Telerealité
Documents Gratuits : Telerealité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireslacé par caractère chinois. C’est une suite de caractères séparés par un espace, sur des lignes horizontales, écrites et lues de la droite vers la gauche. Chaque caractère est une syllabe qui possède un sens.
Les caractères chinois sont des pictographes xiàngxíngzì, des images représentant des objets. Cette idée n'est pas complètement fausse car il existe bien environ 200 caractères de ce type. Les exemples les plus anciens de caractères que l'on retrouve gravés sur des os d'animaux et des carapaces de tortues et étaient pictographiques. De la même manière, la croyance à l'effet que les caractères représentent une idée simple est aussi répandue. Il existe aussi certains caractères de ce type, ce sont les idéographes zhǐshìzì.
On retrace l'origine de l'étymologie traditionnelle chez Xǔ Shèn, auteur Shuōwénjiězì (Une analyse et une explication des caractères) le premier dictionnaire des caractères chinois aux environs de l'an 100 (58-147). Xǔ Shèn a regroupé les caractères en six catégories liùshū :
1. Les xiàngxíng pictographes ou pictogrammes.
2. Les zhǐshì indicatifs, idéographes ou idéogrammes.
3. Les huìyì associatfs, agrégats logiques ou idéogrammes composés.
4. Les xíngshēng pictophonétiques, phonogrammes, formes-sons ou caractères sémantiques phonétiques composés d'un élément sémantique et d'un élément phonétique.
5. Les zhuǎnzhù notatifs, transférés ou à signification étendue dont la nouvelle forme écrite représente la prononciation modifiée.
6. Les jiǎjiè empruntés, emprunts phonétiques, homophones, quasi homophones, phonogrammes n'ayant pas de lien avec le sens du nouveau mot ainsi représenté.
Phénicien (Environ 1100 Avant JC)
Le phénicien est une langue sémitique aujourd'hui disparue, et très similaire à l'hébreu ancien.
Le phénicien parmi les langues antiques. Elle est apparue en Phénicie (actuellement la côte libanaise et syrienne), puis s'est répandue dans le monde méditerranéen, notamment à Carthage. Elle a constitué le substrat de plusieurs langues issues de l'arabe (voir arabe dialectal), qu'elle a ainsi influencées, dans une certaine mesure. Le phénicien s'écrivait au moyen de l'alphabet phénicien, qui a évolué notamment en alphabets grec, araméen et paléohébraïque.
Alphabet grec (VIIe Siècle Avant JC)
L'alphabet grec est un alphabet bicaméral de vingt-quatre lettres, principalement utilisé pour écrire la langue grecque depuis la fin du IXe ou le début du VIIIe siècle av. J.C.. C'est le premier et le plus ancien alphabet, dans l'acception la plus réduite de ce mot, car il note chaque voyelle et consonne avec un graphème séparé[]. Aujourd'hui encore, le grec moderne utilise cet alphabet. Par le passé, les lettres ont servi également pour la numération grecque, depuis le IIe siècle av. J.C., mais les chiffres arabes tendent à les remplacer en Grèce. D'abord uniquement écrit en capitales, l'alphabet grec s'est progressivement doté de minuscules et de diacritiques.
L'alphabet grec descend de l'alphabet phénicien. Il n'a aucun lien avec le linéaire B ou le syllabaire chypriote (en), utilisés avant lui pour écrire ce qui était alors le grec. Cet alphabet a engendré de nombreux autres en Europe et au Moyen-Orient, et notamment l'alphabet latin[], via l'alphabet étrusque. En plus de servir à l'écriture du grec moderne, les lettres de l'alphabet grec sont utilisées comme symboles en mathématiques et en sciences, noms de particules en physique, noms d'étoiles, noms de fraternités et sororités, noms de cyclones surnuméraires, etc.
Alphabet latin (Environ 700 Avant JC)
L'alphabet latin était initialement utilisé pour écrire le latin, la langue parlée par les habitants de Rome et du Latium. Il est dérivé de l'alphabet étrusque, lui-même variante d'un alphabet grec différent de l'alphabet dit classique (celui qu'on utilise dans les éditions actuelles). L'alphabet étrusque comportait quelques lettres inutiles (B, C, D et O), qui n'étaient jamais utilisées dans les inscriptions car inutiles en raison du système phonologique de l'étrusque, dans lequel on ne trouve pas d'occlusives sonore ou de voyelle /o/. Elles seront en revanche utilisées par les Latins, chez qui elles trouvent une pleine utilité
L'alphabet latin a connu, d'abord dans le monde occidental puis après les différentes périodes de colonisation, partout dans le monde, une extension géographique considérable : tout au long de son histoire, il a été conservé ou emprunté par de nombreux peuples qui s'en sont servi pour noter leur langue. À l'origine destiné à la langue des Romains, qu'il ne transcrivait déjà pas très fidèlement, son nombre réduit de lettres en a montré les limites : les langues l'utilisant ont dû, pour étendre les possibilités d'une transcription plus fidèle, soit façonner de nouvelles lettres, soit créer de nouvelles unités au moyen de plusieurs signes (comme les digrammes) soit, enfin, modifier des lettres existantes au moyen de diacritiques.
