague : comportemental ( 1920-1970)

Tout le reste = que des effets de contingences de renforcement

a) Pavlov : conditionnement classique répondant SI -> RI

Os -> Salivation

Cloche -> aucune réponse ( stimulus neutre)

Os + Cloche -> Salivation ( Pendant le conditionnement)  

Cloche -> Salivation ( après le conditionnement

Modèle le plus utilisé dans l’étude des réactions émotionnelles

Exemple :

  • Le petit Albert : le lapin blanc ne lui fait rien. mais associé à l’orage, entraine une réaction de peur du lapin également. Donc quand le petit albert voit un lapin blanc -> peur. Mais cette expérience c’est généraliser à d’autre objet blanc.

b) Wolpe : désensibilisation systématique (ou inhibition réciproque)

Croise un chien -> angoisse[pic 1]

Technique des choix dans le traitement des phobies

c) Skinner : conditionnement opérant

        Analyse comportementale : SORC

S : stimulus discriminait ( circonstances ) pousse l’organisme à réagir

O : organisme

R : réponse -> verbale ( cognitive, comportementale (motrice) et physiologique ( émotionnelle)

C : conséquence ( ou renforcement) -> positive, négative ou neutre.

Ce qui l’intéresse c’est les contingences de renforcement : circonstances qui accompagnent avant, pendant et après le comportement problème. Si on arrive à comprendre leurs logiques on va comprendre pourquoi le comportement augmente ou diminue.

        procédure de renforcement

Augmentation de la fréquence d’apparition d’un comportement

[pic 2]

         procédure de punition

C’est quand on réduit la fréquence d’apparition d’un comportement

[pic 3]

2. Deuxième vague : cognitive ( 1970 -1990)

On n’analyse plus simplement le relation stimulus et la réponse (SR), on tente de conceptualiser des mécanismes ou des processus intermédiaires entre le stimulus et la réponse.

a) Bandura : apprentissage social, par imitation

  • La motivation active et maintien le comportement.
  • Représentation de R+ très distant dans le temps.
  • Anticipation des conséquences sans nécessité d’expérimenter nous-même le renforcement

Expérience avec les enfants regardant des adultes se comporter bien, mal, punis ou pas, avec une poupée.

-> Les changements de comportement ne sont pas exclusivement dus à des associations d’évènements extérieurs, mais aussi aux représentations que nous nous faisons de notre monde.

b) Ellis : thérapie rationnelle émotive

  • Il s’intéresse uniquement aux phénomènes mentaux.
  • Les hommes ne sont pas perturbés par les choses en elles même mais par leur façon de les percevoir.
  • Etude des systèmes de croyances irrationnelles

THERAPIE

  1. Recherche des obligations morales ou impératifs
  2. Repérage des conséquences irrationnelles dérivées
  3. Remise en question (dialogue socratique)

Dialogue socratique : discuter, échanger pour petit à petit amener à modifier une pensée irrationnelle, et l’amener à une pensée plus relationnelle.

  • Traitement purement socratique

c) Beck : restructuration cognitive

Etudie les pensée automatiques (PA) préconscientes reliées aux émotions négatives  pensée ou image mentale qui fonctionne malgré soi.

Changement dans les systèmes de croyances et donc dans le comportement :

  1. Recherche des pensées automatiques
  1. Remplacement par des pensées alternatives qui épousent la logique formelle (restructuration cognitive)
  2. Test dans le réalité (ex : tâche graduées, jeux de rôle)

  • Les changements cognitifs dérivent de vécus expérientiels.

3. Troisième vague : émotionnelle ( 1990 - 2000)

Elle est relativement récente donc nécessité de faire encore des recherches dessus

a) Hayes, ACT

Thérapie ACT (Acceptance and Commitment Therapy)  Thérapie d’acceptation et d’engagement

[pic 4]

Objectif : clarifier les valeurs personnelles

Nombreuses pathologies liées à des évitements

  • Evitement des expériences non désirées en modifiant leur forme ou fréquence et les contextes qui les occasionnent
  • Mais pas toujours possibles dans son monde interne (pensées, …)
  • Objectif : augmenter la distance entre le sujet (le moi) et son monde intérieur.
  • L’acceptation devient une alternative à l’évitement.

THERAPIE : Amener le patient à comprendre que ses pensées et sentiments négatifs ne sont pas lui mais seulement en lui.

b) Kabat-Zinn : Thérapie de la pleine conscience

  • Observation des pensées et émotions, sans aucunes formes de jugement (bon/mauvais ; vrai/faux ; important/trivial…).
  • Acceptation et non contrôle de ses pensées
  • Fixation de son attention précise sur des expériences internes et externes se déroulant dans le moment présent (méditation orientale/Bouddhisme)

II. Définitions

  • Distinguer : affect, émotions, sentiment et humeur

Affect : aspect inanalysable et élémentaire de l’affectivité, états psychiques primordiaux

Emotion : C’est une réponse intense et brève de l’organisme face à une situation souvent inattendu et cette émotion sera accompagnée d’un état affectif de tonalité pénible ou agréable (affect dans l’émotion). Elle peut être causé par des évènements internes ou externes.

Elle est donc : intense, brève, individuelle.

Avec des manifestations

  • Physiologiques
  • Comportementales
  • Répercutions sur les fonctions mentales

4 caractéristiques de l’émotion (selon Cottraux)

  1. Sensation & construction mentale (vécu subjectif + traitement de l’info)
  1. Fonction de survie (émotions primaires + émotions sociales)
  2. Observables (stimuli spécifiques qui la déclenche + manifestations + imagerie cérébrales)
  3. Au centre de la relation psychothérapique

[pic 5]

Sentiments : plus élaboré, causes plus complexes, intensité plus basse mais s’inscrit dans la durée. Pas besoin d’éléments émotifs et imaginatifs ( cognition). Ils vont influencer les perceptions et les conduites.

Humeur : stabilité d’un état émotionnel, « tempérament, personnalité ». Elle oriente positivement ou négativement le déroulement de la vie quotidienne (en arrière-plan). Encore plus stable et plus durable que les sentiments.

III. Plusieurs hypothèses explicatives aux émotions

Chacune des théories suivantes se distingues des autres

 1. Courant évolutionniste, Darwin

  • Influence génétique : Nous sommes émus parce que c’est dans nos gènes

[pic 6]

Arguments :

  • Les émotions nous sauvent (émotions de bases)
  • Comportements évocateurs de ces émotions chez les singes
  • Le bébé éprouve précocement des émotions

Emotion porche de l’action car sollicite notre système musculaire (bouger, parler, fuir, …), et notre système neurovégétatif (rougir, pâlir, suer, variation des rythmes cardiaque et respiratoire, pupilles qui se dilatent, …).

Il y a 6 émotions primaires et universelles (Ekman), d’origine génétique et apparaissent rapidement de façon involontaire et spontanée. Elles se traduisent dans la mimique faciale :

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