Hébreu (Environ 200 Avant JC)
L’hébreu est une langue appartenant à la branche centre-nord de la famille des langues sémitiques. Elle est étroitement apparentée à l’arabe et aux langues araméennes. Elle compte plus de 8 millions de locuteurs en Israël et en diaspora.. L’hébreu est l’une des deux langues officielles de l’État d’Israël, avec l’arabe.
Ecriture arabe (Ve siècle)
L'alphabet arabe est l'alphabet utilisé pour écrire, entre autres, la langue arabe. Bien que très souvent désigné comme un alphabet, à la manière de l'écriture d'autres langues sémitiques, c'est généralement un abjad[1], terme décrivant un système d'écriture ne notant que les consonnes de la langue (ou peu s'en faut). Cet alphabet comporte 28 lettres.
En tant qu'alphabet de la langue du Coran — sacrée pour les musulmans —, son influence s'est étendue avec celle de l'islam : l'alphabet arabe a aussi été utilisé (ou l'est encore) pour écrire d'autres langues, sans aucune parenté avec l'arabe, comme le persan, le kashmiri, le sindhi, l'ourdou, le kurde, l'hébreu et, jusqu'à l'adoption de la transcription latine imposée par Mustafa Kemal Atatürk en 1928, le turc. Ces langues sont toutes indo-européennes, sauf le turc qui est une langue altaïque. On a souvent dû ajouter ou modifier certaines lettres pour adapter cet alphabet au système phonologique des langues en question.
Certaines langues d'Afrique, comme le haoussa et le somali, s'écrivirent par des adaptations de l'alphabet arabe avant d'être écrites avec l'alphabet latin.
On fait remonter cet alphabet à l'araméen dans sa variante nabatéenne ou syriaque, lui-même descendant du phénicien (alphabet qui, entre autres, donne naissance à l'alphabet hébreu, à l'alphabet grec et, partant, au cyrillique, aux lettres latines, etc.). La première attestation d'un texte en alphabet arabe remonte à 512. C'est au VIIe siècle qu'on a ajouté des points sur ou sous certaines lettres afin de les différencier, le modèle araméen ayant moins de phonèmes que l'arabe et l'écriture des origines ayant donc dû confondre par une même lettre plusieurs phonèmes. Lors de ces modifications, l'ordre des lettres a été changé : de fait, l'alphabet arabe ne suit plus l'ordre traditionnel des autres alphabets sémitiques, dit ordre levantin, comme l'hébreu le fait encore.
Caroline (IXe Siècle)
La dernière écriture que j’aie apprise au cours de calligraphie est la caroline, cette écriture ronde qui fut imposée par Charlemagne au IXe siècle. La caroline a été créée pour répondre à la nécessité d’utiliser une écriture rapide, pratique et lisible. Elle comporte, au contraire de l’onciale, des majuscules.
Elle se répandit rapidement dans toute l’Europe et fut utilisée pendant quatre siècles.
La volonté des carolingiens de simplifier et d’unifier l’écriture dans tout le royaume aboutit, après un lent processus, à imposer la minuscule caroline dans toute l’Europe occidentale dès le second quart du IXe siècle. Cette écriture unique, promise à devenir universelle, atteint une perfection inégalée vers le milieu du siècle.
Les graphies anciennes, utilisées jusqu’à la fin du VIIIe siècle environ, présentaient en effet des inconvénients majeurs. L’écriture mérovingienne, en lettres majuscules, était trop longue à copier ; et les écritures onciale et semi-onciale latines étaient difficiles à déchiffrer à cause de leurs ligatures compliquées et de leurs spécificités régionales, qui les rendaient incompréhensibles aux étrangers. La minuscule caroline, qui naît à la fin du VIIIe siècle au cœur du royaume franc, est incomparablement plus fonctionnelle que ces deux écritures :
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